BLACK
HAMMER – L’INCIDENT
Les
années passent et, pour la plupart des anciens héros de Spiral City,
l’isolement et la vie en comité restreint sont de plus en plus difficile à
supporter. Si Abe essaie tant bien que mal de se bâtir un semblant d’équilibre familial
et sentimental, Gail, Barbalien ou encore le colonel Weird restent
désespérément attachés à leurs vies passées. Et si la visite surprise de Lucy
Weber, la fille du célèbre Black Hammer, dans leur dimension, leur offrait
bientôt une porte de sortie… ?
Black Hammer – L’incident
Scénario
: Jeff Lemire
Dessins
: Dean Ormston, David Rubin
Encrage : Dean
Ormston, David Rubin
Couleurs : Dave
Stewart
Couverture : Dean
Ormston
Genre : Super-Héros,
Fantastique
Editeur
: Dark Horse
Titre
en vo : Black Hammer – The Event
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 02
janvier 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 13 avril 2018
Nombre
de pages : 190
Liste
des épisodes
Black
Hammer 7-12
Mon
avis : En fin d’année dernière, je dois
reconnaitre que j’avais été plutôt enthousiasmé par la sortie du premier volume
de Black
Hammer, formidable hommage au genre super-héroique et dont le
scénariste, Jeff Lemire, est l’un des chouchous actuels du secteur,
outre-Atlantique. Il faut dire que ce groupe de super-héros, fortement inspirés
de certaines des plus grandes figures de chez Marvel et DC, prisonniers,
suite a un terrible combat, dans les limites d’une petite ville située dans un
trou perdu, quelque part en Amérique, avait de quoi attirer le lecteur : pour
leur personnalité, bien entendu, mais aussi par leur sort, ainsi, pour quelle
raison ne pouvaient-ils pas quitter les limites de cette ville et, surtout, où
se trouvait-elle ? Un premier volume haut en couleur, donc, et ce fut avec
un plaisir non dissimulé que je me suis plongé dans sa suite, une suite qui,
dans les grandes lignes, fut du même niveau. Car si l’effet de surprise est
passé et que l’on connait désormais l’ensemble des protagonistes, c’est le
déroulement de l’intrigue en elle-même ainsi que quelques révélations sur le
passé de certains des personnages qui sont au cœur de ce second album et, sur
ce point, on ne s’ennui pas une seule seconde. Ainsi, l’arrivée de Lucy Weber,
la fille du fameux Black Hammer qui aura donné son nom a cette œuvre, nous
permet d’en savoir davantage sur le sort de ce dernier, c’est-à-dire, sa mort
et les circonstances de celle-ci. Un élément important mais qui n’est pas le
seul puisque quelques coups de théâtres parsèment ce second volume, le
principal étant, de mon point de vu, l’apparente trahison du Colonel Weird qui,
au passage, semble en connaitre énormément sur le pourquoi du comment des
événements. Ajoutons a cela une Madame Dragonfly qui, elle aussi, n’est pas
très claire ainsi que quelques interrogations sur cette fameuse petite ville,
bien plus singulière qu’il n’y parait, et il apparait grandement que, non
seulement ce second volet de Black Hammer
est a la hauteur de son prédécesseur mais qu’en plus, il donne envie de
connaitre la suite, et cela, c’est le principal… vivement la suite !
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver la suite d’une BD qui est, incontestablement, un fort
bel hommage au genre super-héroique mais qui est, surtout, fort bien écrit :
ainsi, entre un scénario original et captivant, des personnages hauts en
couleurs et une intrigue bourrée de surprises, on ne s’ennui pas une seconde.
-
L’arrivée de Lucy Weber, la fille de Black Hammer, qui permet d’en connaitre
davantage sur ce dernier et, surtout, sur les circonstances de la mort de celui-ci.
-
De nombreuses révélations parsèment ces pages, ainsi que quelques coups de théâtre
inattendus : je pense, bien entendu, à l’apparente trahison du Colonel
Weird qui semble en savoir davantage sur les événements en court que ce que l’on
aurait put le penser de prime abord.
-
Cette ville, ses habitants, sont-ils réels ? Que se cache donc derrière
tout cela ? Voilà donc les questions que l’on peut se poser a l’issu de ce
second tome.
-
Dean Ormston possède un style pour le moins particulier mais qui n’en reste pas
moins plaisant, surtout une fois qu’on y est habituer.
Points
Négatifs :
-
J’au eu beaucoup de mal avec le neuvième épisode, celui qui fut dessiné par
David Rubin, surtout parce que je n’ai absolument pas accroché au style de ce
dernier.
-
Comme le style de Dean Ormston est tout de même particulier, il se peut que
certains n’accrochent pas à celui-ci.
-
Une bonne connaissance de l’histoire des comics me semble un plus pour
apprécier au mieux une œuvre comme Black
Hammer.
Ma
note : 8/10
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