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samedi 24 septembre 2011

Les cahiers de Science & Vie n°105 : La sorcellerie et les sciences occultes



Des nombreuses revue que je peux suivre au fil des ans, il me parait indéniable (et mes articles sont la pour le confirmer) que celle, finalement, qui a ma préférence, est incontestablement Les cahiers de Science & Vie, ce qui, au demeurant, est assez jouissif quand j’y pense. Etant un grand amoureux de la lecture, sous toutes ses formes, depuis que je suis en âge de savoir lire, j’ai depuis longtemps éprouvé une espèce de répulsion vis-à-vis de la revue que tout le monde connaît, Science & Vie ; au départ, et au vu de mon intérêt pour ce que je nommerais les phénomènes inexpliqués (Mulder, sort de ce corps !), Science & Vie, c’était un petit peu l’ennemi, le symbole de la science officielle etc. Ayant un peu évolué – j’espère dans le bon sens – depuis, je ne vois certes plus cette revue comme un quelconque symbole de la propagande officielle (n’empêche, qu’est ce que je pouvais être con) mais même ainsi, et malgré de multiples essais, je n’y arrive décidément pas avec ce magazine : est-il trop complexe pour mon pauvre petit cerveau, y suis-je allergique ? Je ne sais pas, mais ce qui est sur, c’est que Science & Vie, ce n’est pas le magazine que j’emmènerais avec moi en vacances. Curieusement, son numéro « frère », ces fameux Cahiers de Science & Vie, et ben, franchement, j’adore, je suis fan ; est ce le fait que chaque numéro soit consacré a un seul et unique dossier ? Il y a bien évidement beaucoup de cela, d’ailleurs, j’ai put au fil de mes billets, vous l’avoir déjà dit. Mais ce n’est pas tout, il y a également la qualité de ces dits dossiers, de ces excellents articles ; après tout, il suffit de relire mon post consacré au dernier numéro paru de cette revue, Aux origines du Sacré et des Dieux, pour s’en convaincre. Mais aujourd’hui, c’est d’un numéro bien plus ancien, puisque datant de 2008 déjà (comme le temps passe) que je vais vous entretenir :

Les cahiers de Science & Vie n°105
La sorcellerie et les sciences occultes
Juin, juillet 2008

Au sommaire :

La sorcellerie et les sciences occultes
- Edito : La sorcière, l’alchimiste et l’astrologue
- Les rituels de magie sous toutes les cultures
- La magie, son langage, ses lois - Interview de Pascal Sanchez
- Le savant et sa vision du monde

I - La sorcellerie
- Le quotidien sous le signe du charme
- Satan entre dans la danse
- Le démon ou la science du mal
- Comment la sorcellerie devint un signe d'exception?
- Le procès de Janet Cock
- Les historiens face aux bûchers
- Le profil d'une sorcière
- La revanche des sceptiques
- Jean Wier : ne brûlez pas les sorcières
- Un retour en force de la sorcellerie ?
- Satan parmi nous ?
- Le pouvoir des mots
- La sorcellerie moderne, une affaire de pouvoir

II - Les sciences occultes
- L'alchimie, une science occulte ?
- L'art de deviner le futur
- L'alchimie à l'origine de la chimie
- Le profil d'un alchimiste
- L'astrologie et l'astronomie à la croisée des trajectoires
- Le profil d'un astrologue
- Comment nait une science ? Interview de Gérard Simon

La sorcellerie et les sciences occultes, tout un programme et un titre – avouons le – assez racoleur (comme le sujet) pour attirer le badaud adepte de la chose qui ne pouvait que se jeter sur ce cent cinquième numéro des Cahiers de Science & Vie. Bien évidement, je ne peux nier que la sorcellerie, cela n’a rien d’original en soit et que c’est un sujet régulièrement traité par la presse spécialisé ou non, du coup, le principal point faible lorsque l’on se retrouve devant un magazine qui en traite, c’est le risque de ne rien apprendre de neuf sur la chose. Et, personnellement, en décidant de relire ce numéro – histoire de passer le temps, j’aime bien avoir toujours une revue sous le coude – je dois reconnaître que je n’étais pas exceptionnellement emballer, surtout que je ne gardais pas un grand souvenir de ma précédente lecture, d’il y a trois ans. Pourtant, tout ce que j’ai put dire, précédemment, sur Les cahiers de Science & Vie, que ce soit en préambule de cet article ou dans d’autres articles, est toujours valable : oui, la qualité est belle et bien présente, oui, l’on sent que les auteurs se sont livrés a un excellent travail et je ne peux que les louer pour cela, de même, je reconnais sans problèmes que j’ai put apprendre (ou plutôt réapprendre) certaines choses que je ne connaissais pas – en particulier sur l’alchimie et ses origines – mais a aucun moment, je n’ai ressentit le plaisir et encore moins l’intérêt que j’ai put éprouver en d’autres occasions, d’autres lectures, et cela, tout bonnement, c’est dut au fait, comme je vous l’ai dit, que la sorcellerie étant un sujet tellement rabâcher depuis une éternité, qu’au final, il est difficile, quoi que l’on fasse, de passionner le lecteur qui, malheureusement pour lui, se trouve ici en terrain plus que familier. Du coup, que dire de ce numéro ? Si vous êtes un parfait néophyte sur la sorcellerie, il est incontestable que celui-ci est fait pour vous ; ce n’est certes pas ce que vous pouvez trouvez de plus complet sur le sujet, mais au moins, de part sa qualité, il ne vous décevra pas. Par contre, si comme moi, vous êtes un vieux briscard habitué de la chose, la lecture de ce numéro des Cahiers de Science & Vie est loin d’être indispensable. Certes, il ne vous décevra pas, mais vu qu’il ne vous passionnera pas non plus, enfin, pas plus que ca, je pense que si vous ne l’avez pas, autant utiliser votre argent pour vous procurer un numéro traitant d’un sujet moins convenu qui lui, attirera plus votre attention.

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