vendredi 21 décembre 2018

NARCOS MEXICO – SAISON 1


NARCOS MEXICO – SAISON 1

Dans les années 80, Félix Gallardo prend la tête du cartel de Guadalajara. Son but est alors d'en faire un véritable empire en rassemblant les différents trafiquants indépendants. Lorsque l'agent de la DEA, Kiki Camarena, quitte la Californie pour le Mexique afin d'arrêter Gallardo, il se rend vite compte que sa tâche sera bien plus difficile que prévu. Alors qu'il s'enlise dans sa mission, une série d'évènements tragiques se produit, affectant ainsi le commerce de la drogue et la guerre contre celle-ci.


Narcos Mexico – Saison 1
Réalisation : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Scénario : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos Mexico – Season 1
Pays d’origine : États-Unis, Mexique
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 16 novembre 2018
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 58 minutes

Casting :
Michael Peña : Enrique « Kiki » Camarena
Diego Luna : Félix Gallardo
Matt Letscher : James Kuykendall
Tenoch Huerta : Rafael Caro Quintero
Joaquín Cosío : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo
Teresa Ruiz : Isabella Bautista
Alyssa Diaz : Mika Camarena
José María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
Alejandro Edda : Joaquín « El Chapo » Guzmán
Aaron Staton : Butch Sears
Alfonso Dosal : Benjamín Arellano Félix
Clark Freeman : Ed Heath
Ernesto Alterio : Salvador Osuna Nava
Fermin Martinez : Juan José « El Azul » Esparragoza Moreno
Fernanda Urrejola : Maria Elvira
Gerardo Taracena : Pablo Acosta
Gorka Lasaosa : Hector Palma
Guillermo Villegas : Sammy Alvarez
Horacio Garcia Rojas : Tomas Morlet
Jackie Earle Haley : Jim Ferguson
Lenny Jacobson : Roger Knapp
Manuel Masalva : Ramón Arellano Félix
Tessa Ia : Sofia Conesa
Yul Vazquez : John Gavin
Scoot McNairy : Walt Breslin
Wagner Moura : Pablo Escobar
Alberto Ammann : Pacho Herrera
Francisco Denis : Miguel Rodriguez Orejuela
Pepe Rapazote : Chepe Santacruz Londono
Jorge A. Jimenez : Poison
Julián Díaz : El Negro ou « Blackie »

Mon avis : En fin d’année dernière, j’avais eu le plaisir – avec un retard, comme cela m’arrive souvent par ailleurs – de découvrir une série qui aura fait beaucoup parler d’elle depuis quelques années, Narcos. Un peu méfiant au départ, car je n’ai jamais été fan de ce genre d’œuvres sur les trafiquants ou la mafia, ce fut avec un plaisir certain que je me suis aperçu que non seulement, mes craintes étaient infondées, mais que, surtout, Narcos était une sacrée bonne série – au point que celle-ci soit, a mes yeux, la série de l’année 2017. Trois saisons avalées rapidement plus tard, je n’avais plus qu’à attendre la suite, oui, cette fameuse suite qui allait nous faire quitter la Colombie pour le Mexique, autre terre de narcotrafiquants qui, il faut le reconnaitre, méritaient amplement que l’on s’attarde sur leur cas. Alors bien entendu, le dépaysement pour le Mexique risquait d’en perturber plus d’un : exit Javier Peña et compagnie – je ne parle même pas d’Escobar, figure marquante de la série et mort à la fin de la seconde saison – et si, effectivement, il nous faut un petit temps d’adaptation, histoire de savoir qui est qui et de se familiariser aux nouveaux protagonistes ainsi qu’aux enjeux, une fois que l’on est rentrer dans le vif de l’intrigue, force est de constater que ce Narcos Mexico s’avère être un pur régal ! Car bon, comment dire, même sans la figure charismatique de Pablo Escobar – dont l’absence avait déjà pesé lors de la troisième saison – il est clair que l’histoire de la montée en puissance des cartels de drogues mexicains est tout aussi intéressante que celle de leurs compères colombiens. Surtout que, comme ce fut le cas depuis les débuts de la série, on retrouve non seulement un casting haut en couleur et qui est pour beaucoup pour la réussite de l’ensemble, mais aussi, une narration impeccable qui, entre partie historique et partie plus ou moins romancée, ne peut que tenir en haleine le spectateur jusqu’au dernier épisode. Bref, si l’on pouvait avoir quelques doutes quand a ce Narcos Mexico, cette première saison – car oui, ce n’est que le début – les aura totalement balayés, ce, de fort belle manière, au point même que, une fois le générique de fin du dernier épisode survenu, notre seule envie est de découvrir la suite, bien entendu !


Points Positifs :
- Avec cette délocalisation de la Colombie au Mexique, on était en droit d’éprouver quelques craintes quand à l’avenir de Narcos or, fort heureusement, il n’en est rien et cette première saison de Narcos Mexico s’avère être la digne devancière de ses devancières !
- On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur – et malgré le changement de pays, le spectateur, une fois familiarisé par les nouvelles têtes et les enjeux en cours, est rapidement en terrain familier, pour son plus grand plaisir.
- Indéniablement, l’histoire des narcotrafiquants mexicains est tout aussi passionnante que celle de leurs compères colombiens, même s’il n’y a pas une figure aussi charismatique que Pablo Escobar. Mais bon, connaitre les origines du Cartel de Guadalajara, ma foi, cela vaut le détour !
- Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent. Petite mention spéciale à Michael Peña et Diego Luna.
- Le petit clin d’œil aux fans de la première heure avec la rencontre entre Félix Gallardo et Pablo Escobar !
- Le générique, toujours aussi parfait !

Points Négatifs :
- Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines libertés prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais bon, cela reste une œuvre de fiction avant toute chose.
- Comme je l’avais dit lors de ma critique de la troisième saison de Narcos, personne ne remplace Pablo Escobar, même si je dois reconnaitre que Félix Gallardo gagne en consistance au fil des épisodes. De même, il nous manque Javier Peña – mais bon, il était en Colombie au même moment.

Ma note : 8/10

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