BLACK
MIRROR – SAISON 4
USS
Callister : Le capitaine Robert Daly dirige
l'équipage de son vaisseau spatial, le USS Callister de Space Fleet, d'une
poigne ferme et juste. Il traque son ennemi, Valdack, qui parvient encore à lui
échapper.
Arkangel : Inquiète
pour la sécurité de sa fillette, Marie, mère célibataire, équipe celle-ci d'un
implant de surveillance de pointe qui permet de la localiser, et pas seulement.
Crocodile : Mia,
une architecte, pourra-t-elle taire son terrible secret quand Shazia,
enquêtrice d'assurance, sonne à sa porte, glanant les récents souvenirs d'un
accident voisin ?
Hang
the DJ : Dans un futur proche, à l’heure où les
réseaux sociaux sont plus que jamais importants dans notre société, les modes
de rencontres du partenaire idéal ont bien évolué. Frank et Amy se rencontrent
ainsi dans un restaurant. Les deux jeunes, la trentaine, testent pour la
première fois le service d’une société, «
Le Système », qui est spécialisée dans les rencontres amoureuses.
Metalhead
: En
explorant un entrepôt abandonné, trois pillards en quête de ressources
déclenchent un monstre impitoyable qui s’élance à leur poursuite dans un désert
inhospitalier.
Black
Museum : Sur un tronçon d'autoroute vétuste, une
touriste tombe sur un musée vantant des artefacts criminels rares. Mais le clou
de l'exposition lui réserve une surprise de choc.
Black Mirror – Saison 4
Réalisation
: Charlie Brooker
Scénario
: Charlie Brooker
Musique : Tyler
Ortega
Production : Zeppotron,
Netflix
Genre : Anticipation
Titre
en vo : Black Mirror – Season 4
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 29 décembre 2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 60 minutes
Casting :
Jesse
Plemons : Robert Daly
Cristin
Milioti : Nanette Cole
Jimmi
Simpson : James Walton
Michaela
Coel : Shania Lowry
Billy
Magnussen : Valdack
Milanka
Brooks Elena : Tulaska
Osy
Ikhile : Nate Packer
Paul
G. Raymond : Kabir Dudani
Rosemarie
DeWitt : Marie Sambrell
Brenna
Harding : Sara Sambrell
Nicholas
Campbell : Russ Sambrell
Owen
Teague : Ryan « Trick » Trebecki
Angela
Vint : l'anesthésiste
Aniya
Hodge : Sara à 3 ans
Sarah
Abbott : Sara à 9 ans
Nicky
Torchia : Trick à 12 ans
Andrea
Riseborough : Mia Nolan
Kiran
Sonia Sawar : Shazia Akhand
Andrew
Gower : Rob
Joe
Cole : Frank
Georgina
Campbell : Amy
Maxine
Peake : Bella
Jake
Davies : Clarke
Clint
Dyer : Anthony
Douglas
Hodge : Rolo Haynes
Letitia
Wright : Nish
Daniel
Lapaine : Dr Peter
Dawson
Aldis
Hodge : Jack
Alexandra
Roach : Carrie
Mon
avis : Découvert il y a peu, pour ma
part, j’avais été franchement enthousiasmer par la première saison de Black
Mirror, série britannique entre-temps tombée sous la coupe de Netflix et,
plus particulièrement, de son postulat qui, sous couvert d’anticipation, était
en fait une formidable critique de notre société actuelle et de sa dérive vers
un tout numérique où réseaux sociaux, applications et autres débilitées
télévisuelles nous promettent des lendemains qui déchantent fortement. Forcément,
après un tel choc suite au visionnage de cette première saison, les autres
saisons, pourtant bonnes dans l’ensemble, m’étaient apparues comme inférieures :
la faute a un effet de surprise qui était naturellement parti mais aussi a des
épisodes assez inégaux où l’exceptionnel côtoyait le moyen. Du coup, vous
pouvez imaginer ma surprise lorsque, alors que je n’attendais ni monts ni
merveilles de cette quatrième saison de Black
Mirror, j’ai enchainé épisodes après épisodes jusqu’à un monstrueux – dans le
sens noble du terme – Hang the DJ qui
fut la plus belle réussite de cette saison et un des meilleurs épisodes depuis
les débuts de la série, rien que ça ! Bref, un sacré sursaut qualitatif
qui, d’un bien bel hommage a Star Trek
a une magnifique histoire d’amour sous emprise d’une application qui choisie
nos partenaires en passant par un système de contrôle des enfants a un bien
beau polar tourné en Islande, me laissa bouche bée, constatant, de fait, que je
me trouvais là devant la meilleure saison de Black Mirror. Hélas, mille fois hélas, alors que la perfection était
au rendez vous, la conclusion ne fut pas a la hauteur de mes espérances et
entre une chasse a l’homme par un robot chien – tourné en noir et blanc, sympa,
mais sans plus – et un épisode final bourré de clins d’œil mais bancal, j’aurai
quitté cette quatrième saison de Black
Mirror avec deux grosses fausses notes. Pas au point de me faire changer d’avis
a l’encontre de mon ressenti, certes, mais comme la dernière impression et
souvent celle qui reste, suffisamment, en tous cas, pour que je me dise que,
limité aux quatre premiers épisodes, cette saison aurait été grandiose !
Points
Positifs :
-
Les quatre premiers épisodes de la saison font parti, tout bonnement, des tous
meilleurs de la série ! Il faut dire que ceux-ci sont parfaits, ou
presque, et parfaitement représentatifs d’une série que j’aurai mis pas mal de
temps à découvrir mais qui, dans l’ensemble et de par ses thématiques, ne m’aura
pas déçue.
-
Hang the DJ est un des tous meilleurs
épisodes des quatre saisons de Black
Mirror ! Il faut dire que cette fort belle histoire d’amour entre un
homme et une femme dans un monde singulier où une application décide à notre
place qui ont doit rencontrer et pour combien de temps est tout simplement
magnifique. De plus, ici, l’anticipation n’est pas si loin qu’on pourrait le
penser au vue des nombreuses applications et sites de rencontres qui existent
déjà.
-
Un bien bel hommage a Star Trek qu’est
l’épisode USS Callister, mais
aussi, un postulat plus profond qui nous montre les dangers de la réalité
virtuelle et des difficultés que peuvent avoir les geeks à vivre dans le monde
réel.
- Crocodile est un épisode dur, très dur,
cependant, non seulement il est captivant mais comme en plus, il a été tourné
en Islande et que j’y étais il y a deux semaines, cela ne pouvait pas me
laisser indifférent.
- Arkangel qui nous amène à nous questionner
sur la manière dont on veut protéger nos enfants du monde qui les entoure. Les
mettre dans un cocon ? Les laisser devant tant de violence ?
- Comme lors des saisons précédentes, nous avons
droit a un casting haut en couleur et de très bonne qualité.
Points
Négatifs :
-
Quel dommage que les deux épisodes qui concluent cette quatrième saison soient
si moyens en comparaison des autres, du coup, celle-ci ne peut pas prétendre a
l’excellence alors qu’elle était si bien partie…
-
Un grand bof pour Metalhead qui
n’est, il faut le reconnaitre, qu’une longue chasse à l’homme – enfin, a une
femme – par un robot chien sympa mais sans plus. Et comme en plus il est
prévisible au possible.
- Une grosse déception que cet épisode final qu’est
Black Museum : certes, il est bourré de clin d’œil a la série
depuis ses débuts, mais bon, quelque part, je m’en moque des clins d’œil quand
le scénario est franchement bancal et peu intéressant…
Ma
note : 8,5/10
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