1984
Londres,
1984. Winston Smith, 39 ans, est un employé du Parti Extérieur, c'est-à-dire un
membre de la caste intermédiaire du régime océanien, l'Angsoc. Winston officie
au ministère de la Vérité où son travail
consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le
passé à la version officielle du Parti. Ainsi, lorsque l'Océania déclare la
guerre à l'Estasia alors qu'elle était en paix deux jours avant avec cet État,
les autres membres du ministère de la Vérité, notamment ceux du commissariat
des archives où travaille Winston, doivent veiller à ce que plus aucune trace
écrite n'existe de l'ancienne alliance avec Estasia. Toutefois, contrairement à
la majeure partie de la population, Winston ne réussit pas à pratiquer cette
amnésie sélective et ne peut donc adhérer aux mensonges du parti. Il prend
alors conscience qu'il n'a pas de pensées aussi orthodoxes qu’il devrait en avoir.
Susceptible d'être traqué par la Police de la Pensée, une redoutable
organisation de répression, il dissimule ses opinions contestataires aux yeux
de ses collègues de travail et se décide à écrire ses doutes vis-à-vis du
régime dans un journal intime…
1984
Auteur
: George Orwell
Type
d'ouvrage : Dystopie
Première
Parution : 08 juin 1949
Edition
Poche : 16 novembre 1972
Titre
en vo : 1984
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Amélie
Audiberti
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 438

Points
Positifs :
-
Au moins, ici, les choses sont simples : 1984 est la plus grande dystopie de tous les temps, la plus impressionnante,
la mieux écrite, la plus fascinante mais, aussi et surtout, la plus
inquiétante.
-
George Orwell nous propose ici une dictature tout simplement parfaite :
contrairement a toutes les autres qui l’ont précédée au cours de l’Histoire
humaine, celle-ci ne pourra tomber tant tout a été pensé, planifié et est contrôlé
a la perfection. Le coup de maitre étant, bien entendu, l’incessante réécriture
du passé car, comme chacun sait, qui contrôle le passé contrôle le présent.
-
L’histoire de Winston Smith, même si on se doute dès le départ qu’elle finira
mal, n’en reste pas moins captivante et nous tient en haleine de la première à
la dernière ligne du roman. Bien entendu, ce qui est passionnant, c’est de
suivre, pas à pas, ses premiers doutes vis-à-vis du régime, sa rencontre avec
Julia, ses espoirs et, forcément, sa chute avec la triste conclusion qui s’en
suit…
-
Le coté visionnaire qui transparait de 1984 :
sans tomber dans l’exagération, on ne peut pas s’empêcher de se dire que, par
moments, on a l’impression d’aller tout droit vers ce genre de sociétés où la
vérité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui…
-
Big Brother, la Police de la Pensée, les écrans qui surveillent la population
en permanence, la Novlangue, etc. Tout un tas d’idées qui sont tombées dans la
culture populaire depuis longtemps.
-
Pas de happy-end dans 1984 mais une
conclusion d’une implacable logique…
-
« Le pouvoir n'est pas un moyen, il
est une fin. On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On
fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la
persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le
pouvoir. » Je pense que c’est le plus grand passage du roman, tout
simplement !
Points
Négatifs :
-
Bon, a moins d’être totalement allergique a ce genre d’ouvrages ou au genre en
particulier, je ne sais pas trop quoi dire…
Ma
note : 9,5/10
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