SAINT SEIYA – LES GUERRIERS D’ABEL
L'histoire commence par l'apparition d'une personne aux cheveux bleu venu chercher Athéna. Il s'agit en fait du fils du Dieu le plus puissant, Abel et frère d'Athéna. Il est venu pour détruire une bonne fois pour toute la Terre et ses habitants. Pour cela il est accompagné des trois Chevaliers à l'Habit Sacré: Atlas, Bérénice et Jao. Il a aussi rendu la vie aux Chevaliers d'Or morts pendant la bataille du Sanctuaire: Saga, Camus, Shura, Masque de Mort et Aphrodite. Athéna comprit alors le but de Abel et partit avec lui pour le détruire car sachant que ses chevaliers ne pourrait réussir à terrasser un dieu, elle décida de le faire seule. Seiya et les autres sont désemparés et croient que Saori les as abandonnés sous prétexte qu'elle préférait la protection des chevaliers d'Abel qui était plus puissant. Pendant ce temps la, Athéna tenta de tué Abel mais celui ne sentit rien et du se résoudre à la tuée. Camus et Shura apprenant la mort de celle ci décidèrent de mettre fin à la vide d'Abel mais Atlas et ses compagnons les terrassèrent très rapidement. Nos héros décident de se rendre au Temple de Corona car ils ont senti la cosmo-énergie d'Athéna disparaitre. Seiya arriva le premier mais se retrouva face à Atlas. Seiya tenta de le détruire mais ses attaques n'eurent aucun effet sur Atlas qui le terrassa très vite. Seiya resta à terre et sembla s'être résoudre à l'échec.
Ah, Les Chevaliers du Zodiaque, que de souvenirs ! Cela peut paraître incroyable de nos jours, pour les plus jeunes, habitués a bon nombre de dessins animés sans grand intérêt que l’on peut voir en boucle sur les chaines spécialisées pour enfant du câble ou de la TNT, mais autrefois, vers la fin des années 70 et toute la décennie 80 (Albator, Capitaine Flam, Goldorak, Les Citées d’Or, Hokuto no Ken etc.), qu’est ce que nous avons été gâté en dessins animés japonais de qualité. Bien évidement, dire cela fait un peu « de mon temps, c’était meilleurs » mais cela est parfaitement assumé et, pour une fois a mon avis, parfaitement justifié au vu de ce qui peut être diffusé de nos jours. Quoi qu’il en soit, le sujet de cet article n’étant pas de comparer les valeurs des dessins animés par décennie, revenons a nos moutons et donc aux fameux Chevaliers du Zodiaque, CDZ pour les intimes a l’époque et, plus précisément, Saint Seiya, nom de la série en version originale et sous laquelle elle est plus connue aujourd’hui. Donc, je vous disais, que de souvenirs ! Et oui, il y a près d’un quart de siècle (ouh la, dit comme cela, ca fait quand même énorme) débutait sur nos écrans la diffusion de ce qui restera pour beaucoup de personnes de ma génération comme l’un des dessins animés les plus cultes, cette histoire de jeunes hommes portant des armures inspirés de figures de la mythologie et qui se battaient, inlassablement, pour sauver la déesse Athéna avec de grands moments tout bonnement inoubliables comme ce qui restera le point d’orgue de la série : la grande bataille du Sanctuaire contre les Chevaliers d’Or. Oh oui, que de souvenirs, que ce soit tous ces protagonistes hauts en couleurs, charismatiques en diable et inoubliables, ces attaques toutes plus impressionnantes (et improbables) les unes que les autres, et ses grands moments, ses sacrifices, ces morts, ces… les mots me manquent tellement c’était tout bonnement génial ! Oui, j’adorais Les Chevaliers du Zodiaque, je ne m’en cache pas et même avec tout ce temps passé, mes sentiments a l’égard de cette série sont toujours les mêmes. Mais Saint Seiya (histoire de changer), a la base, comme souvent, c’était avant tout un manga, long de près de trente tomes que j’eu l’occasion de lire dans son intégralité (et accessoirement, encore meilleur que son adaptation) et que, dans ma connerie habituelle, j’ai donné (et c’est qui qui devra se la retaper un jour ?), mais la série connu également – comme c’est presque toujours le cas au Japon – une adaptation en « films », quatre en tout pour être exact et de qualité fort inégale, et c’est justement de celui qui est considérer comme étant le tout meilleur, Les Guerriers d’Abel, que je vais vous parler aujourd’hui.
Cela faisait une éternité – au moins une dizaine d’années – que je n’avais pas eu l’occasion de revoir ces fameux Guerriers d’Abel, œuvre que l’on peut qualifier sans exagération aucune de culte pour les fans de la série ; la faute tout simplement au fait que, possédant celui-ci en K7, a l’époque où ce format existait encore, et ne possédant plus de magnétoscope depuis belle lurette, il m’était du coup tout bonnement impossible de revoir ce film. Et puis, il faut aussi dire que je l’ai énormément regardé en son temps, probablement plus d’une vingtaine, voir une trentaine de fois, a quoi il faut ajouter le temps qui passe, l’intérêt qui s’émousse un peu parfois, et ce, jusqu'à il y a peu de temps, où je me suis décidé à me procurer ce film en DVD, ce qui ne fut pas très difficile d’ailleurs. Ainsi, mardi dernier, alors que j’avais pris une petite journée pour récupérer de mes huit jours non stop de boulot, je me suis installer confortablement dans mon lit, ait lancé le DVD et ait fait un bond dans le temps afin de revoir celui qui est considérer comme étant le tout meilleur film des Chevaliers du Zodiaque.
Il est tout de même curieux de constater a quel point, parfois, l’on a l’impression que la dernière fois que l’on avait vu une œuvre, c’était hier ; or, dans le cas présent, ce n’était absolument pas le cas, pourtant, dès les premiers instants, cette rencontre entre Saori et son frère, Abel, avec la musique qui accompagne la scène et que je n’avais pas oublier, c’était comme si j’étais revenu vingt ans en arrière, que j’étais a nouveau un adolescent, et que Les Chevaliers du Zodiaque étaient toujours diffusés a la télévision. Bien évidement, le fait que j’ai vu moult fois cette œuvre y ait pour quelque chose : Les Guerriers d’Abel, et malgré tout le temps qui s’est écoulé, je connais toutes les scènes, toutes les répliques et même la bande originale par cœur, et franchement, quel plaisir de le revoir à nouveau. Car contrairement aux autres films de Saint Seiya – un premier très moyen, un second pas mal et un dernier franchement mauvais – Les Guerriers d’Abel, en sachant être réaliste car bon, ce n’est pas non plus un chef d’œuvre absolu, est un sacré moment de bravoure qui, sur une soixante dix minutes, va voir, pour la énième fois, nos Chevaliers de bronze affronter une nouvelle menace qui en veut a leur très cher Athéna et, accessoirement, a la Terre. Mais quelle menace : n’y plus ni moins qu’un Dieu, un certain Abel inconnus au panthéon grec mais peu importe et ses guerriers porteur, je cite, de l’habit sacrée, trois Chevaliers assez balèzes avec, en tête de lice, Atlas, charismatique en diable. Ajoutez à cela les Chevaliers d’Or décédés lors de la bataille du Sanctuaire et vous obtenez un cocktail explosif où tout le monde va se taper dessus joyeusement au milieu de temples grecs en ruines, ou certains vont se prendre des raclées monumentales (la plus part du temps par le fameux Atlas), où les combats qui autrefois duraient trois épisodes de la série régulière sont ici expédiés en quelques secondes mais le tout avec une telle maitrise de la mise en scène, de l’intensité dramatique et des bons sentiments propres a la série que le fan ne peux qu’être aux anges. Et si en plus, l’on ajoute a cela une qualité graphique supérieure a celle de la série, avec des jeux de lumières parfois superbes et surtout, véritable petite cerise sur le gâteau, une bande originale héroïque en diable, et surtout, d’une incontestable qualité, et vous obtenez au final un véritable bijou dont on ne se lasse pas.
Bien évidement, j’ai conscience que pour moi, et je pense que cela doit être pareil pour ceux de ma génération qui sont fans des Chevaliers du Zodiaque, l’effet nostalgie joue à fond, que l’on est du coup plus clément, que l’on passera rapidement l’éponge sur pas mal de choses que l’on n’aurait pas louper par ailleurs, mais bon, même ainsi, sans que, comme je l’ai déjà dit, cela soit un chef d’œuvre, il me semble incontestable que Les Guerriers d’Abel est tout de même un sacré bon film. Bien évidement, pour les fans, et uniquement pour les fans, les autres, dubitatifs devant la chose, n’y trouveront aucun intérêt. Mais si l’on aime, alors là, quel bonheur ; d’ailleurs, franchement, même la version française toute pourrie où l’on n’y comprend pas grand-chose – que ce soit les dialogues incompréhensibles ou tronqués ou les personnages qui changent de nom comme Camus qui devient Camille – et qui est plus risible qu’autre chose, est devenu culte ; c’est tout dire !