lundi 19 janvier 2015

CONTAGION


CONTAGION

Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on cache la vérité à la population…


Contagion
Réalisation : Steven Soderbergh
Scénario : Scott Z. Burns
Musique : Cliff Martinez
Production : Double Feature Films, Participant Media, Imagenation Abu Dhabi FZ, Regency Enterprises et Warner Bros.
Genre : Thriller, Anticipation, Action
Titre en vo : Contagion
Pays d'origine : États-Unis, Émirats Arabes Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 9 septembre 2011
Durée : 106 mn

Casting :
Matt Damon : Mitch Emhoff
Kate Winslet : Docteur Erin Mears
Marion Cotillard : Docteur Leonora Orantes
Gwyneth Paltrow : Beth Emhoff
Jude Law : Alan Krumwiede
Laurence Fishburne : Docteur Ellis Cheever
Jennifer Ehle : Docteur Ally Hextall
John Hawkes : Roger
Elliott Gould : Docteur Ian Sussman
Demetri Martin : Docteur David Eisenberg
Monique Gabriela Curnen : Lorraine Vasquez
Sanaa Lathan : Aubrey Cheever
Armin Rohde : Damian Leopold
Bryan Cranston : Lyle Haggerty

Mon avis : Les films catastrophes plaisent énormément au grand public et ce, depuis longtemps, d’ailleurs, je ne m’en cache pas, nombreux sont les longs métrages du genre que j’apprécie et je ne me lasse pas de voir et revoir certains d’entre eux. Cependant, il arrive, un peu trop souvent à mon gout, que l’on ait droit à de sacrets navets ; Prédictions et Le Jour d’après en étant de parfaits exemples. Rassurez vous tout de suite, Contagion n’entre pas dans cette catégorie, cependant, n’ayez pas trop d’espoir, ce n’est pas non plus un grand film non plus… Pourtant, tous les éléments étaient en place pour qu’il en soit autrement, en effet, déjà, le synopsis de départ, la propagation d’un virus mortel qui ravage l’humanité était intéressant ; certes, déjà utilisé au cinéma, mais néanmoins pertinent surtout au vu de l’actualité de l’époque qui se remettait tout juste de l’épidémie de grippe H1N1 de 2009, heureusement, moins dangereuse que prévue. Ensuite, force est de constater que le casting était pour le moins royal et renvoyait a ceux de films comme La Tour Infernale et son best-of de têtes d’affiches des années 70. De plus, le traitement du scénario, qui s’attardait sur la destinée de plusieurs protagonistes sans qu’il y ait de véritables héros ainsi que le coté réaliste de l’ensemble était un point hautement positif a porter au crédit de ce Contagion. Sauf que… sauf que, hélas, tout cela est gâché pour deux raisons principalement : premièrement, la durée, bien trop courte, deuxièmement, une fin que l’on ne peut que qualifier que comme étant bâclée. La durée d’abord : Contagion est court, beaucoup trop court et, forcément, à force de multiplier les protagonistes, certains sont perdus en route ou peu développés ; pire, soit certaines scènes ont été coupées au montage, soit le réalisateur à oublier certaines intrigues, de quoi être légèrement dubitatif sur le coup. Et là, forcément, on en vient à la fin, bâclée : c’est bien de nous montrer l’origine de l’épidémie, mais bon, entre raccourcis et oublis, il n’y avait pas de quoi nous pondre quelque chose de plus correct ? Dommage car, du coup, malgré un bon synopsis de départ et une intrigue glaçante, tous ces défauts font qu’au final, Contagion rate un peu le coche, apparaissant comme étant trop moyen pour marquer les esprits, comme quoi, parfois, il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées et un casting cinq étoiles, encore faut-il que la mayonnaise prenne…


Points Positifs :
- Un postulat de départ loin d’être original – une humanité décimée par un virus mortel, c’est du vu et du revu – mais qui n’en reste pas moins intéressant.
- Le traitement, extrêmement réaliste de l’ensemble, apporte un plus indéniable au film : nom des organisations de santé, recherches et distributions de vaccins, paranoïa habituel des complotistes, importance du web, comportements des masses, etc. Tout cela fait froid dans le dos mais n’est pas illogique.
- Un excellent casting, a n’en pas douter.
- C’est froid, implacable, précis et n’importe qui peut y passer, ce qui renforce le réalisme de l’intrigue.
- Le gamin y passe d’entré de jeu : ah, enfin un film américain où un gosse meurt, c’est tellement rare qu’il faut le souligner… voir le fêter au champagne !

Points Négatifs :
- C’est beaucoup trop court et le film en pâti énormément du coup : a quoi bon développer maintes intrigues parallèles si c’est pour en abandonner quasiment certaines en court de route et bâcler la fin ?
- Franchement, vous ne trouvez pas que l’on passe beaucoup trop de temps à suivre le sort de Matt Damon et de sa fille ? Il pleurniche, il se calfeutre chez lui, il pleurniche, il va dans un magasin, il pleurniche, il empêche a sa fille de voir son petit ami, il pleurniche, il tombe sur l’appareil photo de sa femme, il pleurniche, il organise un bal de fin d’année chez lui, il pleurniche… Pour rappel, le film est trop court et en plus, un bon tiers est consacré aux lamentations du sieur Damon…
- Réaliste, certes, sauf que… pour ce qui est de la distribution des vaccins, je pense qu’avant le tirage au sort, on se serait occupé des grands de ce monde et de leurs copains…

Ma note : 6/10

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