LES
ÉVADÉS
1947.
Andy Dufresne, un banquier américain, est jugé coupable du meurtre de sa femme
et de l'amant avec qui elle le trompait. Pour ce double meurtre, et malgré le
fait qu'il ait clamé depuis le début son innocence, il est condamné à subir
deux peines de prison à vie consécutives et se retrouve emprisonné au
pénitencier fédéral de Shawshank, dans l'État du Maine. Le directeur de la
prison, Samuel Norton, un homme ambitieux et pétri de valeurs religieuses
traditionnelles, est épaulé par un gardien-chef brutal et sans pitié, le
capitaine Byron Hadley, qui ne craint pas de recourir à une violence aveugle
afin de faire respecter la discipline. Dufresne, peu communicatif au début de
son incarcération, se lie pourtant d'amitié avec certains prisonniers, en
particulier un détenu noir, Ellis Redding, surnommé Red a, ainsi qu'avec la
bande qui gravite autour de ce dernier. Ce prisonnier, dont on dit qu'il est
homme à dégoter des choses, fait office d'intermédiaire, faisant passer en
fraude des marchandises en provenance de l'extérieur de la prison en
contrepartie d'un petit pourcentage sur la vente.
Les Évadés
Réalisation : Frank
Darabont
Scénario : Frank
Darabont, d'après le roman court Rita
Hayworth et la Rédemption de Shawshank, de Stephen King
Musique : Thomas
Newman
Production : Castle
Rock Entertainment
Genre : Drame
Titre
en vo : The Shawshank Redemption
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 23 septembre 1994
Durée : 142
mn
Casting :
Tim
Robbins : Andy Dufresne
Morgan
Freeman : Ellis Boyd « Red » Redding
Bob
Gunton : Samuel Norton
Clancy
Brown : le capitaine Byron T.
Hadley
William
Sadler : Heywood
James
Whitmore : Brooks Hatlen
Gil
Bellows : Tommy Williams
Mark
Rolston : Bogs Diamond
Jeffrey
DeMunn : le procureur de district
Larry
Brandenburg : Skeet
Brian
Libby : Floyd
Neil
Giuntoli : Jigger
David
Proval : Snooze
Joseph
Ragno : Ernie
Jude
Ciccolella : le gardien
Mert
Paul
McCrane : le gardien Trout
Renee
Blaine : l'épouse d'Andy Dufresne
Scott
Mann : Glenn Quentin
Brian
Delate : le gardien Dekin
Don
McManus : le gardien Wiley
Frank
Medrano : Big Ass
Gary
Lee Davis : Rooster, le
comparse de Bogs
Neil
Summers : Pete, le comparse de Bogs
Mack
Miles : Tyrell, le détenu
Alan
R. Kessler : Bob
Cornell
Wallace : Leonard
Dion
Anderson : le gardien
Bull Haig
Ken
Magee : Ned Grimes
Bill
Bolender : Elmo Blatch
Alfonso
Freeman : un détenu
John
Horton : le juge
Mon
avis : Aussi incroyable que cela puisse
paraitre – et, dans le cas présent, je pense que cela est amplement justifié de
dire cela – je n’avais jamais, jusqu’à hier soir, vu Les Évadés, long métrage de Frank Darabont archi-connu et loué par
la critique depuis sa sortie, il y a de cela sensiblement vingt-cinq ans. Cela
peut paraitre incroyable ? Certes, je ne le nie pas mais si je connaissais
ce film de nom et de réputation, j’étais donc passé a coté de ce dernier, pour
tout un tas de raisons. D’ailleurs, histoire d’enfoncer le clou, je ne savais
même pas que Les Évadés était tiré d’une
nouvelle de Stephen King ; c’est pour vous dire ma méconnaissance totale de
cette œuvre… Ceci étant dit, qu’est-ce que j’ai pensé de ce film ? Car
bon, il a beau être loué par la critique et les spectateurs, il aurait put ne
pas me plaire ? Mais non, ce ne fut pas le cas, bien au contraire…
Ressemblant fortement à La Ligne Verte,
le coté fantastique en moins – ce qui est normal vu que cette œuvre est tirée d’un
roman de Stephen King et que le réalisateur est le même – nous avons donc
affaire, avec Les Évadés à un film
sur la prison, mais, surtout, a un film terriblement intelligent qui, plutôt que
de mettre en avant la violence de celle-ci – détenus, gardiens – préfère mettre
l’accent sur ces prisonniers qui, certes, ne sont pas des enfants de chœurs
mais qui n’en restent pas mois humains. Ainsi, Les Évadés est avant toute chose un film sur la vie en prison, sur
l’espoir, sur l’amitié et si la violence existe, si elle n’est pas occultée, le
principal, c’est les relations entre ces individus, souvent désabusés quant à
leurs chances de sortir un jour et encore plus sur leurs chances de vivre en
dehors des murs de la prison. Bien évidement, le duo principal, Tim Robbins et
Morgan Freeman est largement au-dessus du reste du casting, mais bon, vu la qualité
de leurs interprétations, ce n’est pas foncièrement un défaut. Je n’en dirais
pas autant du coté hollywoodien de la chose, un peu trop présent, surtout vers
la fin, mais bon, là aussi, cela n’empêche nullement Les Évadés d’être un bon, que dis-je, un très bon film, peut-être
pas un chef d’œuvre non plus, certes, mais un film superbe et d’une intelligence
rare, ce qui, ma foi, justifie amplement son visionnage – même s’il vous faut
un quart de siècle pour cela… après tout, mieux vaut tard que jamais !?
Points
Positifs :
-
Un des plus beaux films sur la prison qu’il m’ait été donné de voir. D’une intelligence
rare, mettant en avant les relations entre les prisonniers et leur vie au sein
des murs de la prison, Les Évadés est
une œuvre réussie et qui donne à réfléchir.
-
Tim Robbins et Morgan Freeman livrent une prestation tout simplement excellente
et sont pour beaucoup pour la réussite de ce film.
-
Captivant de bout en bout, Les Évadés
vous tiendra en haleine de par son scénario réussi et qui préfère la réflexion
à l’esbroufe.
-
Il y a-t-il une vie après la prison ? La question, fort judicieuse, est l’une
des plus importantes qui ressort de ce film.
-
Une mise en scène plutôt sobre mais fort réussie.
Points
Négatifs :
-
Le coté hollywoodien de la chose, un peu trop présent, surtout vers la fin.
Certes, au vu des origines de ce film, ce n’est pas vraiment une surprise, mais
bon, certains passages sont, de mon point de vu, un peu trop prévisibles.
Ma
note : 8/10
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