HAUTEVILLE
HOUSE – LE PUITS DE JACOB
Zelda
et Gavroche profitent de leur nouvelle vie au fin fond du Texas. Tout est bien
tranquille après le repas sympathique chez leurs nouveaux charmants voisins. Il
est encore tôt, aussi Zelda propose d’aller boire un pot en écoutant un peu de
musique texane à Austin. Pecan Street, la 6e rue, est effectivement bien
animée. C’est avec surprise que Zelda y croise Spilett, son ex-officier de
liaison. Bien contente de le trouver en vie, elle peut enfin espérer avoir
quelques nouvelles du président Lincoln. Hélas, elles ne sont pas bonnes.
Spilett raconte le jour de la reddition. Alors que l’ultime bataille devait
être la campagne d’Appomattox en Virginie, une grande partie des effectifs
avait été décimée par la peste. La bataille était perdue d’avance. Lincoln avait
tenu à répondre lui-même à la proposition de reddition de Jefferson Davis. Des
soldats sudistes protégés par des masques à gaz apeurés par la contagion
s’étaient approché. Mais le général Lee ne pouvait se retenir pour aller
rencontrer Lincoln en personne. Contre toute attente, c’était pour leur
délivrer un message de prudence : certains fléaux rodaient. L’homme avait l’air
sincèrement dépassé et inquiet. Quelques temps plus tard, ils étaient attaqués
par des monstres humanoïdes à tête de poisson…
Hauteville House – Le Puits de Jacob
Scénario
: Fred Duval
Dessins
: Thierry
Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Nuria
Sayago
Couverture : Manchu,
Thierry Gioux
Editeur
: Delcourt
Genre : Aventure,
Steampunk
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 04
mars 2015
Nombre
de pages : 54
Mon
avis : Si, avec Jack
Tupper, le troisième cycle de Hauteville
House avait démarré de fort belle manière, force est de constater que le
volume suivant, La
Hague, s’était avéré être l’un des plus moyens de la série ! De
quoi craindre la suite pour la suite de cette sympathique bande dessinée
matinée de fantastique et de Steampunk ? Certes, un peu même si le
lecteur, fidèle des aventures de Gabriel et de Zelda, sait depuis longtemps que
l’œuvre du sieur Fred Duval a par moments coutume à osciller entre le plutôt bon
et le franchement moyen. Fort heureusement, si La Hague avait put décevoir le fidèle de la première heure, Le Puits de Jacob relance la série de
fort belle manière, et ce, en nous entrainant outre-Atlantique et plus précisément
dans un continent nord-américain où le sort de la Guerre de Sécession fut tout
autre, les Confédérés ayant finit par l’emporter… Ainsi, d’une entrée en
matière qui nous renvoi a Alamo, quelques petits clins d’œil sympathiques au
Sergent Garcia et a La petite maison dans
la prairie, l’intrigue, complètement enlisée dans le tome précédant, repart
du plus belle et c’est un pur plaisir pour le lecteur qui souhaiterait passer
un bon moment de détente de suivre les traces de Gabriel et de Zelda qui
doivent faire face a d’étranges créatures que n’aurait pas renier Lovecraft, un
complot entre ces dernières et les Confédérés et ce, tandis que de très
vieilles connaissances font leur retour, qu’un certain Jack Tupper s’avère être
toujours en vie et que ces fameux portails mystérieux… eh bien… le sont
toujours autant ! Bref, fidèle a ses habitudes, Hauteville House n’est peut-être pas parfait mais n’en reste pas
moins toujours aussi plaisant a lire, et au vu de la déception du volume
précédant, c’est le principal !
Points
Positifs :
-
La poursuite de l’intrigue sur le continent nord-américain est une fort bonne
chose et permet à celle-ci de se relancer de fort belle manière,
particulièrement après les errements du tome précédant, et ce, avec un scénario
plutôt bien ficelé et quelques bonnes idées.
-
Justement, vu ce que l’on avait appris quand on dénouement de la Guerre de Sécession
dans le neuvième
tome, j’avais hâte que nos héros fassent un tour en Amérique du Nord.
-
Certes, ce n’est pas la première fois que les auteurs font référence a
Lovecraft, mais bon, ils sont plutôt sympathiques ceux des profondeurs…
-
Les petits clins d’œil au Sergent Garcia dans Zorro, à La petite maison
dans la prairie, à la bataille d’Alamo.
-
Sympa de revoir quelques personnages perdus de vus depuis pas mal de temps.
Points
Négatifs :
-
Quel dommage tout de même que le style de Thierry Gioux alterne entre le plutôt
bon et le franchement raté par moments. L’artiste se démarque de manière
originale, certes, mais quand on regarde certains visages, certaines planches,
comment ne pas se dire qu’avec un peu plus d’application, il y avait de quoi
mieux faire !?
-
Hauteville House reste ce qu’elle
est, c’est-à-dire, une œuvre de divertissement pur et dure, sans grande
prétention, ce qui pourra déplaire a certains.
Ma
note : 7,5/10
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