SHERLOCK
HOLMES – JEU D'OMBRES
Sherlock
Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son
époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel
d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait
son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met
non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est
totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme
: on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou
qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou
encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux
Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir… Personne ne voit le lien entre
ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y
discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces
crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les
mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en
plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble
tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune
et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en
être changé à jamais…
Sherlock Holmes – Jeu d'ombres
Réalisation : Guy
Ritchie
Scénario : Kieran
Mulroney et Michele Mulroney
Musique : Hans
Zimmer
Production : Warner
Bros., Village Roadshow Pictures, Silver Pictures, Wigram Productions et Lin Pictures
Genre : Thriller,
Action, Aventure
Titre
en vo : Sherlock Holmes – A Game of
Shadows
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 16 décembre 2011
Durée : 129
mn
Casting
:
Robert
Downey Jr. : Sherlock
Holmes
Jude
Law : Dr. John Watson
Jared
Harris : Professeur Moriarty
Noomi
Rapace : Madame Simza Heron
Rachel
McAdams : Irène Adler
Stephen
Fry : Mycroft Holmes
Kelly
Reilly : Mary Morstan Watson
Paul
Anderson : Colonel
Sebastian Moran
Eddie
Marsan : Inspecteur Lestrade
Geraldine
James : Mrs Hudson
Jack
Laskey : Carruthers
William
Houston : agent Clark
Thierry
Neuvic : Claude Ravache
Wolf
Kahler : docteur Hoffmanstahl
Laurentiu
Possa : Rene Heron
Mon avis : Sans
surprise, pur divertissement parfaitement calibré pour le grand public, usage
parfois abusif des effets spéciaux mais, et ce fut là ma principale surprise, inattendu.
Oui, après coup, c’est-à-dire, après visionnage de ce second volet des
aventures modernes du cultissime et maintes fois porté au cinéma, Sherlock Holmes, je dois reconnaitre que je
fus surpris par ce film : en effet, et alors que je n’en attendais
strictement rien (d’ailleurs, j’avoue que je m’étais décidé a le regarder un
peu par dépit, hier soir) et que je m’étais dit que la critique qui suivrait
serait pour le moins assassine, force est de constater que mon opinion finale
est bien plus complaisante qu’escompté. Pourtant, les choses étaient bien mal engagées
de prime abord : Sherlock Holmes, avant toute chose, c’est une figure
mythique depuis une bonne centaine d’années, un personnage fictif que tout le
monde connait et qui entra dans la mémoire collective pour ses déductions hors
du commun au cours de ses enquêtes, bref, un fin limier qui privilégiait son intellect
plutôt que ses muscles. Or, et il faut bien avouer que ce Sherlock Holmes
new-look, dont c’est ici le second volet, nous montre une version du personnage
bien différente de l’originale : combattant hors paire, fantasque pour ne
pas dire fou, ses talents de déduction étant, qui plus est, porté a un niveau
tel qu’ils en deviennent surhumains. Bref, quasiment un super-héros agissant a
l’époque victorienne ce qui, il faut en convenir, est une hérésie au vu du Sherlock
Holmes originel. Pourtant, malgré ce crime de lèse majesté, malgré cette
débauche d’effets spéciaux et de ralentis tout droit sortis de Matrix, je me suis pris au jeu,
acceptant à la fois le personnage et une intrigue qui certes, était sans
surprise, mais n’en était pas moins suffisamment captivante pour passer un
agréable moment de pur divertissement sans prise de tête… Alors bien entendu,
tout cela n’est pas bien sérieux et d’ailleurs, ce Sherlock Holmes – Jeu d'ombres est tout sauf le film de l’année,
bien au contraire, mais bon, de temps en temps, un peu de légèreté ne fait pas
de mal et sur ce point, on ne peut que convenir que ce film fut on ne peut plus
efficace.
Points
Positifs :
- Si cette version moderne du mythique Sherlock Holmes en agacera – à juste titre –
plus d’un, force est de constater qu’au final, cet espèce d’hurluberlu
fantasque aux talents tenant quasiment du surhomme passe plutôt bien ; et
je dis cela alors qu’avant de voir ce film, je trouvais ce choix scénaristique
comme étant un véritable crime de lèse majesté.
- Un humour omniprésent et sur ce point, le duo
composé par Robert Downey Jr. et Jude Law fonctionne à merveille.
- Une intrigue sans surprise, certes, mais qui
fonctionne plutôt bien et entraine le spectateur dans une aventure captivante.
- Je ne suis pas fan des effets spéciaux a tout va
mais la scène de la poursuite en forêt, tout de même, faut reconnaitre qu’elle
en jette.
- Eh, mais c’est Noomi Rapace ! Quel plaisir de
la retrouver !
Points
Négatifs :
-
Quant on repense au Sherlock Holmes
originel et quand on le compare a ce… euh, bouffon, il y a tout de même un
monde d’écart.
- Non, la, sincèrement, ce n’est plus de simples
talents d’enquêteur que possède le sieur Holmes mais de véritables superpouvoirs
qui rendent le tout peu crédible voir ridicule par moments.
- Trop d’effets spéciaux tuent les effets spéciaux
et franchement, c’est le cas dans ce film ; oh, et puis ces arrêt sur
images, ces ralentis…
- Un scénario plutôt basique, sans surprise, rempli
d’incohérences et pas toujours compréhensible d’ailleurs.
Ma note : 6,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire