vendredi 23 janvier 2015

PULP FICTION


PULP FICTION

Dans un café restaurant de Los Angeles, dans la matinée, un couple de jeunes braqueurs, Pumpkin et Yolanda, discutent des risques que comporte leur activité. Ils se décident finalement à attaquer le lieu, afin de pouvoir dévaliser à la fois l'établissement et les clients. Deux truands, Jules Winnfield et son ami Vincent Vega, qui revient d'Amsterdam, ont pour mission de récupérer une mallette au contenu mystérieux et de la rapporter à Marsellus Wallace, leur patron. Avant de commencer leur affaire, ils discutent de tout et de rien (les différences entre la vie en Europe et aux États-Unis, les hamburgers, le massage des pieds…) et Vincent confie à Jules que Marsellus l'a chargé de tenir compagnie à sa femme Mia pour une soirée. Ils interrompent ensuite le petit déjeuner de petits escrocs, Brett et Roger, qui ont vraisemblablement tenté de doubler Marsellus. Ils récupèrent la mallette et, comme à son habitude, Jules cite un passage de La Bible (dans Le Livre d'Ézéchiel) avant de tuer Brett.


Pulp Fiction
Réalisation : Quentin Tarantino
Scénario : Quentin Tarantino et Roger Avary
Musique : Music from the Motion Picture Pulp Fiction
Production : Miramax Films, Jersey Films, A Band Apart
Genre : Film de Gangsters
Titre en vo : Pulp Fiction
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 14 octobre 1994
Durée : 154 mn

Casting :
John Travolta : Vincent Vega
Samuel L. Jackson : Jules Winnfield
Bruce Willis : Butch Coolidge
Uma Thurman : Mia Wallace
Ving Rhames : Marsellus Wallace
Harvey Keitel : Winston Wolfe
Tim Roth : Ringo alias Pumpkin
Amanda Plummer : Yolanda
Maria de Medeiros : Fabienne
Eric Stoltz : Lance
Rosanna Arquette : Jody
Quentin Tarantino : Jimmie Dimmick
Christopher Walken : Le capitaine Koons
Peter Greene : Zed
Duane Whitaker : Maynard
Paul Calderon : Paul
Bronagh Gallagher : Trudi
Angela Jones : Esmarelda Villalobos
Steve Buscemi : Buddy Holly
Phil LaMarr : Marvin
Frank Whaley : Brett
Burr Steers : Roger
Julia Sweeney : Raquel
Stephen Hibbert : La Crampe (The Gimp)

Mon avis : Plus de vingt ans après sa sortie (comme le temps passe vite), que pourrais-je dire de plus au sujet de ce Pulp Fiction, film culte pour beaucoup, sur lequel tout fut dit, ou presque (accessoirement, des louanges) et qui confirma définitivement le talent d’un certain Quentin Tarantino, réalisateur fantasque et, surtout, véritable amoureux du septième art sous toutes ses formes ? Pour être tout a fait franc, pas grand-chose, a moins de dévoiler mes sentiments personnels a l’égard de ce long métrage. En effet, pour la petite histoire, hier soir, ce n’était que la seconde fois (et oui) que je regardais Pulp Fiction, et, je ne m’en cache pas, la première, il y a près de deux décennies, ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant, en prenant de l’âge et en me lançant dans la découverte d’autres œuvres du sieur Tarantino – Kill Bill Volume 1 et 2, Inglorious Basterds et Django Unchained – j’ai commencer a l’apprécier de plus en plus, reconnaissant son immense talent pour nous livrer des films personnels, véritables hommages, a chaque fois, a d’obscurs longs métrages ou a des genres tombés depuis en désuétude. Du coup, revoir Pulp Fiction était on ne peut plus logique : j’étais passé a coté a 20 ans, il ne pouvait en être qu’autrement qu’a 40. Et, bien sur, je ne m’étais pas tromper… Alors bien entendu, désormais, regarder un film dont les scènes ne se déroulent pas dans l’ordre chronologique n’est plus un problème, me taper des dialogues interminables mais savoureux non plus, quant a la violence et l’humour particulier de ces films, c’est plus un plaisir qu’autre chose depuis longtemps. Bref, désormais apte a apprécier Pulp Fiction comme il le méritait, j’ai effectivement savouré ce film, tant au niveau des dialogues, de la mise en scène et des multiples références qui le parsèment, et qui, bien entendu, sont archi-connues. Et puis, tout de même, quel casting en or : John Travolta et Samuel L. Jackson en tueurs sympathiques, Bruce Willis en boxeur tocard, Uma Thurman survoltée, Harvey Keitel tout bonnement excellent, Maria de Medeiros complètement cruche et tous les autres ; force est de constater que Tarantino a sut bien s’entourer et leur offrir des rôles, souvent étonnants, mais qui leur vont si bien. Que de louanges, donc, pour ce Pulp Fiction, méritées désormais que j’ai put réviser mon opinion, cependant, et au risque d’en choquer plus d’un, peut-être parce que je n’ai jamais été un grand fan des films de gangsters, je garde une préférence notable pour Kill Bill, qui, de mon point de vu, est le maitre étalon de la filmographie de Tarantino ; après, bien entendu, cela reste mon avis personnel…


Points Positifs :
Pulp Fiction est un film culte bourré d’acteurs cultes, de scènes cultes, d’une bande son culte et de dialogues qui le sont tout autant ; sur ce point, il n’y a rien a redire et force est de constater que oui, mille fois oui, c’est l’un des films les plus marquants des années 90 et qu’il y eut un avant et un après Pulp Fiction.
- Un casting tout simplement excellent, bourré de têtes d’affiches et qui, pour certains, n’hésitent pas a jouer des rôles a contre-emploi, mais le tout, avec un immense talent.
- Encore aujourd’hui, John Travolta, peut remercier Quentin Tarantino de l’avoir sorti du placard et de lui avoir redonné un second souffle – dommage que ses délires scientologues aient tout gâché par la suite.
- Ces dialogues, cet humour : comme tous les films du maitre, c’est un véritable délice !
- Une mise en scène et un désordre chronologique qui peuvent perturber lorsque l’on n’est pas habituer mais qui collent tellement bien à l’œuvre, au final.
- Véritable hommage aux films de gangsters, bourrés de références culturelles et, bien sur, une bande son désormais culte.

Points Négatifs :
- Bien entendu, et cela est valable pour tous les films de Tarantino, c’est tout de même assez spécial et bien des spectateurs n’accrocherons pas a ces scènes qui ne sont pas proposées dans un ordre chronologique, cette extrême violence, cet humour particulier et ces dialogues interminables ; après, c’est soit on déteste, soit on adore. Pas de demi-mesure avec Tarantino.
- Dans la filmographie de Tarantino, j’ai des préférences pour Kill Bill ou Django ; après, c’est peut-être plus une affaire de gouts personnels, n’étant pas un grand fan des films de gangsters, même s’ils sont sympathiques comme ici.

Ma note : 8,5/10

2 commentaires:

Marc Gendarme a dit…

Et LA grande question du film: Qu'y a-t-il dans la malette?

Feanor a dit…

Oui, une grande énigme et toutes les hypothèses, même les plus loufoques, pourraient convenir...