SONATA – LA VALLÉE DES DIEUX
SONATA
– LA VALLÉE DES DIEUX
On
appelle cette planète Perdita. Le monde perdu. Une fois tous les cinq cycles,
notre planète d'origine s'en rapproche suffisamment pour que nos vaisseaux
voyagent jusqu'à elle. Nous y sommes venus en tant que colonisateurs. Nous
étions à la recherche d'un monde aux ressources illimitées, un monde à l'opposé
du nôtre. Un monde dont l'écologie n'avait pas encore été pillé et qui était
destiné à nous permettre de trouver à nouveau de l'énergie et de la nourriture.
Un monde où elles ne seraient pas rares, comme elles le sont devenues sur notre
planète natale. Nous recherchions le paradis que nous avions perdu. Nous sommes
les Ran et si nous sommes conquérants, nous avons toujours été un peuple
optimiste. Je m'appelle Sonata et quand il s'agit de voler sur un Thermasaure,
je suis douée comme personne. Je m'apprête donc à m'envoler en chevauchant Kee.
L'ennui, c'est qu'une tempête est en train d'éclater et que ce ne sont pas les
meilleures conditions pour s'approcher d'un vaisseau spatial qui vient d'entrer
dans l'atmosphère de Perdita...
Sonata – La Vallée des Dieux
Scénario
: David Hine, Brian Haberlin
Dessins
: Brian Haberlin
Encrage : Brian
Haberlin
Couleurs : Geirrod
Van Dyke
Couverture : Brian
Haberlin
Genre : Science-Fiction
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Sonata – The Valley of the Gods
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 24
décembre 2019
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 09 septembre 2020
Nombre
de pages : 192
Liste
des épisodes
Sonata
1-6
Mon
avis : Cela faisait un certain temps que
je n’avais pas eu l’occasion de découvrir, du coté du petit monde des comics,
une véritable nouveauté, habitué que je suis à le coltiner les suites des
diverses séries en court. Ainsi, lorsque c’est présenté l’occasion de découvrir
ce Sonata, œuvre du duo composé de David
Hine – pour le scénario – et de Brian Haberlin – scénario et dessins – je me
suis dit que le jeu pouvait en valoir la chandelle, et ce, pour trois raisons,
principalement : déjà, l’attrait de la nouveauté puisque j’espère toujours
tomber sur une nouvelle perle rare, ensuite, il y a la partie graphique du
sieur Haberlin, plutôt agréable, pour finir, le postulat de départ en lui-même,
certes loin d’être original – une planète colonisée par des humains, une faune
locale plus ou moins dangereuse envers ces derniers, de mystérieux géants
endormis qui pourraient bien être des dieux, un soupçon de civilisation
disparue et, histoire de saupoudrer le tout, une romance à la Roméo et Juliette – était loin d’être
bancal et pouvait accoucher d’une bonne surprise. Alors, le résultat ? Eh
bien, ma fois, sans être génial, il faut le reconnaitre puisque nous sommes
très loin d’être devant le truc de l’année, ce premier volume de Sonata fonctionne plutôt bien et possède
suffisamment d’éléments pour satisfaire les amateurs du genre. Ainsi, dans cet
album, le lecteur se retrouve devant un récit plutôt simple dans sa conception,
loin d’être original – on a l’impression que les auteurs ont piochés tout un
tas d’éléments à gauche et à droite – mais qui n’en reste pas moins suffisamment
efficace et plaisant : l’ensemble et agréable, les personnages convenables
et entre une planète possédant une faune qui marque les esprits et tout un tas
d’énigmes qui ne demandent qu’a être dévoilés, force est de constater que si
vous souhaitez lire un bon petit récit de SF sans prise de tête, Sonata est fait pour vous. Ajoutons à
cela les dessins de Brian Haberlin qui sont un des points forts de ce comics et
vous comprendrez pourquoi, sans être vraiment totalement enthousiasmer par ce
premier volume, je serais au rendez vous de la suite : après tout, je
serais bien curieux de découvrir la suite…
Points
Positifs :
-
Sans être un incontournable absolu, loin de là, ce premier volume de Sonata nous permet de découvrir un
univers, des protagonistes, des créatures et des légendes qui, ma foi, sont plutôt
réussis et promettent beaucoup pour la suite. Voilà donc une œuvre de SF
sympathique, sans prise de tête et qui a de quoi nous faire passer de bons
moments.
-
La partie graphique de Brian Haberlin est l’un des gros points forts de Sonata : ainsi, entre des décors
très détaillés, des créatures diverses et magnifiques et un style général plus
que convenable, c’est un pur régal pour les yeux. Et comme la colorisation n’est
pas en reste, pourquoi faire la fine bouche !?
-
Un postulat de départ loin d’être original – colonisation d’une planète par des
humains, faune locale plutôt dangereuse dans l’ensemble, ancienne civilisation
perdue et une amourette à la Roméo et
Juliette – mais qui n’en reste pas moins efficace.
-
Une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, aussi sympathique soit ce premier volet de Sonata, il faut reconnaitre que nous n’avons pas affaire a un chef
d’œuvre, loin de là. Voilà donc un nouveau comics plutôt plaisant à lire mais
qui ne restera pas dans les annales, a moins, bien entendu, que la suite soit d’un
tout autre niveau.
-
Dans l’ensemble, les protagonistes humains sont loin d’être charismatiques. En
tous cas, on a déjà connu mieux, c’est une évidence !
-
Un certain manque d’originalité dans les thématiques abordées.
Ma
note : 7,5/10
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