mardi 17 septembre 2019

THE EVIL WITHIN 2


THE EVIL WITHIN 2

Trois ans après les événements de Beacon Mental Hospital, Sebastian Castellanos a quitté le département de police de la ville de Krimson pour traquer la mystérieuse organisation Mobius, cependant il continue à être hanté par ce qu'il a vécu à Beacon, la disparition de sa femme Myra et la mort de sa fille Lily lors d'un incendie. Noyant ses peines dans un bar, Sebastian est alors approché par son ancienne partenaire au sein de la police et qui s'est révélée agent de Mobius, Juli Kidman, qui lui révèle que Lily est toujours en vie. C'est à contrecœur que Sebastian va devoir s'associer à l'organisation Mobius si il souhaite avoir une chance de retrouver sa fille saine et sauve et la libérer du système STEM.


The Evil Within 2
Éditeur : Bethesda Softworks
Développeur : Tango Gameworks
Concepteur : Shinsaku Ohara
Date de sortie : 13 octobre 2017
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Survival Horror
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4

Mon avis : Cela faisait une éternité que je n’avais pas eu l’occasion de jouer a un survival horror : la faute a mon manque d’attrait pour les derniers titres sortis, particulièrement vu la tournure prise par certains grands noms du genre comme Resident Evil ou Silent Hill. Bref, pour être tout a fait précis, la dernière fois que j’avais pris un grand plaisir avec le genre, cela remonte, tout bonnement, a l’époque bénie de la Playstation, première du nom, ce qui, ma foi, ne nous rajeunit pas… Et puis, cet été, après avoir achevé tranquillement le plutôt bon God of War, je suis tombé, un peu par hasard, sur un certain The Evil Within 2, soft dont les critiques, sans être dithyrambiques, étaient plutôt bonnes et qui avait l’avantage de me faire patienter jusqu’à la sortie de l’énième volet de Tomb Raider tout en me permettant de replonger dans un genre délaissé, pour ma part, depuis des lustres. Alors, le résultat fut-il à la hauteur de mes attentes ? Eh bien, disons que oui, même si j’ai été loin d’être conquis par ce jeu. Pourtant, les choses avaient plutôt bien commencées : il faut dire que cette plongée dans une ville tombant en morceaux – à l’architecture qui renvoi a Inception – et où, faiblement armés, on essayait d’échapper a des espèces de zombies plutôt balèzes avait un petit je ne sais quoi d’attirant. Certes, on s’éloignait un peu des canons du genre puisque, ici, on échappait aux zombis pur et durs a la Resident Evil ou aux créatures diaboliques d’un Silent Hill, tout étant une affaire d’esprit et de songes puisque les protagonistes évoluant dans une ville artificielle par le biais de leur esprit – dis ainsi, cela a l’air un peu con mais bon… Cependant, l’amateur de survival horror retrouvera rapidement ses marques et prendra même un plaisir certains à évoluer dans cet environnement oh combien dangereux, sur les traces de sa fille, tout en essayant d’échapper a ce photographe fou, Stefano Valentini, l’adversaire le plus charismatique de ce jeu. Le problème, c’est que, vers les deux tiers de l’aventure, celui-ci est vaincu et que, un autre opposant nous fait face, une espèce de prêtre maniant fort habilement les flammes… or, sans vouloir être méchant, ce dernier ne possède pas une once de charisme et qu’au petit jeu des comparaisons, il n’y a pas photo vis-à-vis de Stefano ! Du coup, la dernière partie de l’aventure est moins captivante et, tandis que nos divers alliés perdent la vie les uns après les autres, tandis que, bien plus costaud qu’au début, on ne craint plus vraiment nos opposants, on n’attend qu’une seule chose : la fin. Celle-ci, acceptable, ne brille pas par une grande originalité, mais bon, arrivé a ce point, il est clair qu’on n’attendait plus le moindre miracle… Bref, au final, mon impression quand a ce The Evil Within 2 fut pour le moins mitigée : d’un coté, ce soft m’aura permis de renouer avec un genre que j’avais abandonné depuis presque deux décennies et, malgré ses défauts, j’y aurai passé de bons moments, surtout au cours des deux premiers tiers de la partie. Hélas, une dernière partie moins réussie aura un peu refroidi mes ardeurs, même si, dans l’ensemble, je ne peux nier que si vous êtes fans des survival horror, The Evil Within 2 vous fera passer un bon moment ; pas grandiose, certes, mais bon, c’est déjà cela…


Points Positifs :
- Les deux premiers tiers de l’aventure sont tout simplement excellents : il faut dire que, sans révolutionner nullement le genre, le chalenge, au départ, est élevé et on craint énormément pour notre vie lorsque l’on doit faire face au moindre zombie. De plus, les enjeux, le coté malsain qui se dégage de l’ensemble et l’architecture de cette ville est un plus non négligeable…
- Stefano Valentini, le photographe fou ! Indéniablement, l’opposant le plus charismatique auquel on fait face dans ce jeu et qui nous posera bien des problèmes !
- Un bestiaire assez fourni et varié qui nous donnera pas mal de problèmes, surtout au début. Quant aux divers boss, ces derniers ne seront pas évidents sans qu’ils soient insurmontables.
- Pour ce qui est des graphismes, The Evil Within 2 est loin d’être le plus beau jeu sur PS4 mais il s’en sort plutôt pas mal et certains lieux et certaines créatures méritent le détour.
- Le chat et, bien entendu, Tatianna Gutierez.

Points Négatifs :
- En toute sincérité, le Père Théodore n’apporte pas grand-chose a l’intrigue et on ne peut que regretter que Stefano perde la vie si rapidement dans l’aventure, surtout que son successeur ne lui arrive nullement a la cheville, que ce soit en charisme ou en dangerosité.
- Une dernière partie loin d’être a la hauteur et auquel on accroche moins.
- Je ne veux pas être méchant mais Sebastian Castellanos n’est pas le héros de jeux vidéos le plus charismatique qui soit, bien au contraire.
- Autant les parties qui ont lieue en extérieur sont passionnantes, autant celles qui ont lieu a l’intérieur des bâtiments ou dans les espèces de caves le sont moins ; il faut dire que le coté infiltration dans la ville est plus intéressant que le bourrinage dans les couloirs.

Ma note : 7/10

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