GRINDERMAN
Grinderman
1
- Get It On (Nick Cave, Grinderman) 3:07
2
- No Pussy Blues (Nick Cave, Grinderman) 4:20
3
- Electric Alice (Nick Cave, Grinderman) 3:15
4
- Grinderman (Nick Cave, Grinderman) 4:33
5
- Depth Charge Ethel (Nick Cave, Grinderman) 3:47
6
- Go Tell The Women (Nick Cave, Grinderman) 3:24
7
- (I Don't Need You To) Set Me Free (Nick Cave, Grinderman)
4:06
8
- Honey Bee (Let's Fly To Mars) (Nick Cave, Grinderman)
3:18
9
- Man In The Moon (Nick Cave, Grinderman) 2:10
10
- When My Love Comes Down (Nick Cave, Grinderman)
3:32
11
- Love Bomb (Nick Cave, Grinderman) 4:26
Grinderman
Musicien
: Grinderman
Parution
: 05 mars 2007
Enregistré : mars
2006
Durée : 40:03
Genre
: Garage
Rock, Rock Alternatif
Producteur : Nick
Launay, Grinderman
Label
: Mute
Records
Musiciens :
Nick
Cave : chant, guitare électrique,
orgue électrique, piano
Warren
Ellis : bouzouki électrique,
Mandocaster (mandoline électrique solidbody), violon alto, violon, guitare
acoustique, Hohner Guitaret, chœurs
Martyn
P. Casey : guitare basse,
guitare acoustique, chœurs
Jim
Sclavunos : batterie,
percussions, chœurs
Mon
avis : J’ai déjà eu l’occasion, sur ce
blog, de vous parler de quelques albums du grand Nick Cave, sans nul doute un
des derniers monstres sacrés du rock encore en vie et, accessoirement, capable
de nous pondre, malgré une longue carrière et bien des années, des opus de
qualité. Cependant, jusqu’à ce jour, les seuls albums dont je vous ai proposer
les critiques étaient des opus des Bad Seeds, ce qui, après tout, est un peu
normal puisque ce groupe est celui qui accompagne le sieur Cave depuis bien
longtemps. Cependant, l’australien n’a pas pondu que des albums avec les Bad
Seeds et, occasionnellement, il lui est arrivé de sortir des opus en solo ou
avec d’autres comparses, ce qui est plus ou moins le cas avec Grinderman… En
effet, ici, si nous avons affaire a un nouveau groupe, en réalité, sa
composition est faite d’éléments des Bad Seeds et, en quelque sorte, Grinderman
serait une espèce de Bad Seeds en version commando : Nick Cave lui-même,
bien sur, Warren Ellis, incontournable et indispensable, et, pour finir, Martyn
P. Casey et Jim Sclavunos. Quatre hommes pour un groupe au son plus rock, plus
brut et aux compositions tellement éloignées de la sophistication des albums
des Bad Seeds que, quelque part, celles-ci nous renvoient aux tous débuts de la
carrière du sieur Cave… Le choix peut parfaitement surprendre celles et ceux
habitués aux derniers albums de l’australien et il faut reconnaitre que,
qualitativement parlant, malgré toute la sympathie que l’on peut éprouver pour
ce Grinderman, premier du nom – oui,
ils ne se sont guère foulés pour le titre – force est de constater que nous
sommes très loin de ce que Nick Cave et ses mauvaises graines ont put nous
pondre depuis les années 80. Bref, un album un peu atypique dans la carrière plutôt
récente du bonhomme mais qui n’en reste pas moins intéressant pour les fans qui
souhaiteraient voir ce que pourrait donner Nick Cave lorsqu’il ne s’installe
pas derrière un piano et décide de prendre des risques en allant a contre-courant
de ses productions habituelles. Bref, pas un grand album que ce Grinderman mais un opus à écouter,
histoire de mieux saisir tout le talent iconoclaste du sieur Nick Cave…
Points
Positifs :
- Un
album atypique, franchement étonnant et qui nous renvoi aux premières années de
la carrière de Nick Cave avec un son que l’on qualifiera de plus punk. Bien
entendu, il faut reconnaitre la prise de risque de l’australien et de ses
comparses avec cet album et, dans un sens plus large, cette expérience
Grinderman, aux antipodes de ce qu’ils font depuis bien longtemps désormais.
-
Si vous êtes fans de Garage Rock ou de Punk, alors, ce premier opus de
Grinderman est fait pour vous. D’ailleurs, il se peut que bien des fans les
plus anciens de Nick Cave se réjouissent de cette espèce de retour aux sources à
mille lieux de la sophistication des albums des Bad Seeds.
-
Pas de chansons vraiment incontournables dans cet opus mais un ensemble assez
plaisant, cohérent et en totale logique avec le concept.
Points
Négatifs :
- Malgré
un album assez bon dans l’ensemble, il faut reconnaitre que celui-ci ne tient
pas la comparaison avec les plus belles réalisations de ceux des Bad Seeds.
Trop brut de décoffrage, trop simpliste dans sa conception, il manque à
Grinderman la sophistication des opus de Nick Cave et des Bad Seeds.
-
Si quelques titres se démarquent un peu du lot, force est de constater qu’il n’y
en a aucun qui apparaisse vraiment comme étant un incontournable, l’ensemble
étant correct mais sans plus.
Ma
note : 7/10
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