DARK
SOULS – REMASTERED
L’histoire
commence alors que l'Âge du Feu arrive à sa fin et que le pouvoir du Feu
s'affaiblit. Le joueur prend le contrôle d'un humain marqué de la Marque Sombre
enfermé dans un asile avec d'autres êtres dans sa condition. Il s'évadera et
sera amené à Lordran, la partie du monde où les Seigneurs du Feu s'étaient
installés au début de leur règne, où il doit faire sonner les deux Cloches de
l’Éveil, la première au sommet de la cathédrale de la Paroisse des
Mort-vivants, la seconde dans le Hameau du Crépuscule dans un marais
souterrain. Le son des deux cloches permet le réveil de Frampt, un des Serpents
Primordiaux qui envoie le joueur vers Anor Londo, la capitale des Seigneurs
désormais abandonnée. Dans la salle du trône, le joueur trouve Gwynevere, la
fille de Gwyn qui lui offre le Calice dans lequel il devra mettre les âmes des
Seigneurs alliés de Gwyn afin que le joueur puisse raviver le Feu et prendre la
succession de Gwyn.
Dark Souls – Remastered
Éditeur
: From
Software
Développeur
: From
Software
Concepteur
: Hidetaka
Miyazaki
Musique
: Motoi
Sakuraba
Date
de sortie : 25 mai 2018
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action
RPG
Mode
de jeu : Un joueur, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Datant déjà du temps de la PS3,
la saga des Souls – qui débuta donc, en 2009 avec Demon's
Souls – fait, depuis longtemps, parti des plus gros hits vidéoludiques
de ces dernières années. Il faut dire que ces softs ultra-exigeants où le
moindre faut pas, le moindre adversaire, même le plus faible, peut vous faire
passer de vie a trépas, aura sut conquérir le cœur d’un certain public de
joueurs, lassés de la facilité relative de la plupart des jeux vidéos de des
dernières générations de consoles. Cependant, cette difficulté qui nous renvoi
a une autre époque, m’aura longtemps fait hésiter a me procurer un des Dark
Souls… estimant, a tord, que je n’en viendrais jamais a bout et que,
finissant par me lasser, je n’irai pas au bout du jeu… Alors oui, je m’étais
trompé et sur bien des points, car si oui, Dark Souls – Remastered –
version PS4 du légendaire
premier volet – est un jeu difficile, si oui, en venir a bout
relève du chalenge et si, effectivement, on voit souvent la phrase « vous
êtes mort » apparaitre a l’écran, ce soft n’est pas impossible
mais tout simplement exigeant, ce qui n’est pas tout a fait la même chose… En
effet, une fois passer le choc initial pour les néophytes, où l’on ne va pas
cesser de mourir, bien plus souvent que d’habitude, bref, après s’être dit que
oui, finalement, on n’aurait pas dut se procurer ce fichu jeu, on commence,
petit a petit, a saisir les mécaniques de celui-ci , ces fameuses roulades, ces
parades, cette patience qu’il faut maitrisée et ces adversaires dont il faut
apprendre leur technique de combat… et là, soudainement, on bat le premier boss
et on se croit le roi du monde, tout bonnement ! Avant de repartir pour un
tour, d’en baver, encore et encore face a de nouveaux adversaires, de nouveaux
boss apparemment invincibles jusqu’à ce qu’on les battes, car oui, finalement,
rien n’est impossible dans Dark Souls, il suffit d’être patient et
de ne pas foncer comme un demeuré… Et justement, c’est là que l’on saisit toute
la force d’un tel titre, d’une saga, dans son intégralité, qui n’est certes pas
donnée a tout le monde mais qui mérite franchement le détour, car au moins,
ici, dans ses décors inquiétants et magnifiques a la fois, quand vous venez a
bout d’un adversaire retord, d’un passage difficile ou d’un boss
quasi-invulnérable, la satisfaction que l’on ressent est incommensurable !
Alors bien sur, je le reconnais, Dark Souls n’est pas un jeu
à mettre entre toutes les mains, bien au contraire : difficile, il risque
de lasser pas mal de joueurs qui ne sont pas habitués ou qui ne le sont plus
avec ce chalenge d’une autre époque, et d’ailleurs, sur ce point, je dois
reconnaitre que certains passages, certains boss étaient un poil hardcore.
Cependant, si vous accrochez au concept, si essayer, mourir, réessayer, mourir
à nouveau, essayer encore une fois et enfin réussir ne vous effraie pas, alors,
vous passerez un très grand moment vidéoludique, c’est une certitude, car,
indéniablement, Dark Souls est un des
meilleurs jeux auquel il m’a été donné de jouer, tout simplement !
Points
Positifs :
-
S’il ne fut pas le précurseur du genre – Demon’s
Soul fut le tout premier – Dark Souls
n’en reste pas moins, en tant que premier volet d’une saga devenu culte depuis,
un des jeux les plus importants de la dernière décennie, un jeu qui aura,
indéniablement, bouleverser bon nombre de gamers et qui aura remis au gout du
jour le concept de difficulté dans les habitudes de ces derniers. Bref, le
premier volet d’une saga légendaire et somptueuse !
-
Il faut un certain temps pour se faire au style de jeu, aux commandes et a
cette manière de jouer qui est aux antipodes de toute la production actuelle,
et, je ne vous le cache pas, les premiers pas seront extrêmement difficiles.
Cependant, une fois tout cela maitrisé, le plaisir est bel et bien au rendez
vous et vous passerez un très grand moment devant ce Dark Souls.
-
La satisfaction de battre un boss apparemment invincible, de finir un niveau oh
combien ardu, de trouver le prochain feu de camp et de pouvoir sauver sa peau,
bref, le chalenge est très dut mais le plaisir de la réussite n’en est que plus
intense !
-
Il est indéniable que Dark Souls n’est pas aussi magnifique
que des titres plus récents comme The
Witcher 3 ou Horizon
Zero Dawn, voir, bien entendu, le somptueux Bloodborne
qui sortit bien plus tard, cependant, il faut reconnaitre que, a la base, celui-ci
était un jeu PS3, que son portage sur
PS4 est franchement réussi et que,
pour ce qui est des décors, reconnaissons que certains sont magnifiques, que certains
niveaux méritent le coup d’œil, et puis, il y a ce coté grandiose que l’on
ressent par moments, lorsque, perché au sommet d’une tour ou d’une saillie
rocheuse, on admire le décor où il faudra plonger…
-
Le portage sur PS4 est franchement
réussie et redonne un cou de jeu au soft, ce qui permet a un nouveau public de le découvrir.
-
Si la plupart des adversaires ne sont pas très originaux pour les adeptes
d’Heroic Fantasy, les boss, eux, méritent le détour et sont, quasiment tous,
magnifiques – et je ne parle que de leur apparence, pas de leur puissance qui
vous fera pester bien des fois…
-
Une bande originale tout bonnement superbe et si les musiques des combats face
aux boss sont, bien entendu, celles qui marquent le plus, les autres ne sont
pas en reste, loin de là. Il faut dire que Motoi Sakuraba, le compositeur, n’est
pas n’importe qui dans le petit monde des jeux vidéo.
Points
Négatifs :
- Il
faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est
décidément pas fait pour tout le monde. Certes, il n’est pas impossible a
finir, mais bon, mourir a répétition face au moindre adversaire, devoir se
retaper, encore et encore, la moitié d’un niveau avant de se faire massacrer en
deux secondes par un boss, cela peut très rapidement lasser beaucoup de monde.
Ma
note : 9/10
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