HORIZON
ZERO DAWN
Aloy
est une orpheline, bannie dès sa naissance par la tribu des Noras et confiée
aux soins de Rost. En effet, les circonstances de sa naissance sont un grand
secret des Matriarches et elle est considérée depuis lors comme une paria.
Enfant, elle tombe dans les ruines d'un laboratoire et y trouve un Focus, un
dispositif miniature qui lui permet d'analyser son environnement et d'accéder
au système des machines antiques de l'Âge de métal. Déterminée à connaître ses
origines, le seul moyen que possède Aloy est de réussir la cérémonie de
l’Eclosion, pouvant la libérer de son statut de paria et forcer les Matriarches
à lui répondre. Rost accepte de la préparer, l'entrainant à la chasse,
l'escalade et aux techniques de survie. Le jour de la cérémonie, elle rencontre
deux Oserams, Erend et Olin, et remarque que ce dernier possède un Focus.
Pendant l’épreuve, Aloy surpasse les autres prétendants mais ils sont attaqués
par les Carjas de l'Ombre, des Carjas renégats restés fidèles à l'ancien roi,
membres de l'Éclipse, une secte guerrière qui tue tout le monde. Alors qu'elle
se retrouve face à Hellis, le chef de l'Éclipse, Aloy ne doit sa survie que
grâce au sacrifice de Rost.
Horizon Zero Dawn
Éditeur
: Sony
Interactive Entertainment
Développeur
: Guerrilla
Games
Concepteur
: Mathijs
de Jonge
Date
de sortie : 28 février 2017
Pays
d’origine : Pays-Bas
Genre
: Action-RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : C’était bien entendu le jeu que j’attendais
cette année, le jeu dont tout le monde – ou presque – parlait, celui qui me
faisait saliver par avance, celui qui, a défaut d’égaler The
Witcher 3 (car je pense que celui-là n’est pas prêt d’être égaler), s’en
approcherait néanmoins qualitativement parlant, bref, c’était le jeu qui allait
m’occuper une bonne partie de cette année 2017 et, dans les grandes lignes, ce
fut le cas. Ce jeu, bien entendu, ce fut Horizon
Zero Dawn, soft des néerlandais de Guerrilla
Games et exclusivité Sony qui,
dans un monde post-post-apocalyptique, nous ferait suivre les traces de la
jeune Aloy, héroïne rouquine de la tribu des Noras, chasseuse de machines et, accessoirement,
sauveuse de l’humanité – car bon, sinon, ce n’est pas drôle… Mais arriver a ce
moment de ma critique, le résultat final fut-il a la hauteur de mes espérances,
Horizon Zero Dawn fut-il un grand
soft, quelque chose d’énorme et d’inoubliable digne de rester dans l’histoire
des jeux vidéos ?! Eh bien, disons qu’on en était pas très loin, mais
alors, pas vraiment, mais je vais m’expliquer… Indéniablement, Horizon est un grand jeu, un superbe
jeu, magnifique, beau, long et qui vous fera passer de grands moments ainsi qu’une
expérience visuelle et ludique peu commune, cependant, si on doit le comparer
avec les plus grands – The Witcher 3,
complètement au hasard – comment ne pas pointer du doigt quelques petits
détails qui, mis bout a bout, l’empêchent d’atteindre l’excellence :
ainsi, les choix de réponses dans les dialogues n’auront aucune incidence dans
le déroulement du scénario, bon nombre de protagonistes secondaires brillent
par leur manque de charisme, quand au choix des missions annexes, disons que
certaines brillent par un manque d’originalité. Mais si Horizon Zero Dawn n’est pas dépourvu de défauts, a coté de cela, on
ne peut nier que le soft de Guerrilla
Games est indéniablement un grand jeu, que ce soit pour son univers, son
histoire, sa beauté – peut-être un des plus beaux jeux auquel j’ai eu le
plaisir de jouer – et son héroïne, Aloy, dont je n’étais pas spécialement fan
au départ mais qui s’est avéré, au fil du déroulement de l’intrigue,
franchement réussie. Bref, pour un coup d’essai, on peut dire que les
néerlandais de Guerrilla ont réussi
un beau coup de maitre, certes pas parfait mais qui, mine de rien, n’en est pas
loin. Jeu de l’année a mes yeux ? Indéniablement, pour sa richesse, pour
sa qualité mais aussi pour y avoir passé de très longs mois, alors, peut-être
que Horizon reste inférieur a
certaines légendes comme Final Fantasy 7,
Metal
Gear Solid ou The Witcher 3, mais
bon, en toute sincérité, il n’en est pas loin et au vu du final, qui nous dit
qu’un jour, on n’ai pas droit a un second épisode ?
Points
Positifs :
- Un
univers tout bonnement époustouflant et cette idée d’un monde
post-post-apocalyptique s’avère être une excellente chose – surtout lorsque l’on
apprend comment l’humanité en est arrivé là, que la faune a quasiment disparue
et quelle a été remplacée par des machines.
-
Horizon est probablement un des plus
beaux jeux auquel j’ai joué. Il faut dire qu’entre les paysages, divers et
magnifiques, les conditions magnifiques, le passage jour/nuit très bien géré,
les décors, la végétation, le design des machines, les tenues des personnages
et tout un tas de petits détails, c’est un véritable régal pour les yeux !
-
L’intrigue principale est plutôt bien trouvée et lorsque l’on en apprend
davantage au sujet du passé de la planète, cela devient passionnant.
-
Aloy : une héroïne qui ne paye pas de mine au premier abord mais qui s’avère
être plutôt réussie au final.
-
La taille de la carte, tout bonnement colossale ; je vous laisse imaginer
le plaisir de l’explorer de long en large.
-
La chasse aux machines, surtout que celles-ci sont assez diversifiées.
Points
Négatifs :
- Certaines
quêtes annexes ne sont pas à la hauteur des autres et nous font rapidement
tourner en rond.
-
Aucune incidence scénaristique quand a nos choix de dialogues.
-
Pourquoi être limité au cinquantième niveau ? Accessoirement, j’y suis arrivé
longtemps avant la fin, ce qui m’a un peu frustrer par la suite.
-
Certains personnages que l’on rencontre ne brillent pas vraiment par leur
charisme.
Ma
note : 8,5/10
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