GIDEON FALLS – LE PENTOCULUS
GIDEON
FALLS – LE PENTOCULUS
Après
un voyage dans le temps et l'espace, Norton et Clara sont piégés dans la petite
ville de Gideon Falls avec un psychopathe meurtrier. Pendant ce temps, dans une
autre dimension, le père Fred et Angie affrontent l'évêque dans la grande ville
Gideon Falls et les secrets n'ont jamais été aussi près d'être révélés. Le vrai
combat contre le centre et celui qui vit dans son ombre ne fait que
commencer...
Gideon Falls – Le Pentoculus
Scénario : Jeff Lemire
Dessins
: Andrea
Sorrentino
Encrage : Andrea Sorrentino
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Andrea Sorrentino
Genre : Fantastique,
Horreur
Editeur
: Image Comics
Titre en vo
: Gideon Falls – The
Pentoculus
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 23
juin 2020
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 18 septembre 2020
Nombre
de pages : 136
Liste
des épisodes
Gideon Falls 17-21
Mon
avis : Fort heureusement, alors que,
depuis quelques mois et la crise du Covid-19 qui n’en finit pas, moult
publications ont été repoussées aux calendes grecques – et je ne parle pas des
sorties cinéma, c’est encore pire – je n’ai pas eu à attendre bien longtemps
pour avoir droit à la suite de Gideon
Falls puisque, après un troisième
tome dévoré avec délectation en juillet dernier, le quatrième volet est
paru il y peu de temps de par chez nous et, ma foi, une fois de plus, je n’ai
qu’une seule chose à dire : c’est toujours aussi bon ! Ainsi, dès la
couverture, superbe – mais il faut dire que, de ce point de vu là, la série est
un pur régal – nous entrons dans le vif du sujet et replongeons avec plaisir
dans ce scénario oh combien complexe mais génial d’un Jeff Lemire plus inspiré
que jamais et si le tome précédent avait été riche en révélations en tout
genre quand aux explications des différents Gideon Falls – en fait, tout est
une histoire d’univers parallèles – ici, le lecteur suit les pérégrinations des
différents protagonistes principaux qui, chacun de leurs cotés, luttent contre
cette indicible menace venue du centre de tout… Lemire nous rappelle, par
moments, les meilleurs Stephen King, quand à Andrea Sorrentino, force est de
constater que l’artiste est plus en forme que jamais et nous livre une
prestation graphique de toute beauté qui nous prouve, une fois de plus, a quel
point celui-ci est non seulement imaginatif mais aussi et, surtout, oh combien
talentueux. Bref, vous l’avez compris, encore un très bon album de Gideon Falls qui confirme tout le bien
que je pense de cette BD et même si je dois reconnaitre que j’ai préféré les
premiers volumes, moins axé action et plus silybins, ce quatrième tome m’aura conforter
dans mon opinion et m’aura donner envie de découvrir la suite, mais bon, là, il
se peut que je doive attendre un peu plus longtemps pour y avoir droit…
Points
Positifs :
-
Une fois de plus, Gideon Falls confirme tout le bien que l’on peut
penser à son sujet, même si, au bout de quatre tomes, ce n’est plus vraiment
une surprise. Disons que, après les révélations du volume précédent, Jeff
Lemire réussi la gageure de nous tenir toujours autant en haleine avec un
synopsis complexe mais qui rappelle les meilleurs romans de Stephen King, c’est
pour dire !
-
Les dessins d’Andrea Sorrentino, bien entendu ! Fidèle a son habitude,
l’artiste nous livre une prestation exceptionnelle et ses planches,
cinématographiques, décloisonnées, d’une inventivité rare, sont pour beaucoup
pour la réussite de ce Gideon Falls.
-
Une intrigue captivante qui vous tient en haleine de la première à la dernière
page, des protagonistes toujours aussi intéressants, une ambiance toujours
aussi particulière et qui oscille entre un l’horreur et le fantastique, quant à
l’intrigue elle même, disons que celle-ci fourmille toujours autant d’idées
pour le moins géniales.
-
Une couverture magnifique : cette fois ci, les éditions Urban ont fait un bon choix.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’avais souligné dans ma critique des précédents volets de Gideon
Falls, il se peut que le scénario de Jeff Lemire déplaise au grand public
en raison d’une certaine complexité, ce, même s’il faut reconnaitre qu’il y a
pire dans le même genre…
-
Le style d’Andrea Sorrentino est tellement particulier qu’il risque de déplaire
a pas mal de monde, plus habitués a des dessinateurs plus conventionnels et,
accessoirement, plus passe partout mais aussi et surtout plus fades.
-
Un tome peut-être moins marquant que ses prédécesseurs. Est-ce en raison que l’effet
de surprise est passé ou par une certaine omniprésence de scènes d’actions, je
ne sais pas, mais bon, dans l’ensemble, cela reste très bon.
Ma
note : 8/10
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