samedi 3 octobre 2020

HAUTEVILLE HOUSE – LE ROI ZOULOU


HAUTEVILLE HOUSE – LE ROI ZOULOU
 
Gavroche est chargé par Lincoln d'honorer une alliance avec la France de Napoléon III. L'enjeu n'est autre que l'abolition totale de l'esclavage aux Amériques, abolition qui n'a pu s'opérer après la victoire du Sud dans la guerre civile. Gavroche part pour l'Afrique sur les traces du Fantôme de Paris emprisonné à Gorée, célèbre embarcadère du commerce triangulaire, tandis qu'Eglantine embarque aussi pour le continent noir.
 

Hauteville House – Le Roi Zoulou
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Emem
Couleurs : Nuria Sayago
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 30 septembre 2020
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
Si l’attente fut longue pour que l’on ait enfin droit à la suite de Hauteville House, cette fois ci, un an, pour être plus précis, on ne pourra pas accuser le Covid-19 puisque, déjà, entre le seizième et le dix-septième volume de la saga de Fred Duval et de Thierry Gioux, une année c’était écoulé… Bref, on a compris qu’il faut savoir patienter pour avoir droit a la suite des péripéties de Gavroche, Zelda et Eglantine, mais bon, si l’on est fan de cette série, malgré ses défauts, on passe parfaitement outre cette attente qui n’est nullement catastrophique, loin de là. Et puis, comment dire… Si Hauteville House ne sera jamais un chef d’œuvre absolu, il faut le reconnaitre, comment ne pas admettre que cette BD reste un excellent divertissement qui possède suffisamment de qualités pour ravir les amateurs de Steampunk !? D’ailleurs, sur ce point, ce dix-huitième tome confirme tout le bien que l’on peut penser de cette saga : ainsi, l’intrigue est toujours aussi divertissante et commence à devenir plutôt intéressante, tous les éléments de ce nouveau cycle se mettant gentiment en place. De plus, j’ai plutôt bien apprécié certains passages dans ce volume, ces alliances contre natures, cette malédiction qui touche l’ex-Fantôme de Paris et cette petite virée de nos héros dans l’Afrique noire, ce qui nous change un peu des différents continents que la série avait abordée jusque là. Bref, vous l’avez compris, sans être génial, ce dix-huitième tome de Hauteville House ravira les fans de la saga, ces derniers reconnaissant, tout de même, qu’ils n’ont nullement affaire au truc de l’année. Quand aux autres, ceux qui n’ont jamais apprécié cette BD ou qui s’en sont lasser, disons que ce n’est pas ici qu’ils trouveront leur bonheur, bien au contraire, l’ensemble restant assez prévisible et loin d’être époustouflant, loin de là…
 

Points Positifs
 :
- Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours aussi sympathique et plaisante à suivre. Qui plus est, avec de dix-huitième tome, le nouveau cycle – le quatrième pour être plus précis – est définitivement lancée et commence à devenir de plus en plus intéressant.
- L’intrigue principale est plutôt pas mal et il faut dire que j’apprécie plutôt cette histoire de malédiction Zoulou qui entraine nos protagonistes dans l’Afrique noire. Ajoutons à cela quelques alliances contre natures et inattendues et quelques scènes d’actions hautes en couleurs et, ma foi, il y a de quoi ravir les fans de la saga.
- Même si Thierry Gioux possède un style pour le moins discutable, il faut reconnaitre que certaines planches sont plutôt réussies, particulièrement celles où il nous montre un New-York bien différent de celui que l’on connait.
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable : ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
- Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années, on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste, celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il y a de quoi être dubitatif par moments.
- Il faut reconnaitre que Hauteville House a déjà connu des couvertures nettement plus réussies…
 
Ma note : 7/10

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