vendredi 7 février 2020

LE CYCLE DES ROBOTS – LES ROBOTS ET L'EMPIRE


LE CYCLE DES ROBOTS – LES ROBOTS ET L'EMPIRE

Plusieurs décennies se sont écoulées depuis les événements narrés dans Les Robots de l'Aube. Le docteur Amadiro voue une haine inextinguible à Gladia Gremionis pour avoir fait échouer ses plans de domination de la galaxie. Avec l'aide de Mandamus, un jeune et brillant scientifique, il ourdit à nouveau un plan d'éradication de l'humanité. Pour le contrer, Gladia est toujours assistée de Daneel, le robot humaniforme, et de Giskard, l'androïde télépathe, aux aptitudes nombreuses mais limitées par les restrictions qu'imposent les lois de la robotique. Et leurs choix seront d'autant plus ardus qu'une nouvelle loi, la Loi Zéro, va faire son apparition...


Le Cycle des Robots – Les Robots et l'Empire
Auteur : Isaac Asimov
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 20 avril 1985
Edition Française : 01 avril 2013
Titre en vo : Robots and Empire
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Jean-Paul Martin
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 566

Mon avis : La première chose qui saute aux yeux, en lisant Les Robots et l’Empire, ultime volet du Cycle des Robots, du sieur Isaac Asimov, c’est que, pour tout un tas de raisons, celui-ci peut-être comparer à Terre et Fondation, dernier volet, lui, du Cycle de Fondation. Bien évidement, avec ces deux ouvrages, l’auteur achève ce que l’on eut appelé, sans discussions possibles, ces deux cycles majeurs, qui plus est, ceux-ci s’avèrent être tellement imbriqués que l’on ne peut comprendre totalement l’un sans l’autre : ainsi, c’est par le biais des Robots et l’Empire que, finalement, j’ai mieux saisis le final de Terre et Fondation. Cependant, l’un comme l’autre ne m’ont pas totalement satisfait : Terre et Fondation parce qu’il était nettement inférieur à Fondation Foudroyée, Les Robots et l’Empire pour d’autres raisons, comme l’absence d’Elijah Baley – ce qui peut se comprendre vu que l’histoire a lieu plusieurs décennies après sa mort – mais aussi, et surtout, par une intrigue moins aboutie et un final… comment dire… expédiée à la va vite et forcément décevant… Cela est plutôt dommage car un tel cycle, qui flirtait allègrement avec la perfection une fois Elijah Baley et Daneel Olivaw entrés en piste dans Les Cavernes d’Acier, méritait une conclusion mieux travaillée, qui aurait davantage marquée les esprits que celle que nous propose Asimov, en quelques lignes. De même, il faut reconnaitre que si l’on retrouve avec plaisir quelques têtes connues – Daneel, Giskard, Gladia – le reste du casting ne brille pas particulièrement, surtout le descendant d’Elijah, DG Baley, dépourvu du moindre charisme. Mais bon, malgré ses défauts, indéniables, Les Robots et l’Empire n’en reste pas moins un indispensable d’Asimov, ce, pour deux raisons : premièrement, parce que celui-ci n’est pas dépourvu de bonnes idées, comme la création de cette fameuse Loi Zéro, mais aussi, pour une meilleure compréhension de l’intégralité de l’œuvre de l’auteur et pour mieux saisir comment, à la base de l’Empire Galactique et de la Psychohistoire, il y avait… deux robots…


Points Positifs :
- Le lien établit, par cette conclusion, entre les deux cycles majeurs de l’auteur : celui des Robots et, bien entendu, celui de Fondation. L’un n’allant pas sans l’autre, finalement, il faut lire les deux afin de mieux saisir tous les tenants et les aboutissements de la trame générale.
- Le plaisir de retrouver quelques têtes connues comme Daneel, Giskard et Gladia.
- Les quelques flashbacks où l’on retrouve Elijah Baley sont plutôt touchants, surtout celui-ci où ce dernier, mourant, fait ses adieux à son vieil ami, Daneel…
- Quelques bonnes idées comme la création de la Loi Zéro.

Points Négatifs :
- Un final tellement court qu’il en est presque scandaleux ! Je ne comprends pas pourquoi Isaac Asimov ne l’a pas davantage approfondi ? N’y avait-il pas matière à ajouter trente ou quarante pages à ces quelques lignes ? Franchement, quand on le compare au reste de l’ouvrage, assez long, lui, il y a de quoi être dubitatif !
- Une intrigue générale moins aboutie que celle des volumes précédents – quoi qu’en en pense, Elijah Baley manque beaucoup – de nouveaux protagonistes pas charismatiques pour un sou, le pire étant, selon moi, DG Baley, individu sans intérêt, arrogant et qui est peut-être l’un des pires crées par Asimov…

Ma note : 7/10

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