FINAL
CRISIS – SEPT SOLDATS – TOME 1
Shelly
Gaynor veut se lancer dans une équipe de super-héros. C'est une folie mais
après tout, quelle différence y a-t-il entre une névrosée et un super-héros?
Elle contacte alors Greg Saunders et le rejoint dans l'Arizona pour former les
Super-cowboys. Greg est un dur mais il a vieilli. Il le reconnaît lui même : il
ressent toutes sortes de douleurs avec l'âge et il a donc besoin d'aide pour
les missions à venir. Justement, dans la région, une immense araignée qui
aurait surement plus d'un siècle fait des ravages. Greg est persuadé qu'elle
sort de la Miracle Mesa et qu'elle sévit la nuit. Cette araignée bison est des
plus dangereuses et il faut trouver une solution. Greg et Shelley rejoignent le
reste de l'équipe dans un ranch. Shelly est plutôt surprise car on est très
loin de l'image idyllique des super-héros. Jacqueline Pimberton se la joue
femme fatale, Boy Blue est étrange avec un costume ridicule et Dyno-Mite Dan
est un véritable Geek. Le dernier, Thomas l'Araygnée, joue également les jolis
cœurs et couche rapidement avec Shelly. Le lendemain, tout le monde discute
pour trouver un plan pour vaincre l'araignée géante. Greg leur montre leur
monture : ce ne sont pas des chevaux mais des motos volantes dernier cri ! Tout
est fin près pour piéger la bête à minuit. La mission s'annonce riche en
émotions !
Final Crisis – Sept Soldats – Tome 1
Scénario : Grant Morrison
Dessins
: J. H. Williams
III, Simone Bianchi, Cameron Stewart, Ryan Sook, Frazer Irving
Encrage : J. H. Williams III, Simone Bianchi, Cameron Stewart, Ryan
Sook, Frazer Irving, Mick Gray
Couleurs : Dave Stewart, Moose Baumann, Nathan Eyring, Frazer
Irving
Couverture : Ryan Sook
Genre : Super-Héros
Editeur
: DC
Titre en vo
: Seven Soldiers –
Vol 1
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 04
janvier 2006
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 18 mai 2018
Nombre
de pages : 400
Liste
des épisodes
Seven Soldiers
of Victory 0
Shining
Knight 1-4
Manhattan
Guardian 1-4
Zatanna 1-3
Klarion
1-3
Mon
avis : Comme chacun sait, ou, plutôt,
comme les fans de comics le savent, voir même, histoire d’être plus précis,
comme les inconditionnels de DC le
savent – là, je pense ne pas me tromper – dans le petit monde de la Distinguée Concurrence,
comme la maison d’édition est parfois surnommée dans nos vertes contrées, cela
fait bien des années que les crises se succèdent aux crises et que, à chaque
fois, nous avons droit a de grands events sensés tout remettre en question et
relancée l’univers DC une bonne fois
pour toutes – Marvel fait, dans les
grandes lignes, la même chose mais avec bien moins de succès. Ainsi, de Crisis
on Infinite Earths, précurseur du genre dans les années 80 a Heroes
in Crisis dont je vous ai parlé il y a quelques semaines en passant par
Identity Crisis et Infinite Crisis, force est de constater
que, du coté de chez DC, on est
souvent en crise… Pourtant, dans le lot, il me manquait une crise non
négligeable, peut-être pas la connue, certes, mais un event néanmoins
indispensable pour les fans, un certain… Final
Crisis. Œuvre du sieur Grant Morrison, celui-ci devait avoir, à la base, d’immenses
portées au sein de l’univers DC et si
ce ne fut pas vraiment le cas, finalement – il fallut attendre Flashpoint pour cela – force est de
constater que Final Crisis, en son
temps, aura indéniablement marqué les esprits. Pour la petite histoire, j’étais
un petit peu passer a coté de cet event et ce fut donc avec un certain plaisir
que je me suis lancer, il y a quelques jours, dans l’intégrale des éditions Urban, histoire de parfaire ma
connaissance des events DC… Or, d’entrée
de jeu, grosse surprise puisque je me suis rendu compte que cette soi-disant
intégrale composée de trois volumes comportait, en fait, deux œuvres distinctes :
Final Crisis, dans le troisième tome,
Seven Soldiers of Victory, dans les
deux premiers… Un choix éditorial un peu singulier, pour ne pas dire
discutable, mais bon, cela n’allait pas m’empêcher de me plonger dans ce fameux
Seven Soldiers surtout que j’avais
entendu le plus grand bien de cette œuvre concept en trente parties – oui,
Morrison ne rigole pas – et que, ma foi, au vu de la lecture de cette première
partie, force est de constater que non seulement je ne l’ai pas regretter mais
que, surtout, j’ai été totalement conquis par celle-ci ! Il faut dire que
le concept de Morrison, s’il peut paraitre singulier au départ, s’avère, très
rapidement, génial : nous proposant, après un épisode introductif qui voit
les sept premiers soldats se faire massacrer par une menace inconnue, quatre
mini-séries – les trois autres viendront dans le second tome – mettant en scène
des protagonistes mineurs de chez DC –
seul Zatanna est, vraiment, une semi-tête d’affiche – le scénariste écossais,
fort bien entouré par divers dessinateurs de talent, nous entraine dans
diverses sous-intrigues qui, apparemment, n’ont pas grand-chose a voir entre
elles, du moins, jusqu’à ce que, au fil des pages, on se rende compte que non,
en réalité, tout est lié et que la menace est belle est bien commune. Cela, nos
héros du jour ne le savent pas, d’ailleurs, ils ne se rencontrent même pas ce
qui, pour une équipe, est plutôt une excellente idée et même s’il faudra
attendre le second tome pour connaitre tous les tenants et les aboutissements
de ce Seven Soldiers of Victory, il
est clair que, pour le moment, tout cela est fort prometteur et que, une fois
de plus, on ne peut que s’incliner devant la maitrise scénaristique d’un
Morrison plus en forme que jamais ! Bref, vous l’avez compris :
vivement la suite !
Points
Positifs :
-
Au début, on se dit que le concept de Grant Morrison est singulier, puis, au
fil des épisodes, on commence à voir les liens entre les divers séries, a mieux
saisir les enjeux, a comprendre les points communs et, là, on se dit que, avec Seven Soldiers of Victory, l’auteur nous
a pondu une œuvre magistrale et qui mérite franchement le détour !
-
Un concept génial quand on y pense : il faut dire que l’auteur a très bien
fait de mettre en avant des seconds, pour ne pas dire des troisièmes couteaux
de chez DC – seul Zatanna est bien
connue – afin de pouvoir en faire ce qu’il veut dans son histoire. Qui plus
est, ces derniers s’avèrent être fort bien travaillés…
-
Comme il est de coutume avec Morrison, nous avons droit a une lecture exigeante
et qui nécessite une parfaite connaissance de l’univers DC : si c’est le cas, pas de soucis, la lecture de cette
première partie de Seven Soldiers s’avère
être géniale. Qui plus est, les multiples références et divers clins d’œil qui
parsèment ces pages raviront les plus attentifs.
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, tous les dessinateurs
livrent une prestation a la hauteur de leur talent. Petite mention, pour ma
part, à J. H. Williams III, Simone Bianchi et Frazer Irving.
-
Une magnifique couverture avec une Zatanna plus belle que jamais.
Points
Négatifs :
-
Je n’ai absolument pas compris pourquoi les éditions Urban nous ont publié Seven
Soldiers of Victory et Final Crisis
sous la même appellation, Final Crisis !?
N’aurait-il pas été préférable de nous proposer les deux œuvres sous leur véritable
appellation ? Sincèrement, sur ce coup, ils donnent un peu l’impression de
se moquer du monde…
-
Comme chacun le sait, Grant Morrison est un auteur que l’ont peut qualifier d’exigeant
et il n’est jamais évidant de tout saisir au court d’une première lecture, ce
qui risque d’en rebuter quelques uns…
-
Bien entendu, une bonne, que dis-je, une très bonne connaissance de l’univers DC s’avère être nécessaire pour saisir
toutes les références parsemées au fil des épisodes.
Ma
note : 8,5/10
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