mardi 3 mars 2020

FINAL CRISIS – CRISE FINALE


FINAL CRISIS – CRISE FINALE

Les hordes de Darkseid ont infiltré pendant des mois la Terre et se préparent désormais à une attaque décisive qui va la faire tomber sous le joug du despote d’Apokolips. Dépassés, les super-héros vont devoir s’organiser en poches de résistance afin de repousser l’invasion imminente, et les pertes vont s’avérer des plus lourdes dans les deux camps !


Final Crisis – Crise Finale
Scénario : Grant Morrison
Dessins : J. G. Jones, Marco Rudy, Carlos Pacheco, Doug Mahnke, Jesus Merino, Christian Alamy, Lee Garbett, Matthew Clark
Encrage : Jesus Merino, Christian Alamy, Tom Nguyen, Drew Gerasi, Norm Rapmund, Rodney Ramos, Walden Wong, Doug Mahnke, Don Ho, Mark Irwin, Rob Hunter, Derek Fridolfs
Couleurs : Alex Sinclair, Pete Pantazis, Tony Aviña, David Baron, Richard & Tanya Horie, Guy Major
Couverture : J.G. Jones
Genre : Super-Héros
Editeur : DC
Titre en vo : Final Crisis
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Juillet 2008 – Mars 2009
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 09 novembre 2018
Nombre de pages : 480

Liste des épisodes
DC Universe 0
Final Crisis 1-7
Superman Beyond 1-2
Final Crisis – Submit 1
Batman 682-683

Mon avis : Après deux premiers volumes qui, en fait, n’avaient strictement rien à voir avec Final Crisis a proprement parler – pour rappel, ceux-ci étaient consacrer a un autre event de Grant Morrison, un certain Seven Soldiers of Victory – c’est avec ce troisième album que, finalement, nous abordons Final Crisis a proprement parler, c’est-à-dire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, sans nul doute une des créations les plus compliquées du sieur Morrison – et lorsque l’on sait que le moindre de ses scénarios est plus ou moins complexe, entre références par légions et synopsis qui nécessitent moult relectures, je vous laisse imaginer a quel point, ici, on s’attaque a un espèce d’Everest des comics ! Ce constat, indéniable, a propos de l’auteur, il faut le rappeler même si je ne fais nullement parti de ses détracteurs, loin de là, cependant, dans le cas présent, comment dire… trop c’est trop, tout simplement, et lorsque le plaisir de la lecture finit par être balayer par un scénario d’une complexité hallucinante, lorsque l’on se rend compte que, si l’on n’est pas un connaisseur absolu de l’univers DC, on passera a coté de quasiment toutes les références et que, histoire d’enfoncer le clou, Grant Morrison ne fait rien, mais absolument rien, pour nous faciliter la tache, ce, avec une intrigue qui par dans tous les sens, force est de constater que, au final, il est difficile, très difficile, d’adhérer totalement au concept de la chose et que l’on ressort de la lecture de ce Final Crisis avec une migraine épouvantable, tout simplement… Pourtant, je ne peux pas être totalement négatif vis-à-vis de cet event car, quelque part, je n’ai pas put m’empêcher de me dire que, malgré sa complexité, malgré son coté repoussoir évidant, il y a quelque chose de grandiose au beau milieu de tout cela, un truc énorme, oh combien exigeant et que l’on peut qualifier d’élitiste. Bien évidement, Grant Morrison, c’est cela et l’on a l’habitude, cependant, avec Final Crisis, je pense qu’il a poussé le bouchon un peu trop loin – un peu comme dans Multiversity qui, déjà, n’était pas évidant à suivre et qui, accessoirement, est la suite idéal a cet event. Le constat final, bien entendu, est que lorsque le plaisir n’est pas au rendez vous, lorsque trop de complexité tue la complexité, eh bien, il est difficile d’adhérer totalement a une œuvre, ce qui est le cas ici et, franchement, pas qu’un peu !


Points Positifs :
- Malgré une complexité hallucinante et très rapidement agaçante, on sent, malgré tout, le coté grandiose derrière tout cela et, dans l’ensemble, on ne peut pas s’empêcher de se dire que si Grant Morrison n’est pas simple à suivre dans ses délires – c’est un euphémisme – d’un autre coté, comment ne pas reconnaitre que ce dernier possède un coté génial indéniable. Ainsi, entre une trame générale originale, moult références a l’histoire de l’univers DC, a Kirby et ses New Gods et tout un tas d’idées toutes plus audacieuses les unes que les autres, si l’on s’accroche, si l’on relie Final Crisis une bonne dizaine de fois, alors, il se peut que l’on reconnaisse les qualités de cet event…
- Si vous êtes un parfait connaisseur de l’univers DC, de son histoire, de ses personnages, et si, bien entendu, vous aimez la complexité hardcore, alors, Final Crisis est fait pour vous ! Une lecture exigeante pour un public élitiste, c’est un fait !
- La manière dont les hommes de Darkseid s’emparent de la Terre est tout simplement géniale : en utilisant la technologie moderne et, donc, internet, ma foi, seul un fou comme Morrison pouvait y penser !

Points Négatifs :
- Trop de complexité tue la complexité et, dans le cas présent, Grant Morrison nous offre un florilège de ses travers : c’est-à-dire que, sans moult relectures de cette œuvre, vous aurez le plus grand mal a tout comprendre à ce Final Crisis. Après tout, ce n’est pas pour rien que cet event est considérer comme étant le plus complexe de l’auteur !
- De même, si vous n’êtes pas un parfait connaisseur de l’univers DC – protagonistes, univers, histoire – vous risquez d’être totalement perdus assez rapidement.
- Bon, on ne va pas se mentir, pour ce qui est des dessins, il y a un gros problème : trop d’artistes sont en œuvre dans cet album et, sincèrement, ce ne sont pas tous des pointures, loin de là. Qui plus est, entre la série principale, les épisodes annexes, on alterne entre le bon et le franchement bof, ce qui n’aide pas vraiment a accroché a un scénario déjà pas évidant à suivre…
- Sincèrement, pour un event où l’on voit disparaitre deux personnages majeurs de chez DC – Martian Manhunter et Batman – on ne peut pas dire que ces morts marquent vraiment les esprits, bien au contraire.
- La migraine monumentale que l’on se coltine à la fin de la lecture de Final Crisis

Ma note : 6,5/10

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