SCANNERS
SCANNERS
Cameron
Vale est un télépathe qui vit en marge de la société. Repéré par la ConSec, société secrète qui mène des
recherches sur ce type d’individus nommés Scanners, il apprend auprès du
Docteur Ruth à domestiquer son pouvoir. Cameron est alors chargé de localiser
Daryl Revok, un scanner qui organise à échelle industrielle un trafic d’Ephémérol : une substance chimique
dangereuse destiné aux femmes enceintes…
Scanners
Réalisation : David
Cronenberg
Scénario : David
Cronenberg
Musique : Howard
Shore
Production : Canadian
Film Development Corporation, Filmplan International
Genre : Fantastique,
Horreur
Titre
en vo : Scanners
Pays
d'origine : Canada
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 14 janvier 1981
Durée : 97
mn
Casting :
Stephen Lack : Cameron Vale
Jennifer O'Neill
: Kim Obrist
Patrick McGoohan
: Dr. Paul Ruth
Lawrence Dane : Braedon Keller
Michael Ironside
: Darryl Revok
Robert A.
Silverman : Benjamin Pierce
Mavor Moore : Trevellyan
Larry Perkins : l'homme de Security One qui escorte Revok
Adam Ludwig : Arno Crostic
Louis Del Grande
: le scanner tué dans l'amphithéâtre
Mon
avis : Après vous avoir parlé, il y a de
cela quelques semaines, du cultissime Eraserhead,
long métrage complètement halluciné de David Lynch, aujourd’hui, c’est d’un
autre film datant sensiblement de la même époque dont je vous propose la
critique, une œuvre qui plut énormément aux amateurs d’horreur et de
fantastique en son temps, un certain… Scanners !
Œuvre d’un autre David, Cronenberg cette fois ci, canadien de son état et qui
acquis par la suite la renommée que l’on sait, Scanners est une œuvre qui aura gardé une certaine aura auprès des
vieux amateurs de cinéma fantastique même si, après quatre décennies, il faut
reconnaitre que celui-ci accuse un peu son âge. Le postulat de départ ?
Des individus, aux Etats-Unis, suite à des expériences médicamenteuses sur
leurs mères alors qu’elles étaient enceintes, sont nés avec des pouvoirs
mentaux et, désormais adultes, représentent une menace, du moins, une partie d’entre
eux. Pour les arrêter, un docteur – campé par un Patrick McGoohan barbu –
utilise un de ces Scanners – le peu expressif Stephen Lack – qui, alors qu’il
est lancé sur la piste du grand méchant de l’histoire – Michael Ironside en
grande forme – rencontrera une belle congénère qui passait par là – Jennifer
O'Neill, toujours aussi sublime. Dis comme cela, il est clair que l’on peut
être dubitatif quand a ce scénario qui ne brille nullement par une quelconque
originalité, cependant, là où Scanners
fonctionne bel et bien, c’est par sa mise en scène, géniale pour l’époque, où
le sieur Cronenberg s’amuse à exploser des têtes et à brûler ses protagonistes,
ce, pour notre plus grand plaisir ! Bien entendu, de nos jours, un film
comme Scanners n’a plus vraiment le
même effet et les plus jeunes rigoleront doucement devant cette œuvre vieillotte
qui apparait, finalement, bien sage. Cependant, pour les plus agés et en se remettant
dans le contexte de l’époque, je comprends parfaitement qu’un tel film ait put
fonctionner au sein d’un public avide de sensations fortes et lassé d’un cinéma
grand public un peu trop conventionnel. Bref, vous l’avez compris, Scanners aura marqué son époque et n’est
donc destiné qu’a un public agé qui regardera tout cela avec une certaine
nostalgie tout en reconnaissant que ce n’est pas non plus un grand film. Les
autres, nettement plus nombreux, passeront tranquillement leur chemin et, pour
une fois, je ne leur en tiendrais pas vraiment rigueur…
Points
Positifs :
- Il
est évident que Scanners est un film
qui aura marqué le public lors de sa sortie et si l’on se remet dans le
contexte de l’époque, on comprend parfaitement pourquoi : David Cronenberg
nous propose une œuvre qui met l’accent sur le spectaculaire et on s’amuse
franchement devant quelques scènes où l’on voit des têtes qui explosent et où
des individus prennent feu…
-
Pour ce qui est du casting, dans l’ensemble, celui-ci est plutôt bon et fait le
job. Petite mention à Michael Ironside qui est parfait en grand méchant du
jour.
-
Avec Scanners, on bascule
tranquillement dans le genre d’œuvres où le nouveau danger est représenté par
la science, par des multinationales, etc. Cela peut apparaitre banal désormais,
cependant, à l’époque, c’était une petite nouveauté.
-
La bande originale d’Howard Shore se laisse écoutée…
Points
Négatifs :
-
Difficile de ne pas reconnaitre que Scanners
n’est pas vraiment un grand film, loin de là. Ainsi, entre le fait qu’il accuse
franchement son âge, un scénario trop conventionnel et des protagonistes
stéréotypés au possible, il est clair que les défauts sont trop nombreux pour
qu’on les passe sous silence.
-
Si les vieux de la vieille nostalgiques regarderont tout cela avec un certain enthousiasme,
les plus jeunes passeront rapidement leur chemin devant un film vieillot qui
leur apparaitra comme étant bien trop sage pour ne pas dire gentillet au vu des
longs métrages auxquels ils sont habitués…
-
Certains passages sont tout de mêmes ridicules par moments, principalement les
courses poursuites. De plus, s’il y a de bonnes idées, le scénario alterne tout
de même entre le sympa et le bof.
-
Stephen Lack à une tête sympa mais on a déjà connu des héros un peu plus
charismatiques.
Ma
note : 6/10
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