HAUTEVILLE HOUSE – LE ROI ZOULOU
HAUTEVILLE
HOUSE – LE ROI ZOULOU
Gavroche
est chargé par Lincoln d'honorer une alliance avec la France de Napoléon III.
L'enjeu n'est autre que l'abolition totale de l'esclavage aux Amériques,
abolition qui n'a pu s'opérer après la victoire du Sud dans la guerre civile.
Gavroche part pour l'Afrique sur les traces du Fantôme de Paris emprisonné à
Gorée, célèbre embarcadère du commerce triangulaire, tandis qu'Eglantine
embarque aussi pour le continent noir.
Hauteville House – Le Roi Zoulou
Scénario
: Fred Duval
Dessins
: Thierry
Gioux, Emem
Couleurs : Nuria
Sayago
Couverture : Manchu,
Thierry Gioux
Editeur
: Delcourt
Genre : Aventure,
Steampunk
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 30
septembre 2020
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Si l’attente
fut longue pour que l’on ait enfin droit à la suite de Hauteville
House, cette fois ci, un an, pour être plus précis, on ne pourra pas
accuser le Covid-19 puisque, déjà, entre le seizième
et le dix-septième
volume de la saga de Fred Duval et de Thierry Gioux, une année c’était écoulé…
Bref, on a compris qu’il faut savoir patienter pour avoir droit a la suite des
péripéties de Gavroche, Zelda et Eglantine, mais bon, si l’on est fan de cette
série, malgré ses défauts, on passe parfaitement outre cette attente qui n’est
nullement catastrophique, loin de là. Et puis, comment dire… Si Hauteville House ne sera jamais un chef
d’œuvre absolu, il faut le reconnaitre, comment ne pas admettre que cette BD
reste un excellent divertissement qui possède suffisamment de qualités pour
ravir les amateurs de Steampunk !? D’ailleurs, sur ce point, ce
dix-huitième tome confirme tout le bien que l’on peut penser de cette saga :
ainsi, l’intrigue est toujours aussi divertissante et commence à devenir plutôt
intéressante, tous les éléments de ce nouveau cycle se mettant gentiment en
place. De plus, j’ai plutôt bien apprécié certains passages dans ce volume, ces
alliances contre natures, cette malédiction qui touche l’ex-Fantôme de Paris et
cette petite virée de nos héros dans l’Afrique noire, ce qui nous change un peu
des différents continents que la série avait abordée jusque là. Bref, vous l’avez
compris, sans être génial, ce dix-huitième tome de Hauteville House ravira les fans de la saga, ces derniers
reconnaissant, tout de même, qu’ils n’ont nullement affaire au truc de l’année.
Quand aux autres, ceux qui n’ont jamais apprécié cette BD ou qui s’en sont
lasser, disons que ce n’est pas ici qu’ils trouveront leur bonheur, bien au
contraire, l’ensemble restant assez prévisible et loin d’être époustouflant,
loin de là…
Points
Positifs :
-
Les fans de Hauteville House seront bien entendu ravis de
retrouver la suite d’une série qui, malgré ses défauts, n’en reste toujours
aussi sympathique et plaisante à suivre. Qui plus est, avec de dix-huitième
tome, le nouveau cycle – le quatrième pour être plus précis – est définitivement
lancée et commence à devenir de plus en plus intéressant.
-
L’intrigue principale est plutôt pas mal et il faut dire que j’apprécie plutôt cette
histoire de malédiction Zoulou qui entraine nos protagonistes dans l’Afrique
noire. Ajoutons à cela quelques alliances contre natures et inattendues et
quelques scènes d’actions hautes en couleurs et, ma foi, il y a de quoi ravir
les fans de la saga.
-
Même si Thierry Gioux possède un style pour le moins discutable, il faut
reconnaitre que certaines planches sont plutôt réussies, particulièrement
celles où il nous montre un New-York bien différent de celui que l’on connait.
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre même si Hauteville House est une BD
plaisante, elle possède trop de défauts pour en faire un incontournable :
ainsi, ne serais-ce que, scénaristiquement parlant, le fait que Fred Duval a
souvent la manie d’user et d’abuser des mêmes vieilles ficelles narratives…
-
Thierry Gioux encore et toujours ! Il faut dire que, si depuis des années,
on s’est fait, par la force des choses, au style particulier de l’artiste,
celui-ci a de quoi diviser les amateurs de BD. Capable de réaliser des planches
superbes et d’autres qui tellement brouillonnent qu’elles en sont navrantes, il
y a de quoi être dubitatif par moments.
-
Il faut reconnaitre que Hauteville House
a déjà connu des couvertures nettement plus réussies…
Ma
note : 7/10
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