PULP
FICTION
Dans
un café restaurant de Los Angeles, dans la matinée, un couple de jeunes
braqueurs, Pumpkin et Yolanda, discutent des risques que comporte leur
activité. Ils se décident finalement à attaquer le lieu, afin de pouvoir
dévaliser à la fois l'établissement et les clients. Deux truands, Jules
Winnfield et son ami Vincent Vega, qui revient d'Amsterdam, ont pour mission de
récupérer une mallette au contenu mystérieux et de la rapporter à Marsellus
Wallace, leur patron. Avant de commencer leur affaire, ils discutent de tout et
de rien (les différences entre la vie en Europe et aux États-Unis, les
hamburgers, le massage des pieds…) et Vincent confie à Jules que Marsellus l'a
chargé de tenir compagnie à sa femme Mia pour une soirée. Ils interrompent
ensuite le petit déjeuner de petits escrocs, Brett et Roger, qui ont
vraisemblablement tenté de doubler Marsellus. Ils récupèrent la mallette et,
comme à son habitude, Jules cite un passage de La Bible (dans Le Livre
d'Ézéchiel) avant de tuer Brett.
Pulp Fiction
Réalisation : Quentin
Tarantino
Scénario : Quentin
Tarantino et Roger Avary
Musique : Music from the Motion Picture Pulp Fiction
Production : Miramax
Films, Jersey Films, A Band Apart
Genre : Film
de Gangsters
Titre
en vo : Pulp Fiction
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 14 octobre 1994
Durée : 154
mn
Casting
:
John
Travolta : Vincent Vega
Samuel
L. Jackson : Jules
Winnfield
Bruce
Willis : Butch Coolidge
Uma
Thurman : Mia Wallace
Ving
Rhames : Marsellus Wallace
Harvey
Keitel : Winston Wolfe
Tim Roth : Ringo alias Pumpkin
Amanda Plummer : Yolanda
Maria de Medeiros : Fabienne
Eric Stoltz : Lance
Rosanna
Arquette : Jody
Quentin
Tarantino : Jimmie Dimmick
Christopher
Walken : Le capitaine Koons
Peter
Greene : Zed
Duane
Whitaker : Maynard
Paul
Calderon : Paul
Bronagh Gallagher : Trudi
Angela Jones : Esmarelda Villalobos
Steve Buscemi : Buddy Holly
Phil LaMarr : Marvin
Frank Whaley : Brett
Burr
Steers : Roger
Julia
Sweeney : Raquel
Stephen
Hibbert : La Crampe (The Gimp)
Mon avis : Plus
de vingt ans après sa sortie (comme le temps passe vite), que pourrais-je dire
de plus au sujet de ce Pulp Fiction,
film culte pour beaucoup, sur lequel tout fut dit, ou presque (accessoirement,
des louanges) et qui confirma définitivement le talent d’un certain Quentin
Tarantino, réalisateur fantasque et, surtout, véritable amoureux du septième
art sous toutes ses formes ? Pour être tout a fait franc, pas grand-chose,
a moins de dévoiler mes sentiments personnels a l’égard de ce long métrage. En
effet, pour la petite histoire, hier soir, ce n’était que la seconde fois (et
oui) que je regardais Pulp Fiction,
et, je ne m’en cache pas, la première, il y a près de deux décennies, ne m’avait
pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant, en prenant de l’âge et en me lançant
dans la découverte d’autres œuvres du sieur Tarantino – Kill Bill
Volume 1 et 2,
Inglorious
Basterds et Django
Unchained – j’ai commencer a l’apprécier de plus en plus, reconnaissant
son immense talent pour nous livrer des films personnels, véritables hommages,
a chaque fois, a d’obscurs longs métrages ou a des genres tombés depuis en désuétude.
Du coup, revoir Pulp Fiction était on
ne peut plus logique : j’étais passé a coté a 20 ans, il ne pouvait en être
qu’autrement qu’a 40. Et, bien sur, je ne m’étais pas tromper… Alors bien
entendu, désormais, regarder un film dont les scènes ne se déroulent pas dans l’ordre
chronologique n’est plus un problème, me taper des dialogues interminables mais
savoureux non plus, quant a la violence et l’humour particulier de ces films, c’est
plus un plaisir qu’autre chose depuis longtemps. Bref, désormais apte a
apprécier Pulp Fiction comme il le
méritait, j’ai effectivement savouré ce film, tant au niveau des dialogues, de
la mise en scène et des multiples références qui le parsèment, et qui, bien
entendu, sont archi-connues. Et puis, tout de même, quel casting en or :
John Travolta et Samuel L. Jackson en tueurs sympathiques, Bruce Willis en
boxeur tocard, Uma Thurman survoltée, Harvey Keitel tout bonnement excellent,
Maria de Medeiros complètement cruche et tous les autres ; force est de
constater que Tarantino a sut bien s’entourer et leur offrir des rôles, souvent
étonnants, mais qui leur vont si bien. Que de louanges, donc, pour ce Pulp Fiction, méritées désormais que j’ai
put réviser mon opinion, cependant, et au risque d’en choquer plus d’un, peut-être
parce que je n’ai jamais été un grand fan des films de gangsters, je garde une préférence
notable pour Kill Bill, qui, de mon
point de vu, est le maitre étalon de la filmographie de Tarantino ; après,
bien entendu, cela reste mon avis personnel…
Points
Positifs :
- Pulp Fiction est un film culte bourré d’acteurs
cultes, de scènes cultes, d’une bande son culte et de dialogues qui le sont
tout autant ; sur ce point, il n’y a rien a redire et force est de
constater que oui, mille fois oui, c’est l’un des films les plus marquants des
années 90 et qu’il y eut un avant et un après Pulp Fiction.
-
Un casting tout simplement excellent, bourré de têtes d’affiches et qui, pour
certains, n’hésitent pas a jouer des rôles a contre-emploi, mais le tout, avec
un immense talent.
-
Encore aujourd’hui, John Travolta, peut remercier Quentin Tarantino de l’avoir sorti
du placard et de lui avoir redonné un second souffle – dommage que ses délires
scientologues aient tout gâché par la suite.
-
Ces dialogues, cet humour : comme tous les films du maitre, c’est un
véritable délice !
-
Une mise en scène et un désordre chronologique qui peuvent perturber lorsque l’on
n’est pas habituer mais qui collent tellement bien à l’œuvre, au final.
-
Véritable hommage aux films de gangsters, bourrés de références culturelles et,
bien sur, une bande son désormais culte.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, et cela est valable pour tous les films de Tarantino, c’est tout
de même assez spécial et bien des spectateurs n’accrocherons pas a ces scènes
qui ne sont pas proposées dans un ordre chronologique, cette extrême violence, cet
humour particulier et ces dialogues interminables ; après, c’est soit on
déteste, soit on adore. Pas de demi-mesure avec Tarantino.
-
Dans la filmographie de Tarantino, j’ai des préférences pour Kill Bill ou Django ; après, c’est peut-être plus une affaire de gouts
personnels, n’étant pas un grand fan des films de gangsters, même s’ils sont
sympathiques comme ici.
Ma
note : 8,5/10
2 commentaires:
Et LA grande question du film: Qu'y a-t-il dans la malette?
Oui, une grande énigme et toutes les hypothèses, même les plus loufoques, pourraient convenir...
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