L’AMIE PRODIGIEUSE – SAISON 1
L’AMIE
PRODIGIEUSE – SAISON 1
Elena
Greco reçoit un coup de fil annonçant la disparition de son amie d’enfance
Lila. Depuis leur plus tendre enfance, les deux femmes ont créé un lien
d’amitié indéfectible. Elena, désormais sexagénaire, décide de raconter
l’histoire de leur vie. Celle-ci se déroule dans un quartier pauvre de la ville
de Naples à la fin des années 1950. Lila Cerullo est une petite fille très
intelligente, mais rebelle. Par sa différence, elle est rejetée par ses
camarades. Un jour, en classe, elle démontre des capacités exceptionnelles :
elle a appris à lire et écrire seule alors que les autres enfants de sa classe
en sont encore à remplir des pages de bâtons. Intriguée par sa personnalité et ses
connaissances, Elena, à partir de ce jour, se met en tête de devenir son amie
coûte que coûte. Un jour, pour tester Elena, après l'échange de leurs poupées
de chiffon, Lila décide de jeter la poupée d'Elena par les grilles de la cave
du plus redouté de tous les habitants du quartier, vu comme un ogre : le
mafieux Don Achille. En réponse, et afin de s’affirmer, Elena en fait de même.
Après être descendues toutes les deux dans la cave, et avoir tenté en vain de
les récupérer, Lila imagine alors un plan : elles décident d’affronter Don
Achille. Elles l’accusent d’avoir volé leurs poupées. Cette imagination, tout
droit venue de la bouillonnante Lila, portera ses fruits, puisque admirant leur
courage, Don Achille finit par leur donner un billet pour qu’elles aillent se
racheter une poupée chacune.
L’Amie Prodigieuse – Saison 1
Réalisation
: Saverio Costanzo
Scénario
: Saverio Costanzo d’après le roman d'Elena Ferrante
Musique : Max
Richter
Production : Rai
Fiction, HBO
Genre : Drame
Titre
en vo : L'Amica Geniale – Stagione 1
Pays
d’origine : Italie, Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Rai 1, HBO
Diffusion
d’origine : 18 novembre 2018
Langue
d'origine : napolitain, italien
Nombre
d’épisodes : 8 x 58 minutes
Casting :
Margherita
Mazzucco : Elena « Lenù » Greco
Gaia
Girace : Raffaella « Lila » Cerullo
Elisa
Del Genio : Lenù enfant
Ludovica
Nasti : Lila enfant
Anna
Rita Vitolo : Immacolata
Greco, mère d'Elena
Luca
Gallone : Vittorio Greco, père
d'Elena
Imma
Villa : Manuela Solara, femme de
Silvio
Antonio
Milo : Silvio Solara
Alessio
Gallo : Michele Solara, le fils de
Silvio et Manuela
Valentina
Acca : Nunzia Cerullo, la mère de
Lila
Antonio
Buonanno : Fernando
Cerullo, le père de Lila
Dora
Romano : Miss Oliviero, professeur
à l'école élémentaire
Nunzia
Schiano : Nella Incardo
Giovanni
Amura : Stefano Carracci
Gennaro
De Stefano : Rino Cerullo
Francesco
Serpico : Nino Sarratore
Federica
Sollazzo : Pinuccia
Carracci
Anna
Redi : Mme Galiani, professeur de
grec et latin au lycée
Clotilde
Sabatino : Mme Galiani,
professeur de grec et latin au lycée
Ulrike
Migliaresi : Ada Cappuccio
Christian
Giroso : Antonio Cappuccio
Eduardo
Scarpetta : Pasquale
Peluso
Giovanni
Buselli : Enzo Scanno
Giovanni
Cannata : Armando Galiani
Francesco
Russo : Bruno Soccavo
Bruno
Orlando : Franco Mari
Daria
Deflorian : Adele Airota
Matteo
Cecchi : Pietro Airota
Matteo
Castaldo et Daniele Cacciatore : Peppe Greco
Raffaele
Nocerino et Davide De Lucia : Gianni Greco
Cristina
Fraticola et Gaia Buongiovanni : Elisa Greco
Sarah
Falanga : Maria Carracci
Fabrizio
Cottone : Alfonso Carracci
Daniel
Campagna et Giuseppe Cortese : Gennaro Carracci
Lia
Zinno : Giuseppina Peluso
Francesca
Pezzella : Carmela Peluso
Pina
Di Gennaro : Melina
Cappuccio
Emanuele
Valenti : Donato Sarratore
Fabrizia
Sacchi : Lidia Sarratore
Miriam
D'Angelo : Marisa
Sarratore
Catello
Buonomo : Pino Sarratore
Federica
Barbuto : Clelia Sarratore
Mattia
Iapigio : Ciro Sarratore
Elvis
Esposito : Marcello
Solara
Mimmo
Ruggiero : M. Spagnuolo
Patrizia
Di Martino : Rosa Spagnuolo
Rosaria
Langellotto : Gigliola
Spagnuolo
Valentina
Arena : Jolanda
Riccardo
Palmieri : Gino
Giorgia
Gargano : Nadia Galiani
Enrico
D'Errico : Pier Paolo
Pasolini
Giustiniano
Alpi : Rolando Berti
Alessandro
Bertoncini : Carlo Fortini
Francesco
Saggiomo : Dino Cerullo
Ilaria
Zanotti : Giulia Cristaldi
Maria
Rosaria Bozzon : Titina
Giulia
Mazzarino : Maria Rosa
Airota
Maurizio
Tabani : Professeur Tarratano
Gabriele
Vacis : Guido Airota
Alba
Rohrwacher : la narratrice
Mon
avis : Après avoir occupé une bonne
partie de ces dernières semaines du coté de la Palestine des années 30, ce, par
le biais de la première saison de La
Belle de Jérusalem, j’ai décidé, sur les conseils plutôt avisés de mon
épouse de traverser la Méditerranée et de me rendre vers la ville de Naples, au
lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et, plus précisément, dans une petite
banlieue sans charme de la célèbre ville italienne. Il faut dire que j’en avais
entendu parler de L’Amie Prodigieuse
cet été : d’abord par le biais des quatre romans d'Elena Ferrante –
personnage mystérieux qui pourrait être une femme voir un homme – que ma femme
à dévorer alors que nous nous trouvions en Andalousie, ensuite, dès notre
retour, par les trois premières saisons de l’adaptation de celle-ci que, vous l’avez
compris, mon épouse s’est enfiler en quelques jours. Naturellement, une fois la
chose faite, ma curiosité poussé à son paroxysme, je me suis lancé dans le visionnage
de cette fameuse série ; après tout, après en avoir entendu le plus grand
bien, je me devais de constater, par moi-même, si le jeu en valait la chandelle
et… ma foi… comment dire si ce n’est que… oui, mille fois oui ! Oublions
définitivement les nombreux défauts de La
Belle de Jérusalem, série sympathique, j’en conviens, mais qui tient
davantage de la novella sud-américaine que du chef d’œuvre… Non, avec cette
première saison de L’Amie Prodigieuse,
nous sommes, nettement, un ton au-dessus, voir deux ou trois tant,
qualitativement parlant, c’est d’un tout autre niveau ! Pourtant, j’avais
de quoi être dubitatif : une série italienne, mouais… oubliant au passage
que HBO n’était pas très loin
derrière, apportant un budget plus conséquent que d’habitude et oubliant,
également, que fut un temps, désormais très lointain, certes, où l’Italie produisait
des œuvres – cinématographiques – qui n’avaient strictement rien à envier à bon
nombre de leurs équivalents de la même époque… Ainsi, de la reconstitution impeccable
de cette morne banlieue napolitaine des années 50 à un casting entièrement
italien et qui, ma foi, est de très bonne qualité – chapeau bas aux deux
actrices principales qui, en plus, étaient des débutantes – comment ne pas
apprécier cette première saison de L’Amie
Prodigieuse, comment ne pas être captiver par le sort de ces deux filles
séparées par le sort – une peut poursuivre ses études, l’autre non en raison du
manque de moyens de sa famille – mais nullement par l’amitié, une amitié,
certes, plutôt particulière mais une amitié tout de même… Alors, comme cela
avait été le cas avec mon épouse, j’ai dévoré, également, ces huit épisodes de
presque une heure chacun qui composent cette première saison et, ma foi, une
fois arrivé au bout, je n’ai pas put m’empêcher de me dire : déjà !?
Car oui, L’Amie Prodigieuse, en nous
narrant la misère implacable de cette banlieue napolitaine, cette quasi
impossibilité d’ascension sociale et cette amitié pour le moins spéciale entre
les deux héroïnes, sans oublier, naturellement, tous ceux qui leur tournent
autour – famille, amis, prétendants – nous tient aux tripes et nous captive de
la plus belle des manières. Chapeau bas, donc, pour cette série dont je n’attendais
pourtant pas ni monts ni merveilles mais qui s’est avéré être, à mes yeux, une
des très bonnes surprises de cette année 2022, tout simplement !
Points
Positifs :
-
Une première saison haute en couleur pour une série qui, en toute franchise, l’est
tout autant ! Il faut dire que cette première saison de L’Amie Prodigieuse est tout simplement
une réussite totale et que, une fois qu’on est pris par l’intrigue, il est,
tout simplement, impossible de lâcher cette dernière avant la fin !
-
Une banlieue napolitaine des années 50 sans le moindre charme, des individus
qui y vivent en quasi autarcie, sans grand espoir de s’élever socialement, l’ombre
de la Mafia qui plane, bien entendu et, au milieu de tout cela, deux petites
filles que tout oppose, a priori, en dehors du fait que les deux sont douées
pour les études. Hélas, une aura l’opportunité de le faire, la seconde, non.
Voilà le postulat de départ de L’Amie
Prodigieuse, plutôt simple en apparence mais qui n’en reste pas moins
terriblement efficace pour les amateurs du genre.
-
Un casting uniquement italien, bien évidement, mais de très bonne qualité.
Chapeau bas, naturellement, aux deux actrices principales, Margherita Mazzucco
et Gaia Girace, qui sont tout bonnement excellentes dans leurs rôles
respectifs.
-
Le coté sociétal de cette série qui rappellera, sans nul doute, bien des
souvenirs à celles et ceux qui sont originaires des pays du sud de l’Europe comme
c’est mon cas…
-
Une reconstitution du Naples des années 50 que l’on peut qualifier, sans
exagération aucune, de parfaite.
-
Le plaisir de découvrir les somptueux décors naturels de la coté napolitaine et
d’Ischia, une île qui m’a donner envie, immédiatement, de découvrir !
Points
Négatifs :
-
Même si la reconstitution du Naples des années 50 est plutôt réussie, je trouve
dommage que l’on passe un peu à coté de tout le coté historique de l’époque, du
moins, pour ce qui est de cette première saison.
-
Naturellement, il faut aimer ce genre de série dramatique pour apprécier, comme
il se doit, une série comme L’Amie
Prodigieuse.
-
Pas facile, au début, de s’y retrouver parmi toute cette foule de
protagonistes, surtout quand une bonne partie du casting est remplacé par leur
version adolescente voir adulte.
Ma
note : 8/10
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