JLA
– JUSTICE ET LIBERTÉ
Ensemble,
ils ont vaincus Starro le Conquérant et le Professeur Ivo, ils ont repoussés
Darkseid et les Martiens Blancs, ils ont explorés le 850è siècle et parcouru
l’âge d’Obsidienne… Ensemble ils ont protégés l’humanité des manipulations des
tyrans qui voulaient sa perte. Ensemble, Superman, Batman, Green Lantern,
Flash, le Martian Manhunter, Wonder Woman, Aquaman et Atom se sont regroupés
sous la bannière de la Ligue de Justice, ultime rempart contre le mal. Mais
aujourd’hui une menace d’ampleur planétaire se dresse devant leurs talents
conjugués, et même leurs fabuleux pouvoirs semblent impuissants devant
l’épidémie qui se répand et menace d’anéantir toute vie sur la planète. Ces
héros qui avaient déjà affronté des super-vilains, des savants fous, des chefs
de guerre venus d’un futur belliqueux ou des armées d’invasion extraterrestres,
seront-ils vaincus par un simple virus ?
JLA – Justice et
Liberté
Scénario : Paul Dini
Dessins
: Alex Ross
Encrage : Alex
Ross
Couleurs : Alex
Ross
Couverture : Alex
Ross
Genre : Super-Héros
Editeur
: DC Comics
Titre
en vo : JLA – Liberty and Justice
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 15
novembre 2003
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Semic
Date
de parution : 28 novembre 2004
Nombre
de pages : 119
Liste des
épisodes
JLA
– Liberty and Justice
Mon
avis : Indéniablement, s’il existe un
dessinateur auquel le nom est associé dès que l’on entend parler de la JLA ou de l’univers DC en règle générale, c’est celui d’Alex Ross. D’ailleurs,
dessinateur serait bien trop réducteur pour un tel artiste qui, dans ses
productions, nous offre tout bonnement de véritables peintures, celles-ci subliment
au mieux des protagonistes tel que Superman, Batman, Wonder Woman, pour ne
citer que la sainte trinité de chez DC
– désolé pour les fans de Marvel pour
laquelle, par ailleurs, Alex Ross, officia également en son temps, mais malgré
la qualité de la Maison des Idées, jamais aucun de leurs personnages n’ont
atteint le statut d’icones qu’ont ces trois là… Et donc, après s’être fait
connaitre du grand public avec Kingdom
Come, véritable chef d’œuvre des années 90, le sieur Alex Ross, revint,
quelques années plus tard, du coté de chez DC
avec ce Justice et Liberté, œuvre nettement
moins connue, nettement moins bonne aussi – mais au jeu des comparaisons, c’était
perdu d’avance – mais qui, malgré tout, mérite néanmoins le détour, ne
serais-ce que pour les fans de la JLA
ou, bien sur, d’Alex Ross. Alors certes, ne serais-ce que pour la partie
graphique, Justice et Liberté vaut le
coup : sans la moindre surprise, Ross fait du Ross, c’est-à-dire qu’il
livre une centaine de planches qui sont toutes de magnifiques tableaux qui ne
peuvent que ravir l’œil du lecteur. Cependant, tout cela est fort sympathique
mais qu’en est-il du scénario dont, je vous l’ai dit, il est nettement
inférieur a Kingdom Come ? Nettement
car l’œuvre apocalyptique du duo Marc Waid / Alex Ross est ce que l’on appelle
un véritable chef d’œuvre, c’est un fait, nettement aussi parce que, aussi plaisant
à lire soit ce Justice et Liberté, il
apparait que, scénaristiquement, Paul Dini, qui n’est pourtant pas n’importe
qui, ne nous a pas pondu le truc de l’année. Mais bon, j’ai l’air de descendre
en flèche ce comics alors que, en fait, celui-ci n’en reste pas assez bon dans
l’ensemble : pour son postulat de départ – car voir la JLA aux prises avec un virus extraterrestre,
eh bien, cela nous change – pour le casting proposé bien sur – eh, c’est la JLA de la grande époque avec des
personnages cultes – mais aussi, pour la mise en avant de Martian Manhunter,
véritable héros de l’histoire ainsi que les démêlés politico-médiatiques de nos
héros avec l’Onu et les divers gouvernements. Bref, Justice et Liberté est indubitablement une bonne histoire de la JLA mais, et ce mais a son importance,
pas une grande histoire : le scénario est bon, les dessins somptueux, bien
entendu, dommage juste qu’il manque un petit je ne sais quoi qui en aurait fait
un incontournable… mais là, je pense que passer après Kingdom Come, ce n’était pas évidant…
Points
Positifs :
- Les
dessins d’Alex Ross, ou plutôt, devrais-je dire ses peintures. L’artiste est
égal a lui-même et l’intégralité de la centaine de pages est tout simplement
somptueuse ; c’est ce que l’on appelle de l’art avec un A majuscule !
-
L’idée de mettre la JLA face a une
menace nouvelle est pour le moins originale : un virus extraterrestre qui
ne touche que les humains et qui se repend rapidement. Comment nos héros vont
trouver une solution avant que la situation ne dégénère ?
-
La relation tendue entre la JLA et
les grands de ce monde, symbolisés par l’Onu, avec, au passage, quelques questions
intéressantes comme le droit d’ingérence par exemple.
-
Martian Manhunter est le narrateur, et, ma foi, c’est une fort bonne chose !
Points
Négatifs :
-
Malgré de très bonnes idées, Justice et
Liberté souffre par moments d’une narration un peu figée et de quelques
lourdeurs.
-
Un grand bof pour cette édition Semic :
certains textes sont quasiment illisibles par la faute de choix de couleurs
hasardeux et, pire encore, sur certaines pages, le découpage est fait au détriment
de certaines lettres…
-
Difficile de passer après Kingdom Come.
Ma
note : 7,5/10
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