samedi 15 février 2020

GRINDERMAN


GRINDERMAN

Grinderman

1 - Get It On (Nick Cave, Grinderman) 3:07
2 - No Pussy Blues (Nick Cave, Grinderman) 4:20
3 - Electric Alice (Nick Cave, Grinderman) 3:15
4 - Grinderman (Nick Cave, Grinderman) 4:33
5 - Depth Charge Ethel (Nick Cave, Grinderman) 3:47
6 - Go Tell The Women (Nick Cave, Grinderman) 3:24
7 - (I Don't Need You To) Set Me Free (Nick Cave, Grinderman) 4:06
8 - Honey Bee (Let's Fly To Mars) (Nick Cave, Grinderman) 3:18
9 - Man In The Moon (Nick Cave, Grinderman) 2:10
10 - When My Love Comes Down (Nick Cave, Grinderman) 3:32
11 - Love Bomb (Nick Cave, Grinderman) 4:26


Grinderman
Musicien : Grinderman
Parution : 05 mars 2007
Enregistré : mars 2006
Durée : 40:03
Genre : Garage Rock, Rock Alternatif
Producteur : Nick Launay, Grinderman
Label : Mute Records

Musiciens :
Nick Cave : chant, guitare électrique, orgue électrique, piano
Warren Ellis : bouzouki électrique, Mandocaster (mandoline électrique solidbody), violon alto, violon, guitare acoustique, Hohner Guitaret, chœurs
Martyn P. Casey : guitare basse, guitare acoustique, chœurs
Jim Sclavunos : batterie, percussions, chœurs

Mon avis : J’ai déjà eu l’occasion, sur ce blog, de vous parler de quelques albums du grand Nick Cave, sans nul doute un des derniers monstres sacrés du rock encore en vie et, accessoirement, capable de nous pondre, malgré une longue carrière et bien des années, des opus de qualité. Cependant, jusqu’à ce jour, les seuls albums dont je vous ai proposer les critiques étaient des opus des Bad Seeds, ce qui, après tout, est un peu normal puisque ce groupe est celui qui accompagne le sieur Cave depuis bien longtemps. Cependant, l’australien n’a pas pondu que des albums avec les Bad Seeds et, occasionnellement, il lui est arrivé de sortir des opus en solo ou avec d’autres comparses, ce qui est plus ou moins le cas avec Grinderman… En effet, ici, si nous avons affaire a un nouveau groupe, en réalité, sa composition est faite d’éléments des Bad Seeds et, en quelque sorte, Grinderman serait une espèce de Bad Seeds en version commando : Nick Cave lui-même, bien sur, Warren Ellis, incontournable et indispensable, et, pour finir, Martyn P. Casey et Jim Sclavunos. Quatre hommes pour un groupe au son plus rock, plus brut et aux compositions tellement éloignées de la sophistication des albums des Bad Seeds que, quelque part, celles-ci nous renvoient aux tous débuts de la carrière du sieur Cave… Le choix peut parfaitement surprendre celles et ceux habitués aux derniers albums de l’australien et il faut reconnaitre que, qualitativement parlant, malgré toute la sympathie que l’on peut éprouver pour ce Grinderman, premier du nom – oui, ils ne se sont guère foulés pour le titre – force est de constater que nous sommes très loin de ce que Nick Cave et ses mauvaises graines ont put nous pondre depuis les années 80. Bref, un album un peu atypique dans la carrière plutôt récente du bonhomme mais qui n’en reste pas moins intéressant pour les fans qui souhaiteraient voir ce que pourrait donner Nick Cave lorsqu’il ne s’installe pas derrière un piano et décide de prendre des risques en allant a contre-courant de ses productions habituelles. Bref, pas un grand album que ce Grinderman mais un opus à écouter, histoire de mieux saisir tout le talent iconoclaste du sieur Nick Cave…


Points Positifs :
- Un album atypique, franchement étonnant et qui nous renvoi aux premières années de la carrière de Nick Cave avec un son que l’on qualifiera de plus punk. Bien entendu, il faut reconnaitre la prise de risque de l’australien et de ses comparses avec cet album et, dans un sens plus large, cette expérience Grinderman, aux antipodes de ce qu’ils font depuis bien longtemps désormais.
- Si vous êtes fans de Garage Rock ou de Punk, alors, ce premier opus de Grinderman est fait pour vous. D’ailleurs, il se peut que bien des fans les plus anciens de Nick Cave se réjouissent de cette espèce de retour aux sources à mille lieux de la sophistication des albums des Bad Seeds.
- Pas de chansons vraiment incontournables dans cet opus mais un ensemble assez plaisant, cohérent et en totale logique avec le concept.

Points Négatifs :
- Malgré un album assez bon dans l’ensemble, il faut reconnaitre que celui-ci ne tient pas la comparaison avec les plus belles réalisations de ceux des Bad Seeds. Trop brut de décoffrage, trop simpliste dans sa conception, il manque à Grinderman la sophistication des opus de Nick Cave et des Bad Seeds.
- Si quelques titres se démarquent un peu du lot, force est de constater qu’il n’y en a aucun qui apparaisse vraiment comme étant un incontournable, l’ensemble étant correct mais sans plus.

Ma note : 7/10

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