GODLESS
GODLESS
Dans
le territoire du Nouveau-Mexique, la ville de La Belle a été privée de sa
population masculine dans un accident minier. Seuls les vieillards, les
épouses, quelques enfants sont restés et ce sont les femmes qui dirigent la
ville. Frank Griffin, un hors-la-loi, part à la recherche de son ancien
protégé, Roy Goode, qui l'a trahi. Tout se complique pour Griffin quand il
découvre que Roy se cache à La Belle. Ses habitants vont tout faire pour se
protéger de Griffin et de sa bande.
Godless
Réalisation
: Scott Frank
Scénario
: Scott Frank
Musique : Carlos
Rafael Rivera
Production : Netflix
Genre : Western
Titre
en vo : Godless
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 22 novembre 2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 7 x 70 minutes
Casting :
Jack
O'Connell : Roy Goode
Michelle
Dockery : Alice Fletcher
Scoot
McNairy : Bill McNue
Merritt
Wever : Mary Agnes
Thomas
Brodie-Sangster : Whitey Winn
Sam
Waterston : Marshal John
Cook
Jeff
Daniels : Frank Griffin
Kim
Coates : Ed Logan
Samuel
Marty : Truckee
Tess
Frazer : Callie Dunne
Samantha
Soule : Charlotte Temple
Kayli
Carter : Sadie Rose
Keith
Jardine : Dyer Howe
Audrey
Moore : Sarah Doyle
Christopher
Fitzgerald : J.J. Valentine
Jeremy
Bobb : A.T. Grigg
Russell
G. Jones : Hiram
Erik
LaRay Harvey : Elias Hobbs
Rob
Morgan : John Randall
Jessica
Sula : Louise Hobbs
Marceline
Hugot : Lucy Cole
Nathan
Darrow : Webster
Christiane
Seidel : Martha
Randy
Oglesby : Asa Leopold
Brian
Lee Franklin : Amos Green
Joe
Pingue : Alonzo Bunker
Whitney
Able : Anna McNue
Adam
David Thompson : Gatz Brown
Russel
Dennis Louis : Daryl Devlin
Matthew
Dennis Louis : Donnie Devlin
Justin
Welborn : Floyd Wilson
Duane
Howard : Shoshone Brave
Julian
Grey : William Mc Nue
Marie
Wagenman : Trudy Mc Nue
Mon
avis : Alors là, ce fut une belle, que
dis-je, une excellente surprise que ce Godless,
mini-série en sept épisodes de Netflix
qui, non seulement, nous prouve de fort belle manière que l’on peut toujours,
encore de nos jours, nous pondre des westerns qui n’ont pas à rougir de leurs
glorieux et anciens prédécesseurs de l’âge d’or du genre, mais aussi, que,
quelque part, il fut un temps où la plateforme Netflix était encore capable de nous offrir des séries de qualité,
la chose étant devenu, il faut le reconnaitre, nettement plus rare actuellement
– bref, avant que Netflix ne préfère
mettre en avant des productions coréennes, turques, espagnoles, sud-américaines
ou, bien entendu, d’autres LGBT Friendly… Mais ici, avec Godless qui date déjà de 2017, force est de constater que nous
avons affaire, qualitativement parlant, à une mini-série qui frôle la
perfection et qui porte un genre, le western, donc, à un niveau rarement
atteint depuis bien des années. Pourtant, dans le cas présent, force est de
constater que tous les codes du genre sont au rendez vous : une bande de
hors-la-loi qui s’en prend a une petite ville sans défense, un shérif
vieillissant et plus vraiment dans le coup, une romance avec un séduisant
étranger qui semble cacher de sombres secrets, un indien mystérieux, d’anciens
soldats noirs devenus fermiers et qui n’aspirent qu’a la paix, un pasteur
complètement halluciné, une vendetta familiale et des décors tous plus
somptueux les uns que les autres qui nous rappellent que la Conquête de l’Ouest,
ça avait de la gueule tout de même ! Pourtant, là où certains pourraient y
voir un manque flagrant d’originalité, d’autres, nettement plus nombreux,
reconnaitront que tout cela n’est qu’un habile hommage à un genre jadis roi et
qui est tombé, depuis bien longtemps, en désuétude dans le petit monde du
cinéma… Ainsi, Godless, servi par un
casting cinq étoiles et qui est pour beaucoup pour la réussite de la chose,
reprend tous les éléments habituels du western et qui avaient fait, pendant
longtemps, le succès du genre, tout en lui apportant une légère touche de
modernisme bienvenue qui n’en fait jamais trop – certes, il n’y a plus
quasiment que des femmes dans cette petite bourgade de La Belle, cependant, n’allez
pas croire que cette série n’est qu’un manifeste féministe moderne, loin de là !
Bref, vous l’avez compris, Godless
est une bonne, que dis-je, une excellente mini-série qui m’aura non seulement
fait passer un bon moment devant mon petit écran mais qui, également, m’aura
rappeler à mon bon souvenir un genre que j’ai énormément aimer et qui se fait
trop rare de nos jours, le western, ce, tout en prouvant que celui-ci n’est
absolument pas ringard et que lorsque la qualité est au rendez vous, le jeu en
vaut diablement la chandelle !
Points
Positifs :
-
Une excellente mini-série que ce Godless,
une œuvre qui non seulement rend un magnifique à un genre autrefois majeur, le
western, ce qui ravira les amateurs, mais aussi, qui nous prouve, de fort belle
manière, qu’en reprenant scrupuleusement les codes de celui-ci, tout en y saupoudrant
un soupçon de modernisme, il est toujours possible de le renouveler. Bref,
amateurs de desperados peu loquaces, de duels au revolver et de grandes
chevauchées dans des décors grandioses, Godless
est fait pour vous !
-
Captivante de bout en bout, cette mini-série de sept longs épisodes vous
tiendra en haleine du début à la fin de par son intrigue propre au genre mais
qui n’en reste pas moins terriblement passionnante.
-
On retrouve tous les codes du genre au rendez vous, cependant, ce n’est
nullement un manque d’originalité, bien au contraire.
-
Un casting cinq étoiles qui frôle avec la perfection : Jeff Daniels en
pasteur et chef de gang illuminé, Michelle Dockery – Downtown
Abbey – en jeune veuve qui en a dans le fusil, Merritt Wever – Unbelievable
– Scoot McNairy – Narcos
Mexico – et Jack O'Connell, pour ne citer que les têtes d’affiches, ont
de quoi marquer les esprits !
-
Des décors grandioses, une reconstitution historique sans faille, une
photographie superbe. Bref, que demander de plus !?
Points
Négatifs :
-
Certains pourront, éventuellement, regretter que, scénaristiquement, Godless soit un peu trop dans l’hommage au
western en multipliant les traditionnels codes du genre.
-
Attention, si vous vous attendiez à une œuvre ultra féministe, vous risquez d’être
déçu. Certes, les femmes, ici, manient habilement le fusil mais les hommes ne
sont pas en reste, quand à cette ville habité quasiment uniquement par des
femmes, disons qu’elle est presque accessoire finalement…
-
Un affrontement final exceptionnel mais où seul meurt, finalement, un gentil
vraiment important – et encore, d’une manière tellement ridicule que je trouve
qu’elle n’est pas crédible pour un sou !
Ma
note : 8/10
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