vendredi 7 février 2020

NO QUARTER – JIMMY PAGE AND ROBERT PLANT UNLEDDED


NO QUARTER – JIMMY PAGE AND ROBERT PLANT UNLEDDED

Jimmy Page & Robert Plant

1 - Nobody's Fault But Mine (Page/Plant) 4:06
2 - Thank You (Page/Plant) 5:47
3 - No Quarter (Jones/Page /Plant) 3:45
4 - Friends (Page/Plant) 4:37
5 - Yallah (Page/Plant) 4:59
6 - City Don't Cry (Page/Plant) 6:08
7 - Since I've Been Loving You (Jones/ Page/Plant) 7:29
8 - The Battle of Evermore (Page/Plant) 6:41
9 - Wonderful One (Page/Plant) 4:57
10 - Wah Wah (Page/Plant) 5:24
11 - That's the Way (Page/Plant) 5:35
12 - Gallows Pole (traditionnel, arrangements Page/Plant) 4:09
13 - Four Sticks (Page/Plant) 4:52
14 - Kashmir (Bonham/Page/Plant) 12:27


No Quarter – Jimmy Page and Robert Plant Unledded
Musicien : Jimmy Page & Robert Plant
Parution : 14 octobre 1994
Enregistré : Été 1994
Durée : 79:39
Genre : Rock, Hard-Rock, World Music
Producteur : Jimmy Page & Robert Plant
Label : Atlantic Records

Musiciens :
Jimmy Page : guitare électrique et acoustique, mandoline.
Robert Plant : chant.
Charlie Jones : guitare basse, percussions.
Michael Lee : batterie, percussions.
Porl Thompson : guitare et banjo.
Najma Akhtar : chant.
Jim Sutherland : mandoline, Bodhrán.
Nigel Eaton : hurdy gurdy.
Ed Shearmur : orgue Hammond, arrangements pour les orchestres égyptien et anglais.
L'album fut enregistré avec un orchestre égyptien, un ensemble marocain et avec le London Metropolitan Orchestra.

Mon avis : Après un Presence qui, selon moi, représentait le début de la fin pour ce qui fut l’un des plus grands groupes de tous les temps, je veux, bien évidement, parler de Led Zeppelin, je reviens aujourd’hui avec un album un peu particulier, un certain… No Quarter. Œuvre du duo majeur, Jimmy Page & Robert Plant, sorti il y a un quart de siècle déjà (en 1994 pour être plus précis), No Quarter est, sans nul doute, l’un des albums qui m’aura le plus marqué au cours des années 90 : déjà, pour l’agréable surprise de retrouver ensemble ces deux figures légendaires de la musique populaire de la seconde moitié du vingtième siècle, chose que l’on n’espérait plus depuis la séparation de Led Zeppelin, au début des années 80 suite au décès de leur batteur, John Bonham. Ensuite, et surtout, car ce No Quarter est un excellent album. En effet, si en dehors de quatre titres inédits, le fan du groupe retrouvera avec plaisir quelques unes de leurs plus grandes chansons, l’intérêt de cet opus est que, justement, ici, il y a un véritable travail musical et non une simple reformation destinée a se faire de l’argent ; chose que bien d’anciens groupes auront tendance a faire par la suite. Ainsi, si les titres de Led Zeppelin sont connus pour ne pas dire archi-connus, le duo Page/Plant nous les propose sous des sonorités différentes : en live, tout d’abord, mais aussi et surtout avec une réorchestration nouvelle puisque, en étant accompagné d’un orchestre classique mais aussi de musiciens… marocains, des titres aussi célèbres que Nobody's Fault But MineThe Battle of Evermore ou Kashmir, pour ne citer que quelques exemples, retrouvent une seconde jeunesse, un nouveau souffle inattendu qui est du plus bel effet. Sons métissés, prise de risque total, ce No Quarter nous prouve que nos vieux briscards, Page et Plant, en avaient encore sous le coude et étaient encore capable, la cinquantaine passée, de damner le pion a la concurrence, bien plus jeune, d’ailleurs, et a juste titre, le public le leur rendra bien…


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver deux légendes du rock œuvrant ensemble alors qu’on ne l’espérait plus, surtout que, plutôt qu’une simple entreprise commerciale, au vu de la prise de risque, réussie, les deux compères ne se sont pas moqués de leur public, bien au contraire.
- Grand orchestre classique, musiciens marocains, Jimmy Page & Robert Plant ont apporté, au vu de leur collaboration, un métissage certes déroutant par moments mais qui est un véritable plus a des titres que l’on croyait connaitre par cœur.
- Il y a certains moments tout de même où la voix de Plant et les guitares de Plant atteignent des moments de grâce qu’on ne leur croyait plus capables ; accessoirement, et je suis mesquin, instants de grâce que beaucoup de jeunes n’atteindront jamais.
- Personnellement, j’ai toujours aimé les mélanges des genres, quel qu’ils soient et, ici, j’ai été on ne peut plus gâter.

Points Négatifs :
- Certainement que certains fans purs et durs auront tiqué devant certaines réinterprétations des chansons de Led Zeppelin.
- John Paul Jones est aux abonnés absents, malheureusement.

Ma note : 8,5/10

Aucun commentaire: