mardi 15 décembre 2020

MARLEY ET MOI


MARLEY ET MOI
 
Peu de temps après leur mariage, John et Jenny Grogan décident de partir de leur Michigan enneigé et de déménager au sud de la Floride où ils sont engagés comme reporter et journaliste d'un journal. Alors que de son côté, Jenny reçoit une pleine page pour ses articles, John lui se voit confier des articles sans intérêt sur des affaires locales. Quand John sent que Jenny souhaite devenir mère, Sebastian Tunney, collègue et ami du couple, suggère à John d'adopter un chien pour voir s'ils sont prêts à construire une famille. Dans un chenil de labrador retriever, ils choisissent Marley qui immédiatement se montre incorrigible. Ils amènent donc Marley chez madame Kornblut qui croit fermement que chaque chien peut être dressé, mais puisque Marley refuse de lui obéir, elle l'exclut du groupe de dressage. L'éditeur Ernie Klein offre à John l'écriture d'une chronique deux fois par semaine sur la vie en général, après avoir détesté l'idée, John se rend compte que ses mésaventures avec Marley forment un sujet parfait pour ces chroniques.
 

Marley et Moi
Réalisation : David Frankel
Scénario : Don Roos et Scott Frank, adapté du roman de John Grogan
Musique : Theodore Shapiro, Pete Anthony, Julia Michels
Production : Fox 2000 Pictures, Regency Enterprises, Sunswept Entertainment
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Marley and Me
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 24 décembre 2008
Durée : 115 mn
 
Casting :
Owen Wilson : John Grogan
Jennifer Aniston : Jennifer Grogan
Eric Dane : Sebastian Tunney
Kathleen Turner : Madame Kornblut
Alan Arkin : Ernie Klein
Nathan Gamble : Patrick à l'âge de 10 ans
Bryce Robinson : Patrick à l'âge de 7 ans
Ann Dowd : Dr Platt
Tom Irwin : Dr Sherman
Haley Bennett : Lisa
Finley Jacobsen : Conor à l'âge de 8 ans
Benjamin Hyland : Conor à l'âge de 5 ans
Lucy Merriam : Colleen à l'âge de 6 ans
Haley Hudson : Debby
Joyce Van Patten : Mme Butterly
Sandy Martin : Lori
Clarke Peters : L'éditeur
Sarah O'Kelly : L'infirmière
Gloria Estefan : elle-même
Emilio Estefan : lui-même
 
Mon avis :
 Après les séries et les films de Noël, comme on peut le voir ici puis ici, j’aborde, à présent, une autre thématique pour le moins incongrue dans  Le Journal de Feanor, je veux, bien évidement, parler des films d’animaux et, plus précisément, dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, les films de chiens. Bon, cette fois ci, vous vous dites qu’il n’y a plus grand-chose a espérer de moi, que j’ai, définitivement, basculer du Coté Obscur, et que, désormais, je ne me complairais plus que dans ce genre de productions familiales destinées au grand public, pourtant, dans le cas de Marley et Moi, force est de constater que nous avons affaire, tout de même, à une œuvre qui, j’en suis persuader, touchera bon nombre d’entre vous. Cependant, commençons par le commencement et, donc, par tout ce que l’on attendait de ce film et qui est présent : comédie familiale sans surprise, avalanche de bons sentiments, scènes coquasses qui se succèdent sans discontinué, petits moments touchants qui nous iront droit au cœur, nous avons droit, avec ce film, a tout les éléments attendus du genre, éléments qui, bien entendu, en feront fuir plus d’un, certains y jetteront, au passage, un regard méprisant devant ce fameux cinéma hollywoodien uniquement destiné au grand public… Pourtant, si Marley et Moi fait, effectivement, parti de cette catégorie de films parfaitement calibrés afin de plaire aux petits comme aux grands, il s’en démarque, néanmoins, pour deux raisons principales : premièrement, il faut le reconnaitre, nous avons tout de même droit a un film plus que convenable, simple mais correct et qui est très loin d’être mauvais, deuxièmement, comment ne peut-il pas toucher celles et ceux qui partagent leur vie avec un animal de compagnie – chien ou chat, finalement, c’est la même chose – et qui se reconnaitront dans cette chronique d’une partie de la vie d’une famille américaine et de leur fidèle labrador. Car Marley, c’est aussi votre chien, votre chat, votre fidèle compagnon a poil qui ne vous juge pas, vous aime et vous accompagne au fil des années, de son arrivée au sein de votre famille jusqu’à sa disparition, il sera le témoin de vos réussites, de vos échecs, des bons comme des mauvais moments, bref, vous l’avez compris, il sera un membre de votre famille, sans nul doute bien plus proche et fidèle qu’une bonne partie de celle-ci. Alors, si vous êtes dans ce cas, Marley et Moi ne vous laissera pas indifférent et vous pourrez verser, sans aucune honte, votre petite larme à la fin du film, quand aux autres, qui n’aiment pas les animaux, ils dédaigneront, bien évidement, ce long métrage, mais qu’importe, après tout, leur avis puisqu’ils ne peuvent pas le comprendre ?!
 

Points Positifs
 :
- Une sympathique et fort plaisante comédie familiale qui plaira, à la fois, aux petits comme aux grands et qui touchera, indéniablement, celles et ceux qui partagent leur vie avec des animaux de compagnie.
- Si vous souhaitez passer un bon moment de pur divertissement sans la moindre prise de tête et rire aux éclats des facéties de ce labrador décidément intenable, alors, Marley et Moi est fait pour vous !
- Une fin assez triste qui vous fera verser votre petite larme, mais bon, celle-ci est parfaitement logique et est la conclusion attendue d’un film qui nous montrait un pan de la vie d’une famille et de son animal de compagnie.
- Marley ne parle pas et, ma foi, c’est une très bonne chose – malheureusement, ils feront, par la suite, une préquelle où ce sera le cas mais celle-ci est, bien évidement, sans le moindre intérêt.
- Le casting se contente de faire le job mais bon, on ne lui demandait pas plus…
 
Points Négatifs :
- Bon, on ne va pas se mentir, même si j’ai plutôt apprécier ce Marley et Moi, cela reste une comédie américaine typique qui ne restera pas dans les annales.
- Avalanche de bons sentiments, scènes coquasses qui se succèdent sans discontinuer, petits moments touchants qui nous iront droit au cœur, bon, nous avons affaire à une comédie familiale américaine sans surprises…
- Celles et ceux qui n’aiment pas les animaux, les bobos parisiens, les lecteurs de L’Humanité, du Monde ou de Libération détesteront cordialement ce film en affirmant que tout cela n’est qu’une soupe sans saveur destiné aux beaufs, mais bon, qui s’intéresse à leurs avis ?
 
Ma note : 7/10

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