BAD
BANKS – SAISON 2
Six
mois après le crash de la banque Deutsche
Global Invest et son sauvetage par l'État allemand, les cartes sont
rebattues en profondeur. Gabriel Fenger, l'ex-patron de Jana, purge une peine
de prison préventive, mais ceux qui ont véritablement orchestré la crise ont
échappé aux sanctions. Christelle Leblanc, qui a œuvré en sous-main pour la
prise de contrôle de la DGI par le Crédit
International, se retrouve sur la touche, à l'instigation de Ties
Jacoby. Mais si le vieux monde bancaire, assujetti à des réglementations plus
contraignantes, tourne au ralenti, de jeunes loups brûlent de prendre le pouvoir
au sein des start-up de la fintech, pour lesquelles la DGI vient de mettre en
place un incubateur à Berlin. Tandis que des collègues malchanceux quittent
quotidiennement l'open space de Francfort, leurs cartons à la main,
Jana est convoquée par Christelle Leblanc, qui détient une vidéo accablant la
jeune femme et son allié, Adam, titulaires de comptes secrets à l'île Maurice.
Sommée d'aller jouer les taupes à Berlin au bénéfice de son aînée, Jana
convainc Adam et Thao de créer leur propre fintech. Pour cela, tous trois
doivent persuader la start-up écologiste Green
Wallet de les choisir comme investisseurs. Les jeunes branchés berlinois
qui y travaillent accueillent fraîchement les trois envoyés de la haute
finance…
Bad Banks – Saison 2
Réalisation
: Christian Zübert
Scénario
: Oliver Kienle
Musique : Kyan
Bayani
Production : Letterbox
Filmproduktion, Iris Productions
Genre : Drame
Titre
en vo : Bad Banks – Season 2
Pays
d’origine : Allemagne, Luxembourg
Chaîne
d’origine : ZDF, ARTE
Diffusion
d’origine : 30 janvier 2020
Langue
d'origine : Allemand, français, anglais,
luxembourgeois
Nombre
d’épisodes : 6 x 53 minutes
Casting :
Paula
Beer : Jana Liekam
Barry
Atsma : Gabriel Fenger
Désirée
Nosbusch : Christelle
Leblanc
Albrecht
Schuch : Adam Pohl
Mai
Duong Kieu : Thao Hoang
Tobias
Moretti : Quirin Sydow
Germain
Wagner : Ties Jacoby
Jean-Marc
Barr : Robert Khano
Trystan
Pütter : Alexander
Schunk
Marc
Limpach : Luc Jacoby
Noah
Saavedra : Ben Kaufmann
Tobias
Langhoff : Peter Richard
Utsav
Agrawal : Shantimay
Mathilde
Irrmann : Vicky
Tedros
Teclebrhan : David Kubiak
Elisabet
Johannesdottir : Lilou
Guérin
Mon
avis : Il y a de cela un peu d’un an, en
janvier 2019 donc, j’avais eu le plaisir de vous parler, sur ce blog, d’une
série un peu hors-norme, un certain Bad
Banks. Hors-norme car, comme ceux qui avaient eu le plaisir de la
regarder le savent bien, les œuvres consacrées au petit monde sans pitié de la finance
ne sont pas légions, du moins, les œuvres traitant de la chose avec une
certaine justesse bien sur – le maitre étalon du genre étant, selon moi, Margin Call.
Et il faut reconnaitre que cette première saison s’était avérée être
franchement réussie et riche en qualités : nous montrant, sans la moindre
complaisance, le monde sans pitié de la finance européenne, terriblement
captivante pour peu que l’on s’intéresse un minimum au genre et riche en
protagonistes plutôt charismatiques, Bad
Banks, lorsque j’étais arrivé au dernier épisode, m’avait laissé avec l’espoir
qu’il y ait une seconde saison… et, pour mon plus grand bonheur, du moins je l’espérais,
celle-ci fut diffusée il y a peu de temps sur Arte. Une bonne nouvelle a priori… sauf que… Oui, sauf que, après
visionnage de la chose, que dis-je, grosso modo, dès la moitié de la saison, je
me suis dit : a quoi bon !? Oui, a quoi bon nous avoir pondu cette
seconde saison que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, d’indigne en
comparaison de ce que fut la première ?! Car oui, incontestablement, cette
seconde saison de Bad Banks fut
mauvaise, très mauvaise même, a mon grand désarroi, j’entends bien, mais je ne
peux tout de même pas occulter le fait que autant la première flirtait
allègrement avec l’excellence et brillait par la justesse de son propos,
autant, ici, on est tomber dans un grand n’importe quoi, que les situations
sont terriblement exagérées, que des intrigues se lancent et sont abandonnées
en court de route on ne sait même pas pourquoi, que tout cela est inutilement
complexe et que, au passage, certains personnages majeurs ne jouent plus que
les utilités… Bref, si vous avez adoré la première saison de Bad Banks et que vous souhaitez
conserver un bon souvenir de cette série, alors, évitez de regarder cette suite :
celle-ci est à des années lumières de sa devancière. Absurde par moments,
ubuesque, limite ridicule, la saison 2 de Bad
Banks est une lente descente aux enfers du grand n’importe quoi et, accessoirement,
une sacrée déception ! La plus grosse, à mes yeux, de ce début d’année…
Points
Positifs :
-
Le premier tiers – en étant sympa, la première moitié – de la saison est
convenable et se laisse regarder même si nous sommes loin de la qualité,
indéniable, de la première saison.
-
Le plaisir, pour les fans les plus conciliants, de retrouver la suite des
péripéties de nos antihéros de la finance.
-
Comme je l’avais souligné dans ma critique de la première saison, s’il y a une
chose que l’on ne peut pas critiquer, ce sont les acteurs : plutôt bons
dans l’ensemble, ils font le job même s’ils ne sont pas aidés par un scénario
qui part en roue libre…
-
Désirée Nosbusch est toujours excellente dans son rôle de vieille renarde de la
finance.
Points
Négatifs :
-
Une seconde saison tout simplement indigne en comparaison de la première. Il
faut dire qu’entre un scénario qui tombe très rapidement dans l’exagération et
qui part dans tous les sens, des situations limite ridicules, des intrigues
abandonnées en court de route et autres joyeusetés du même genre, il est
difficile d’accrocher a cette suite de Bad
Banks…
-
Comment une série qui était aussi bonne peut-elle être devenue aussi mauvaise d’une
saison sur l’autre !?
-
Plus les épisodes défilaient et plus il était pénible de suivre cette saison :
du coup, la fin est mauvaise mais on l’apprécie finalement…
-
Certaines têtes d’affiches – comme Thao – jouent les utilités dans cette
saison, sans que l’on comprenne bien pourquoi.
Ma
note : 4/10
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