dimanche 12 mai 2019

BERSERK – TOME 21


BERSERK – TOME 21

Tandis que Casca est toujours attachée sur un bûcher qui n’est pas encore allumé, Guts continue son combat contre le prêtre Mozguz qui, depuis peu, possède des ailes lui donnant l’air d’un ange. Isidro, avec l’aide de Jérôme, arrive à libérer Casca avant de l’emmener sur les remparts où ils retrouvent Nina et Puck. Le combat est rude mais Guts arrive petit à petit à venir à bout de son adversaire en multipliant les attaques toutes plus violentes les unes que les autres. Isidro et ses compagnons se voient alors agressés par les deux hommes de main du prêtre mais Jérôme en vient à bout en faisant preuve de courage. Le corps du prêtre se modifie suite aux coups de plus en plus violents de Guts, et celui-ci prend les allures d’une armure de plus en plus épaisse. Mais le chevalier est plus intelligent que ne pourrait le laisser paraître sa façon de se battre et son dernier coup, placé dans la gorge, le tue. Pendant que Guts peut de nouveau prendre Casca dans ses bras, même si celle-ci ne se rappelle plus de lui, les ombres se lancent alors sur les spectateurs du combat et s’attaquent à l’abbaye d’Albion de toute part, entourant même Guts et ses amis…


Berserk – Tome 21
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 21
Parution en vo : 29 mai 2001
Parution en vf : 01 septembre 2007
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192

Mon avis : Après tout, ce ne fut guère une surprise puisque l’on se doutait bien qu’il allait se passer un événement majeur dans ce vingt-et-unième tome de ce formidable manga qu’est Berserk ; il suffisait de lire les volumes précédents pour s’en convaincre. Cependant, si l’on s’attendait à un énième tournant dans la saga, force est de constater que si la couverture donne un sacré indice quant a celui-ci, force est de constater que, de là à deviner que Griffith allait revenir, sous sa forme première, parmi nous ?! Car bon, comment dire, le bougre ne s’était-il pas transformer sous la forme de Femto, un des God Hand, cela, dans le cultissime treizième tome ? Mais alors, quid, donc, de cette nouvelle incarnation ? Le véritable Griffith ? On dirait bien, mais alors, Femto ? Bon, tout cela sera expliquer par la suite, je n’en doute pas, mais pour une surprise, comme dirait l’autre… Quoi qu’il en soit, si le retour de Griffith marque bien évidement les esprits, n’allez donc ne pas croire que ce vingt-et-unième tome de Berserk ne mérite le détour que pour cet événement, aussi important soit-il. Car bon, entre l’affrontement final entre Guts et Mozguz, spectaculaire au possible, les retrouvailles, définitives cette fois ci, entre notre héros et une Casca toujours en pilotage automatique, la décision de Farnèse de suivre Guts et la conclusion de ce long arc narratif qui apparait comme étant franchement passionnant après coup, il est clair que l’on ne s’ennui pas une seconde. Certes, le lecteur pourra pinailler un peu quand au fait que, parmi tous les événements subits par nos héros, tous les monstres et autres adversaires qu’ils se coltinent, tout le monde s’en sort sans dommage, mais bon, quelque part, on est tellement habitués a voir mourir une bonne partie du casting que, au moins, ce choix du sieur Kentaro Miura nous aura surpris. Mais bon, en dehors de cela, il me semble évidant que nous avons affaire a un tome majeur de la saga, un nouveau tournant dans celle-ci, quand au retour de Griffith, si celui-ci amène davantage de questions qu’autre chose, force est de constater qu’il nous pousse encore plus que d’habitude a découvrir la suite ; après tout, j’aimerais bien connaitre le fin mot de l’histoire quand a celui-ci !


Points Positifs :
- Et encore un tome qui s’avère être un sacré tournant dans une saga qui en a déjà connu un certain nombre depuis ses débuts : non seulement celui-ci conclut à merveille l’arc de L'ère des Châtiments mais, en plus, il voit le retour de l’un des protagonistes majeurs de la série, un certain… Griffith !
- Bien évidement, le retour de celui-ci amène tout un tas de questions, surtout vis-à-vis de Femto : après tout, ce dernier n’était-il pas, déjà, l’incarnation de Griffith suite à l’Occultation du treizième tome ? Du coup, je suis totalement paumé par ce coup de théâtre, mais bon, je suis sur que les explications viendront par la suite…
- On peut être surpris que, malgré tout ce qui arrive à nos héros, tout le monde s’en sorte – y compris pour ce qui est des personnages secondaires – surtout qu’on assiste a un sacré massacre. Mais bon, cela ne nous empêche pas de trembler à plusieurs reprises quand au sort de certains protagonistes et, quelque part, leur survie s’avère être tellement inattendu que cela en devient une bonne surprise.
- Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une formidable prestation !
- Griffith en couverture, je crois que tout est dit !

Points Négatifs :
- Certains regretteront tout de même qu’il n’y ait pas eu un ou deux morts parmi les nombreux protagonistes – Guts et compagnie, on se doutait bien qu’ils allaient s’en sortir, mais même les prostituées et le chevalier s’en sortent. Un happy-end sympa mais curieux aux yeux de certains lecteurs…
- Si l’affrontement entre Guts et Mozguz est spectaculaire, ce n’est pas le plus marquant de la saga. Peut-être que je m’attendais à autre chose lorsque j’avais découvert ce personnage ?

Ma note : 8,5/10

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