vendredi 6 septembre 2019

AKIRA – TOME 2


AKIRA – TOME 2

Tetsuo est emmené au laboratoire de l’armée. Le jeune homme récupère très bien de l’extraction de la balle qu’il a prise, mais on lui fait passer d’autres examens. Le scientifique qui s’occupe de lui est enthousiaste qui le considère comme un « matériau unique » qui a déjà atteint le niveau 70. Le colonel est quant à lui plus mesuré : il tient à s’assurer que Tetsuo sera contrôlable car il ne veut pas d’un deuxième Akira. Tetsuo capte leur conversation et a alors envie de rencontrer ce fameux Akira. De leur côté, Kaneda et Kei sont retenus prisonniers. Lorsque Kei est emmenée par un soldat pour se faire interroger, la jeune femme en profite pour tenter une évasion...


Akira – Tome 2
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 2
Parution en vo : 27 août 1985
Parution en vf : 10 mai 2017
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 304

Mon avis : Après vous avoir proposé la critique, il y a quelques jours, du premier volume de cette énième édition de ce qui est sans nul doute le meilleur manga de tous les temps – du moins, c’est mon avis – je veux bien évidement parler du chef d’œuvre absolu de Katsuhiro Otomo, Akira, j’aborde aujourd’hui le second tome de la saga, un album qui réussi a maintenir l’excellence des débuts et a nous émerveiller, encore et encore, ce, même pour ceux qui, comme moi, ont découvert ce manga au début des années 90 et ont eu l’occasion, depuis lors, de le lire a de multiples reprises. Il faut dire que Katsuhiro Otomo, avec Akira, a sut créer un pur chef d’œuvre, un truc monstrueux transgénérationnel qui n’a strictement rien perdu de sa force plus de trois décennies après sa parution. Et ce second volet, davantage marqué par Tetsuo qui finira, accessoirement, par réveiller le fameux Akira qui semble tant intéresser certains et dont d’autres ont une trouille bleu, est un exemple parfait de narration réussie, de scénario captivant et imaginatif de bout en bout, ce, tout en étant d’une richesse peu commune. Tetsuo alias Numéro 41 maitrise désormais parfaitement ses pouvoirs et, comme toute créature de Frankenstein qui se respecte, échappe très rapidement a ses maitres : les conséquences, bien entendu, seront lourdes et ce second volume est surtout une longue course poursuite où tandis que Tetsuo part réveiller Akira, Kaneda et Kei d’un coté, le Colonel et l’armée de l’autre, sont sur ses trousses. Il y a des révélations, des seconds rôles hauts en couleurs, des sous-intrigues ou enjeux qui marquent les esprits, un nouveau personnage qui prendra de l’importance par la suite – Lady Miyako – et, bien entendu, Akira qui finit par se réveiller. Ajoutons a cela les dessins que l’on peut qualifier tout simplement de somptueux et vous comprendrez, aisément je pense, a quel point, avec Akira, ont flirte, album après album, page après page, avec la perfection ; la marque des très grands, tout simplement…


Points Positifs :
- Scénaristiquement, après la mise en place de l’univers et de l’intrigue dans le volume précédant, c’est toujours aussi bon et même si, dans ce second volume, tout cela s’apparente principalement a une gigantesque course poursuite, force est de constater que non seulement on est captiver de bout en bout mais que, en plus, on frôle avec la perfection narrative.
- Un Tetsuo qui maitrise parfaitement ses pouvoirs et qui décide de réveiller Akira, Kaneda et Kei qui partent sur ses traces, le Colonel également, tout un tas de révélations, quelques nouveaux protagonistes, d’autres qui gagnent en importance, des seconds rôles qui marquent les esprits, des morts, une intrigue complexe et simple malgré tout, sans oublier, quelques scènes cultes – ah, le final avec Tetsuo. Bref, c’est toujours aussi bon.
- Pour ce qui est des dessins, la confirmation de tout le talent de Katsuhiro Otomo qui est tout simplement un excellent artiste. D’ailleurs, celui-ci semble même s’être amélioré vis-à-vis du premier volume.
- Un exemple tout bête de l’excellence d’une œuvre comme Akira : le pote de Ryu dont on ne connait même pas le nom à droit a une mort qui marque les esprits et tout cela est tellement bien amené que même le fait qu’il ne soit qu’un personnage plus que secondaire ne laisse pas les lecteurs indifférents.
- Même si j’ai été élevé a la version en couleur, plus je lis Akira en noir et blanc et plus j’apprécie cette version originale.

Points Négatifs :
- Sincèrement, a moins d’être un inconditionnel de la version couleur et de ne pas supporter le noir et blanc, je ne vois pas comment on ne peut pas accrocher a ce manga ?!

Ma note : 9,5/10

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