LE
CYCLE DES ROBOTS – LES ROBOTS ET L'EMPIRE
Plusieurs
décennies se sont écoulées depuis les événements narrés dans Les Robots de l'Aube. Le docteur Amadiro
voue une haine inextinguible à Gladia Gremionis pour avoir fait échouer ses
plans de domination de la galaxie. Avec l'aide de Mandamus, un jeune et
brillant scientifique, il ourdit à nouveau un plan d'éradication de l'humanité.
Pour le contrer, Gladia est toujours assistée de Daneel, le robot humaniforme,
et de Giskard, l'androïde télépathe, aux aptitudes nombreuses mais limitées par
les restrictions qu'imposent les lois de la robotique. Et leurs choix seront
d'autant plus ardus qu'une nouvelle loi, la Loi Zéro, va faire son
apparition...
Le Cycle des Robots – Les Robots et l'Empire
Auteur
: Isaac
Asimov
Type
d'ouvrage : Science-Fiction
Première
Parution : 20 avril 1985
Edition
Française : 01 avril 2013
Titre en
vo : Robots
and Empire
Pays
d’origine : Etats-Unis
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Jean-Paul
Martin
Editeur : J’Ai
Lu
Nombre
de pages : 566
Mon
avis : La première
chose qui saute aux yeux, en lisant Les
Robots et l’Empire, ultime volet du Cycle
des Robots, du sieur Isaac Asimov, c’est que, pour tout un tas de
raisons, celui-ci peut-être comparer à Terre
et Fondation, dernier volet, lui, du Cycle
de Fondation. Bien évidement, avec ces deux ouvrages, l’auteur achève
ce que l’on eut appelé, sans discussions possibles, ces deux cycles majeurs,
qui plus est, ceux-ci s’avèrent être tellement imbriqués que l’on ne peut
comprendre totalement l’un sans l’autre : ainsi, c’est par le biais des Robots et l’Empire que, finalement, j’ai
mieux saisis le final de Terre et
Fondation. Cependant, l’un comme l’autre ne m’ont pas totalement satisfait :
Terre et Fondation parce qu’il était
nettement inférieur à Fondation
Foudroyée, Les Robots et l’Empire
pour d’autres raisons, comme l’absence d’Elijah Baley – ce qui peut se
comprendre vu que l’histoire a lieu plusieurs décennies après sa mort – mais aussi,
et surtout, par une intrigue moins aboutie et un final… comment dire… expédiée
à la va vite et forcément décevant… Cela est plutôt dommage car un tel cycle,
qui flirtait allègrement avec la perfection une fois Elijah Baley et Daneel
Olivaw entrés en piste dans Les
Cavernes d’Acier, méritait une conclusion mieux travaillée, qui aurait
davantage marquée les esprits que celle que nous propose Asimov, en quelques
lignes. De même, il faut reconnaitre que si l’on retrouve avec plaisir quelques
têtes connues – Daneel, Giskard, Gladia – le reste du casting ne brille pas
particulièrement, surtout le descendant d’Elijah, DG Baley, dépourvu du moindre
charisme. Mais bon, malgré ses défauts, indéniables, Les Robots et l’Empire n’en reste pas moins un indispensable d’Asimov,
ce, pour deux raisons : premièrement, parce que celui-ci n’est pas
dépourvu de bonnes idées, comme la création de cette fameuse Loi Zéro, mais
aussi, pour une meilleure compréhension de l’intégralité de l’œuvre de l’auteur
et pour mieux saisir comment, à la base de l’Empire Galactique et de la
Psychohistoire, il y avait… deux robots…
Points
Positifs :
- Le
lien établit, par cette conclusion, entre les deux cycles majeurs de l’auteur :
celui des Robots et, bien entendu,
celui de Fondation. L’un n’allant pas
sans l’autre, finalement, il faut lire les deux afin de mieux saisir tous les
tenants et les aboutissements de la trame générale.
-
Le plaisir de retrouver quelques têtes connues comme Daneel, Giskard et Gladia.
- Les quelques flashbacks où l’on retrouve Elijah
Baley sont plutôt touchants, surtout celui-ci où ce dernier, mourant, fait ses
adieux à son vieil ami, Daneel…
- Quelques bonnes idées comme la création de la Loi Zéro.
Points
Négatifs :
-
Un final tellement court qu’il en est presque scandaleux ! Je ne comprends
pas pourquoi Isaac Asimov ne l’a pas davantage approfondi ? N’y avait-il
pas matière à ajouter trente ou quarante pages à ces quelques lignes ?
Franchement, quand on le compare au reste de l’ouvrage, assez long, lui, il y a
de quoi être dubitatif !
-
Une intrigue générale moins aboutie que celle des volumes précédents – quoi qu’en
en pense, Elijah Baley manque beaucoup –
de nouveaux protagonistes pas charismatiques pour un sou, le pire étant, selon
moi, DG Baley, individu sans intérêt, arrogant et qui est peut-être l’un des
pires crées par Asimov…
Ma
note : 7/10
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