NARCOS
MEXICO – SAISON 2
Plusieurs
mois après les arrestations de Don Neto et Caro, Félix fête son quarantième
anniversaire en compagnie de tous les parrains qui sont sous ses ordres. A l’occasion
de la soirée, Félix rencontre Pacho Herrera, membre du Cartel de Cali, afin de
demander le paiement de leurs dettes… Herrera rejette sa demande en invoquant
l'augmentation des saisies due au fait que les Américains l'ont ciblé après
l'exécution de Camarena. L'agent de la DEA, Walt Breslin, débute, lui,
l'opération Leyenda en kidnappant
Delgado, le médecin qui a aidé à torturer Kiki Camarena en le gardant éveillé
avec de l'adrénaline, et en forçant le médecin à donner le nom du tortionnaire,
Sergio Verdín, un agent de la DFS. L'équipe de Breslin kidnappe ensuite Verdín
dans les rues lors d'une fusillade…
Narcos Mexico – Saison 2
Réalisation
: Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Scénario
: Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Musique : Pedro
Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame,
Policier, Thriller
Titre
en vo : Narcos Mexico – Season 2
Pays
d’origine : États-Unis, Mexique
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 13 février 2020
Langue
d'origine : anglais, espagnol
Nombre
d’épisodes : 10 x 58 minutes
Casting :
Diego
Luna : Félix Gallardo
Scoot
McNairy : Walt Breslin
Gerardo
Taracena : Pablo Acosta
José
María Yazpik : Amado Carrillo
Fuentes
Alfonso
Dosal : Benjamín
Arellano Félix
Mayra
Hermosillo : Enedina
Arellano Felix
Alejandro
Edda : Joaquin « El Chapo » Guzman
Sosie
Bacon : Mimi
Teresa
Ruiz : Isabella
Bautista
Clark
Freeman : Ed Heath
Jero
Medina : Ossie Mejia
Alberto
Zeni : Amat Palacios
Miguel
Rodarte : Danilo Garza
Matt
Biedel : Daryl Petski
Andrés
Almeida : Cochiloco
Gorka
Lasaosa : Héctor Palma
Salazar
Alberto
Ammann : Pacho Herrera
Milton
Cortés : Rubén Zuno
Arce
Jesús
Ochoa : Juan
Nepomuceno Guerra
Julio
Cesar Cedillo : Guillermo
González Calderoni
Joaquín
Cosio : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo
Tenoch
Huerta : Rafael Caro
Quintero
Mon
avis : Indéniablement, avec du recul, Narcos
restera comme étant l’une des séries les plus marquantes de ces dernières
années : abordant, à la base, la montée et la chute de Pablo Escobar, sans
nul doute le narcotrafiquant le plus célèbre de l’histoire, celle-ci revint
pour une troisième
saison où, Escobar mort, le Cartel de Cali avait droit aux honneurs. Et
puis, nous pensions en rester là, jusqu’à ce que, fin 2018, un certain Narcos
Mexico ne pointe le bout de son nez, tout en nous prouvant que la
délocalisation de la Colombie au Mexique n’avait guère nuit à la série, loin de
là. Forcément, aussi intéressant fut-il, Félix Gallardo ne possédait pas le
charisme d’Escobar, mais bon, comme la troisième saison de Narcos nous le rappelait bien : au-delà d’un homme, cette
série souhaitait revenir sur l’histoire des narcotrafiquants des quatre
dernières décennies ; bref, il y avait de quoi faire et ce fut donc avec
une impatience non négligeable que j’ai attendu cette seconde saison de Narcos Mexico, une saison qui, non
seulement, confirma tout le bien que je pensais de sa devancière, mais qui, en
plus, renoua allègrement avec les heures de gloire de la franchise Narcos, rien que ça ! Car bon,
comment dire… il n’y a rien que de plus magnifique que de suivre le destin d’un
homme, sa soif de pouvoir, de richesses, sa montée en puissance et puis, d’assister
à sa chute. Cet homme, bien entendu, il s’agit de Félix Gallardo, alors au
sommet de sa puissance dans cette seconde saison et qui, comme chacun sait, ou
pas, finira bien mal. Ainsi, le synopsis était tout trouver avec une figure
charismatique, d’anciennes têtes qui prenaient de l’importance – et, justement,
dans cette nouvelle saison, les anciens faires valoir occupent enfin une place
de premier choix – et, accessoirement, la célèbre opération Leyenda montée par la DEA et qui ne
souhaitait qu’une seule chose : venger la mort horrible de leur agent,
Kiki Camarena. Bref, c’est tout simplement passionnant pour ne pas dire
captivant, comme avaient put l’être les anciennes saisons de Narcos. D’ailleurs, on ne change pas une
formule qui gagne : casting irréprochable, narration impeccable qui alterne
entre une partie historique et une autre plus ou moins romancée, sans oublier,
bien sur, une reconstitution proche de la perfection. Certes, il y aurait bien
deux ou trois petites choses à redire sur l’ensemble, mais bon, rien de grave
et pas de quoi bouder son plaisir devant cette seconde saison de Narcos Mexico. Reste, maintenant, une
seule question, primordiale selon moi : quid, donc, d’une troisième saison ?
Franchement, au vu de l’historique de tout ce petit monde, c’est une nécessité,
alors, vivement une suite !
Points
Positifs :
-
Une des meilleures saisons de Narcos
depuis ses débuts et qui, sincèrement, renoue allègrement avec les heures de
gloire de la série. Il faut dire que le destin de Félix Gallardo et de ses
sbires est tout bonnement captivant et qu’il est presque impossible de
décrocher avant d’arriver au dernier épisode !
-
Un Gallardo plus puissant que jamais et qui finira par tomber de bien haut, des
seconds rôles enfin à la hauteur et qui s’avèrent charismatiques – d’ailleurs, hâte
de les retrouver – et des agents de la DEA qui auront bien du mal au beau
milieu de tout ce monumental bordel qu’était le Mexique des années 80 !
Bref, on ne s’ennui pas une seule seconde !
-
On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté
historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur
– et qui reste toujours aussi efficace.
-
Mine de rien, que l’on soit passionné, ou pas, par l’histoire des
narcotrafiquants, tout cela est terriblement passionnant !
-
Un certain coté mélancolique qui transparait, tout au long de la saison.
-
Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs
sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent.
-
Le plaisir de retrouver, a quelques reprises, l’inimitable Pacho !
-
Le générique, toujours aussi parfait !
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines
libertés prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais
bon, cela reste une œuvre de fiction avant toute chose.
-
Dommage qu’il n’y ait pas eu un ou deux épisodes supplémentaires. Je pense qu’il
y avait de quoi faire un peu plus…
Ma
note : 8,5/10
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