vendredi 23 octobre 2020

RANDOM ACCESS MEMORIES


RANDOM ACCESS MEMORIES
 
Daft Punk
 
1 - Give Life Back to Music (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:34
Collaboration : Nile Rodgers (guitare)
2 - The Game of Love (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:21
Collaboration : Néant
3 - Giorgio by Moroder (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 9:04
Collaboration : Giorgio Moroder (voix)
4 - Within (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 3:48
Collaboration : Chilly Gonzales (piano)
5 - Instant Crush (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:37
Collaboration : Julian Casablancas (chant, guitare, production)
6 - Lose Yourself to Dance (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:53
Collaboration : Nile Rodgers (guitare), Pharrell Williams (chant)
7 - Touch (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 8:18
Collaboration : Paul Williams (chant et paroles)
8 - Get Lucky (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 6:07
Collaboration : Nile Rodgers (guitare), Pharrell Williams (chant)
9 - Beyond (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:50
Collaboration : Paul Williams (paroles)
10 - Motherboard (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:41
Collaboration : Néant
11 - Fragments of Time (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:39
Collaboration : Todd Edwards (chant)
12 - Doin' It Right (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:11
Collaboration : Panda Bear (chant)
13 - Contact (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 6:21
Collaboration : DJ Falcon
 

Random Access Memories
Musicien : Daft Punk
Parution : 17 mai 2013
Enregistré : 2008 – 2012
Durée : 74:24
Genre : Nu-Disco, Funk, Synthpop, House, French Touch
Producteur : Daft Punk
Label : Daft Life Ltd, Columbia
 
Musiciens :
Daft Punk : chant, synthétiseur modulaire, clavier, guitare, production, concept, direction artistique
Panda Bear : chants sur la piste 12
Julian Casablancas : chants, guitare solo, coproduction sur la piste 5
Todd Edwards : chants, coproduction sur la piste 11
DJ Falcon : synthétiseur modulaire (avec Daft Punk) et coproduction sur la piste 13
Chilly Gonzales : claviers (piste 1), piano (piste 4)
Giorgio Moroder : voix sur la piste 3
Nile Rodgers : guitare sur les pistes 1, 6, 8
Paul Williams : chants sur la piste 7, paroles sur la piste 9
Pharrell Williams : chants sur les pistes 6 et 8
Greg Leisz : pedal steel guitar, lap steel guitar sur les pistes 1 à 3, 7 à 11
Chris Caswell : claviers sur les pistes 1 à 4, 7 à 11, orchestration, arrangements
Paul Jackson, Jr. : guitare sur les pistes 1 à 3, 7 à 11
Nathan East : basse sur les pistes 1 à 6, 8 et 11
James Genus : basse sur les pistes 3, 7, 9, 10, 11, 13
John "J.R." Robinson : batterie sur les pistes 1 à 6
Omar Hakim : batterie sur les pistes 3, 7 à 11, 13
Quinn : percussions sur les pistes 1, 3 à 5, 7, 10, 11
Thomas Bloch : ondes Martenot sur la piste 7, cristal Baschet sur la piste 10
Douglas Walter : Chef d'orchestre
 
Mon avis : 
Ce disque là, en toute sincérité, cela fait des lustres que j’aurais dut vous en proposer la critique. Non pas, en fait, parce que celui-ci date de 2013 et que, depuis, sept années se sont écoulées mais plutôt pour la simple et bonne raison que, dès début 2014, moins d’un an, donc, après la sortie dans les bacs de ce Random Access Memories, je m’étais procurer cet album. Or, alors que j’avais passé des mois à écouter, quasiment en boucle, des titres comme Get Lucky et Instant Crush et à lire moult critiques pour le moins élogieuses vis-à-vis de cet opus, il m’aura donc fallut des années pour, enfin, écouter pour la toute première fois cet album. La raison ? Disons qu’elle est stupide : à chaque fois, je me disais que je m’y attaquerais la prochaine fois et cette prochaine fois, eh bien, disons qu’elle est arrivé en ces congés de la Toussaint 2020… Mais bon, comme il est de coutume de le dire, mieux vaut tard que jamais et donc, finalement, sept années après sa sortie, j’ai put vérifier par moi-même si ce Random Access Memories était un bon album et, ma foi, non seulement j’ai put le constater mais, qui plus est, j’irais même plus loin et j’estime que le dernier album en date de Daft Punk est un grand album, en tous cas, musicalement parlant, un des derniers chef d’œuvres incontestable du genre – mais bon, sur ce point, vu ce qu’est devenu la musique depuis un peu plus d’une décennie, ce n’est pas difficile, faute de concurrence… Car oui, mille fois oui, avec Random Access Memories, Daft Punk nous aura pondu non seulement un grand album mais aussi, en sortant de leur zone de confort, en prenant de terribles risques et en nous offrant un fort beau voyage dans un certain paysage musical des années 70, un album qui se donne le luxe d’être innovant, étonnant et qui, malgré quelques petites faiblesses, n’en reste pas moins grandiose. Car oui, même si certains ont critiquer Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo pour avoir un peu mis de coté les boites à rythmes et le son très typé des débuts pour un opus qui sonne le funk et le disco des seventies, force est de constater que leur choix s’est avéré payant, au vu du résultat final : par le talent des deux hommes, bien évidement mais aussi par les nombreuses collaborations prestigieuses qui parsèment cet opus et qui apportent un plus indéniable à l’ensemble. Ainsi, de Nile Rodgers à DJ Falcon en passant par Giorgio Moroder, Julian Casablancas, Pharrell Williams ou Paul Williams (pour ne citer que quelques exemples), il est clair que Daft Punk, formidablement bien accompagné, nous livre un disque magistral, un des derniers dans son genre, terriblement imaginatif et qui, selon moi, aurait gagner, peut-être, à être un poil moins long – mais bon, là-dessus, je n’ai jamais été un grand fan des disques trop longs. Bref, vous l’avez compris, selon moi, Random Access Memories est un grand album, un incontournable que tout amateur de musique se doit d’avoir écouter au moins une fois dans sa vie, alors certes, il n’est pas parfait et ne peut donc pas être qualifier comme étant un chef d’œuvre incontestable, mais bon, malgré cela, il n’en reste pas moins très bon et aura confirmer, définitivement, que Daft Punk est un grand groupe, un des tous derniers d’ailleurs et que oui, même de nos jours, certains sont encore capables de sortir de grands albums…
 

Points Positifs
 :
- Un superbe album que ce Random Access Memories. Quasiment parfait de bout en bout, terriblement bien maitrisé par notre duo casqué qui aura mis bien du cœur à l’ouvrage pour ce disque et qui aura pris bien des risques, cet opus est, sans aucune contestation possible, un des meilleurs des dix dernières années. Bref, un indispensable pour tout fan de musique digne de ce nom !
- Random Access Memories s’éloigne fort des débuts de Daft Punk et lorgne allègrement du coté du Funk et du Disco, cependant, ce bel hommage à ces genres musicaux des années 70 fonctionne à merveille et l’oreille attentive reconnaitra, ici et là, quelques sonorités plus expérimentales propres au groupe.
- Daft Punk a sut fort bien s’entourer dans cet album et force est de constater que Nile Rodgers, DJ Falcon, Giorgio Moroder, Julian Casablancas, Pharrell Williams, Paul Williams, Todd Edwards, Panda Bear et Chilly Gonzales sont pour beaucoup pour la réussite de cet opus et que leur implication dans celui-ci est superbe.
- Des titres comme Instant Crush, Give Life Back to Music, Lose Yourself to Dance, Doin' It Right ou Get Lucky sont, bien entendu, de superbes chansons, cependant, reconnaissons que Touch est un des grands moments de l’album et que, selon moi, Giorgio by Moroder et ses neuf minutes, est tout bonnement magistral !
- Une pochette a priori simple mais plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, je trouve que Random Access Memories est trop long et aurai gagné à être plus concis. Ainsi, certains titres – deux ou trois – sont dispensables et cassent un peu le rythme de l’ensemble, ce qui est dommage.
- Les fans ultras des débuts auront peut-être du mal avec cet album a mille lieux de leurs habitudes et qui sonne si bien les années 70…
 
Ma note : 8,5/10

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