MATRIX
REVOLUTIONS
Les
passagers du Nébuchadnézzar ont été recueillis par le Hammer après la
destruction du premier par les Sentinelles. Néo est tombé dans une sorte de
coma (il est en fait coincé dans un monde intermédiaire dont il sera libéré par
Trinity) après avoir court-circuité quatre Sentinelles. La contre-attaque des autres
hovercrafts a échoué à cause d'un EMP déclenché trop tôt qui a endommagé les
vaisseaux et les équipages se sont fait massacrer par les Machines toujours en
chemin pour Zion. Le seul survivant, dans le coma lui aussi, est Bane (contrôlé
par Smith). Le Hammer est à la recherche du Logos, le vaisseau du capitaine
Niobe. Néo va voir l'Oracle une dernière fois. Elle lui fait comprendre qu'il
doit se rendre à la ville des Machines, le vrai emplacement de la Source et que
Smith (qu'elle définit comme le double négatif de Néo) est la clé de la fin de
la guerre. Après le départ de Néo, Smith et ses clones arrivent et l'Oracle le
laisse l'absorber. Le Smith possédant l'Oracle devient capable de transgresser
les lois de la Matrice (comme Néo) et «
voit » sa victoire grâce aux pouvoirs de l'Oracle.
Matrix Revolutions
Réalisation : Larry
et Andy Wachowski
Scénario : Larry
et Andy Wachowski
Musique : Don
Davis
Production : Warner
Bros
Genre : Science-Fiction,
Cyberpunk
Titre
en vo : The Matrix Revolutions
Pays
d'origine : Etats-Unis, Australie
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 27 octobre 2003
Durée : 129
mn
Casting
:
Keanu
Reeves : Néo
Carrie-Anne
Moss : Trinity
Laurence
Fishburne : Morpheus
Hugo
Weaving : Agent Smith
Mary
Alice : L'Oracle
Jada
Pinkett Smith : Capitaine Niobe
Sing
Ngai : Séraphin
Ian Bliss :
Bane
Nona Gaye :
Zee
Harold
Perrineau Jr. : Link
Essie
Davis : Maggie
Harry
Lennix : Commandant Lock
Nathaniel Lees :
Commandant Mifune
Lambert
Wilson : Le Mérovingien
Monica
Bellucci : Persephone
Anthony
Zerbe : Conseiller Hamann
Helmut
Bakaitis : L'Architecte
Bruce Spence :
L'homme du train
Clayton Watson :
Le Kid
Mon avis :
Indéniablement, cette dernière semaine de janvier aura été placée sous le signe
de la Matrice puisque, après avoir revu Matrix
lundi dernier puis Matrix
Reloaded ce mardi, aujourd’hui, ce fut autour du troisième volet, Matrix Revolutions d’avoir eu droit a un
revisionage en bonne et due forme ainsi qu’a sa critique sur ce blog. Dernier
film de la célèbre trilogie des frères Wachowski, celui-ci, en fait, fut
tourner au même moment que Matrix
Reloaded et la jonction entre les deux longs métrages se fait le plus naturellement
du monde d’entrée de jeu, pourtant, là où on aurait put croire que nous allions
avoir a faire a un long film de plus de quatre heures diviser en deux, ce Matrix Revolutions est bien différent de
son prédécesseur, et ce, principalement pour la simple et bonne raison que la
quasi-totalité de l’action se déroule dans la ville de Zion, assiégée par les
machines, la Matrice, elle, étant quasiment absente, en dehors du début et de
la fin avec le combat apocalyptique entre Néo et l’Agent Smith. Cependant, si l’on
retrouve tous les éléments qui avaient fait la force de cette œuvre – univers,
protagonistes – si l’on ne peut nier qu’une fois de plus, comme prévu, c’est
toujours aussi spectaculaire et que, enfin, on en voit finalement le bout, c’est
avec un certain regret, et ce revisionage me la confirmer, que je dois
reconnaitre que ce dernier volet n’est pas a la hauteur de ses prédécesseur. Certes,
la fin n’est pas mauvaise, loin de là, certes, dans le déroulement de l’intrigue
générale, c’est ce que l’on était en droit d’attendre, hélas, et ce n’est pas
un mince défaut, bien au contraire, Matrix
Revolutions pèche par ses longueurs, ses extrêmes longueurs qui font que,
au bout d’un moment, eh ben, je me suis surpris en plein combat entre humains
et machines a m’ennuyer, ce qui est un comble. Alors oui, je sais, depuis
quelques années, le cinéma a tendance à aller vers le toujours plus et, bien
des films nous proposent des combats qui durent une demi-heure voir plus
(repensez un peu a la trilogie du Seigneur
des Anneaux de Peter Jackson), sauf que, le problème, c’est que ça ne
marche pas toujours et que souvent, on n’attend qu’une chose, que celui-ci prenne
fin. Car si cette attaque de Zion par les machines devait être le point d’orgue
de ce film, eh ben, c’est raté, la faute, vous l’avez compris, a une durée
excessive qui finit par gâcher l’ensemble… Mais le problème, c’est que ces
longueurs, mises bout a bout – il y en a d’autres, c’est comme le vaisseau de
Niobe et Morpheus qui met trois heures a arriver a Zion – font que l’on passe
trop de temps sur des détails et que, au final, le principal est galvaudé :
ainsi, lorsqu’arrive l’affrontement entre Néo et l’Agent Smith, je n’ai pas put
m’empêcher de me dire : « oh
non, encore un truc qui va durer des lustres ! » Pourtant, ce n’est
pas vraiment le cas, mais vu que j’avais été saoulé par l’attaque de Zion qui
avait duré des heures, je n’ai pas put l’apprécier a sa juste valeur… Dommage,
oui, fort dommage car une œuvre comme Matrix
méritait une autre fin, surtout que les bonnes idées ne manquaient pas et que
tout était en place pour en faire un incontournable ; le problème, c’est
comme souvent de nos jours, cette manie de vouloir étirer des films en
longueur, même quand cela ne se justifie pas et, ici, c’était bel et bien le
cas…
Points
Positifs :
- Scénaristiquement parlant, il n’y a rien à
redire : nous avons enfin les réponses à toutes nos questions (enfin, je
pense), les agissements des divers protagonistes, leur destin, sont on ne peut
plus acceptables et c’est fou ce que ce film regorge de bonnes idées.
- Pour ce qui est des bonnes idées, le passage dans
la station de métro en est une qui m’a bien plut ; de même, la façon dont
Néo vient a bout de l’Agent Smith est bien trouvée également. Et puis, le monde
des machines avait l’air pas mal… hélas, on le voit à peine !
- Malgré tout, il reste une flopée de scènes
marquantes dans ce troisième volet, et puis, le coté christique de Néo a la
fin, c’est pas mal.
- Comme dans les volets précédant, pour ce qui est
des effets spéciaux, c’est une fois de plus une pure merveille, même si c’est
moins spectaculaire ou flagrant que dans les autres films ; cela est dut
au fait que la majeure partie de l’intrigue a lieu dans le monde réel et que,
du coup, on n’a pas droit a des types qui se battent en faisant des acrobaties.
Points
Négatifs :
-
C’est beaucoup trop long, énormément long même, au point que l’on finisse par
bailler voir quasiment s’assoupir… mais à quoi cela sert-il de nous pondre des
scènes de combat qui n’en finissent plus !? L’attaque de Zion en devient
une véritable souffrance, et, du coup, tout ce qui s’en suit en devient pénible…
-
Du coup, on se retrouve avec un troisième volet quasi-bancal et où, finalement,
il ne se passe pas grand-chose vu que, les deux tiers du temps, on a droit a
des humains qui se battent contre des machines ou le vaisseau de Niobe qui vole
dans un couloir. Bref, le début est bien, la fin également, pour le reste, c’est
un peu bof.
-
Dommage car en raccourcissant pas mal de choses et en donnant de l’importance a
d’autres scènes, l’équilibre de ce Matrix
Revolutions aurait été plus réussi et ce film aurait été aussi bon que ses prédécesseurs.
Ma
note : 7/10
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