BERSERK
– TOME 20
Guts
pénètre dans le monastère afin d’aller libérer Casca qui se trouve dans la salle
des tortures où elle va être enfermée dans une Vierge De Nuremberg (un
sarcophage rempli de pointes à l’intérieur). Mais lorsque les portes de l’objet
se referment, la blessure liée à la précédente cérémonie se met à couler et des
ombres apparaissent soudainement, empêchant la mort de la jeune femme. Lorsque
Guts arrive dans la salle, de nombreux cadavres jonchent le sol et seul Puck
semble avoir survécu. Celui-ci prévient alors son ami que Casca a été emmenée
par le seigneur Mozguz et ses sbires tout en haut du donjon. La tour tremble et
Luka, qui essaie de s’enfuir avec ses amis, chute du donjon, mais le Cavalier à
la tête de mort la rattrape en plein vol. Les ombres arrivent alors des deux
côtés des escaliers, et Nina et ses amis ne savent plus quoi faire devant cette
menace. Brusquement, une gigantesque explosion se produit et les hommes
d’église apparaissent sous de nouveaux traits. Guts arrive à grandes enjambées
et les voit équipés d’ailes. Maintenant, il sait que ce ne sont pas des apôtres
mais de redoutables adversaires…
Berserk – Tome 20
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 20
Parution
en vo : 27 octobre 2000
Parution
en vf : 01 juillet 2007
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après un dix-neuvième
tome tout simplement exceptionnel et d’une richesse narrative peu commune,
force est de constater que ce vingtième volume de ce magnifique manga qu’est Berserk
apparait comme étant moins réussi. Pourtant, que l’on ne se trompe pas :
la qualité est belle est bien au rendez vous et, si vous appréciez avant toute
chose l’action et les affrontements dantesques, vous allez être servis, mais
bon, si l’on doit être tout a fait objectif, en comparaison du tome précédent,
bien plus marquant, il n’y a pas photo. Il faut dire que, dans ce vingtième
volume, il y a, selon moi, trop de combats qui s’éternisent : certes, voir
Guts affronter les inquisiteurs n’est pas dénué d’intérêt, loin de là, mais
bon, quand ce combat occupe une place aussi importante dans cet album, à mes
yeux, c’est un poil trop. Du coup, malgré tout ce qui se déroule dans ce tome –
le retour du mystérieux Chevalier Squelette, une Luka toujours omniprésente,
les révélations sur ce singulier Apôtre en forme de Béhérit, Casca amenée par
une foule en colère au buché et le risque qu’une nouvelle Occultation ait
lieue, ce qui, ma foi, n’est pas rien – on ressort de ce volume avec une
impression moins marquante que dans le tome précédent, ce dernier, pour rappel,
ayant flirter avec les plus belles heures de la saga. Alors bien entendu, il
faut relativiser les choses : ce vingtième tome de Berserk est bon, indéniablement, mais lorsque l’on est tellement
habitué à la perfection, on à un peu de mal à accepter une infime baisse de
régime…
Points
Positifs :
-
Même un peu en-deçà, vis-à-vis du tome précédent, ce vingtième volume de Berserk maintient toujours la saga à un
niveau fort élevée et ravira sans nul doute les fans de l’œuvre de Kentaro
Miura.
-
Dommage que l’affrontement entre Guts et les Inquisiteurs dure aussi longtemps
car certains passages sont tout de même réussis.
-
Le singulier Apôtre qui a l’apparence d’une Béhérit géante.
-
Allons nous avoir droit à une nouvelle Occultation, si peu de temps après le
mythique treizième
tome ? En tous cas, on devine qu’il va se passer quelque chose d’important…
-
Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à
redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente.
Points
Négatifs :
-
Trop de combats tuent les combats et, dans le cas présent, il faut reconnaitre
que l’affrontement entre Guts et les Inquisiteurs dure beaucoup trop longtemps
et occupe une place importante dans cet album, ce, au détriment du reste, ce
qui est dommage.
-
Si vous n’appréciez guère Berserk
pour sa violence et son coté bourrin, ce n’est pas ce volume qui vous réconciliera
avec la série.
Ma
note : 7,5/10
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