THE
OA – SAISON 2
À
San Francisco, le détective privé Karim Washington accepte d'aider une vieille
femme vietnamienne à retrouver sa petite-fille disparue, Michelle. Karim
découvre l'ancienne cachette de Michelle dans une maison abandonnée, où elle a gagné
des dizaines de milliers de dollars en jouant à Q Symphony, un jeu de puzzle en ligne et il a compris que celui-ci était
un outil de recrutement créé par le gourou de la technologie, Pierre Ruskin.
Karim s'infiltre au siège de Q Symphony
et trouve les détenus surveillés dans leurs rêves. Pendant ce temps, une jeune
femme, Nina Azarova, s'effondre à San Francisco alors que Prairie est abattue. Cette
dernière se réveille dans le corps de Nina, visiblement dans une autre
dimension où Joe Biden est président... Nina n'a jamais été aveugle, son père a
grandi et Pierre Ruskin est son petit ami. Elle contacte Nancy, qui ne la
connaît pas, ayant concrétisé son intention initiale d’adopter un garçon. En
raison de son comportement erratique, Prairie est placée dans l'hôpital
psychiatrique isolé de Treasure Island. Elle y retrouve Homer qui est devenu psychiatre
résident et ne la reconnaît pas. Rachel, Scott et Renata sont des patients. Le
directeur de l'établissement est Hap, qui se souvient parfaitement d’elle…
The OA – Saison 2
Réalisation
: Brit Marling et Zal Batmanglij
Scénario
: Brit Marling et Zal Batmanglij
Musique : Rostam
Batmanglij, Danny Bensi, Saunder Jurriaans et Jay Wadley
Production : Plan
B Entertainment, Anonymous Content
Genre : Fantastique
Titre
en vo : The OA – Season 2
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 22 mars 2019
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Brit Marling : Prairie Johnson / L'AO / Nina Azarova
Emory Cohen : Homer Roberts
Kingsley
Ben-Adir : Karim Washington
Jason Isaacs : Dr Hunter Aloysius « Hap » Percy
Phyllis Smith : Elizabeth « Betty » Broderick-Allen
Patrick
Gibson : Steve
Winchell
Brendan
Meyer : Jesse
Brandon Perea : Alfonso « French » Sosa
Ian Alexander : Buck Vu
Hiam Abbass : Khatun
Riz Ahmed : Elias Rahim
Sharon Van Etten : Rachel
Will Brill : Scott Brown
Paz Vega : Renata
Irène Jacob : Élodie
Sharon Van Etten :
Rachel DeGrasso
Zoey Todorovsky : Nina Azarova
Chloe Levine :
Angie
Eijiro Ozaki :
Azrael / Old Night, une pieuvre géante (voix)
Vincent
Kartheiser : Pierre Ruskin
Liz Carr :
Marlow Rhodes
Scott Wilson : Abel Johnson
Alice Krige : Nancy Johnson
Nikolai Nikolaeff : Roman Azarov
Mon
avis : Dans ma critique de la première
saison de The OA, j’avais reconnu
que, après le visionnage de cette dernière, j’étais resté pour le moins
dubitatif quand a son contenu, perturbé que j’étais par une œuvre où le
meilleur côtoyait le pire, où de sacrées bonnes idées alternaient avec d’autres
tout simplement ridicules et en demandant si, finalement, j’allais regarder la
seconde saison ? Vous l’avez compris, je l’ai fait même si, en toute
sincérité, assez rapidement, cela fut plus par simple curiosité : après
tout, je me demandais bien jusqu’où les créateurs de cette série seraient
capable d’aller dans le coté fourre tout et grand n’importe quoi… Car bon,
comment dire, dans cette seconde saison de The
OA, on retrouve, pèle mêle : d’un jeu pour jeunes surdoués, d’une
maison hantée construite sur une source sacrée indienne, d’un arbre-esprit
omniscient, de vergers qui sortent du cerveau, entretenus à partir de cadavres,
d’une pieuvre télépathe et bavarde, d’un complot techno-mystique pour déchiffrer
les rêves, de multivers, toujours, d’une enquête sur la disparition d’une jeune
fille par un enquêteur plutôt doué – meilleur idée de la saison mais, au final,
tout le monde s’en fout – de voyages a travers les dimensions et, histoire d’enfoncer
le clou, toujours cette fichue danse tout bonnement ridicule qui revient sans
cesse, encore et encore pour mon grand plus désespoir… Et entre fausses-pistes,
épisodes qui ne servent quasiment à rien – le road-movie de la prof et des
jeunes de la première saison n’apporte rien a l’intrigue – et explications
incompréhensibles et délires mystiques, on ressort de cette seconde saison de The OA encore plus perturbés qu’après le
visionnage de la première : trop de délire tue le délire, indéniablement.
Et puis bon, à un moment donné, force est de constater que ce genre de
scénarios qui partent dans tous les sens, qui se prétendent originaux en
multipliant les fausses pistes et qui mélange tout et n’importe quoi, histoire
de se donner un quelconque genre, je déteste cela : j’aime le fantastique,
certes, mais le grand guignolesque, non, et, dans le cas de The OA, désolé pour les fans mais ce n’est
définitivement pas fait pour moi !
Points
Positifs :
-
Le personnage du détective est la meilleure chose qui soit arrivée à cette
seconde saison. Formidablement bien interprété par un Kingsley Ben-Adir inspiré
et charismatique, celui-ci sort nettement du lot et nous tient en haleine une
bonne partie de la saison.
-
Quelques bonnes idées, tout de même, au cours de cette seconde saison de The OA – d’ailleurs, c’est un peu cela
qui est dramatique avec cette série, plus sobre, moins délirante et moins
prétentieuse, elle aurait put être géniale. Ainsi, cette idée d’une Terre
parallèle, pourquoi pas ? De même, l’histoire du complot n’est pas
foncièrement mauvaise, de même que celle de la maison hantée. Le souci, c’est
que les scénaristes vont trop loin dans leur délires et n’expliquent quasiment
rien, histoire de se donner un genre…
-
Pour ce qui est du casting, on ne pourra pas lui jeter la pierre. Sur ce point,
il n’y a rien à redire.
Points
Négatifs :
-
La première saison tombait très rapidement dans le grand guignolesque, c’est
encore pire ici. Il faut dire que la miss Brit Marling, maitresse d’ouvrage de
la chose, va loin, très loin dans le délire et le mélange des genres. Du coup,
on a droit a des complots, des maisons hantées, de la magie, des voyages entre
les dimensions, du mysticisme a gogo, une enquête policière, un road-movie sans
but, le tout, savamment mélangé sans que l’on n’y comprenne pas grand-chose au
final…
-
L’enquête du détective est passionnante au départ, cependant, au bout d’un
moment – comme tout le reste – elle est mise dé coté, du coup, lorsque celle-ci
est résolue, tout le monde s’en fout un peu…
-
Je l’aime bien la prof et les jeunes de la première saison, mais, en toute
sincérité, a quoi ont-ils servis dans cette saison ?
-
Encore et toujours cette fichue danse ridicule. Mais qui a donc inventée cette chorégraphie
absurde !? Le pire, c’est que, dans cette saison, même des robots s’y
mettent !
-
Trop de délires tuent le délire… c’est que je retiendrais principalement de The OA…
Ma
note : 3,5/10
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