samedi 19 janvier 2019

OLYMPUS MONS – DANS L'OMBRE DU SOLEIL


OLYMPUS MONS – DANS L'OMBRE DU SOLEIL

Dans l’avion qui le ramène de Moscou vers les USA, Aaron Godwin raconte à l’agent du FSB Daria Grichenko comment son don de voyance lui est arrivé. Enfant, il a fait un arrêt cardiaque prolongé lors d’une banale opération de chirurgie. Quand il est revenu à lui de manière inexpliquée, il était profondément différent. Son état de santé était dégradé, et il était devenu asocial. Il s’est mis à voir des ombres, particulièrement prégnantes, chaque nuit. Les psychiatres ne purent rien faire. Aaron discutait parfois longuement avec des amis imaginaires. Lors d’une séance d’ouija chez une petite copine, il a alors eu sa première prémonition : la mort de la grand-mère de sa copine. Puis à l’âge de 17 ans, il a été pris dans une sorte de transe nocturne : dans l’obscurité totale, il a dessiné une dizaine de tableaux dictés par des ombres. Ces tableaux représentaient entre autre la destruction de la Terre, une sorte d’humanoïde robot, le mont Olympe sur Mars, une tombe, une ferme isolée… Ces morceaux de puzzle commencent à faire sens avec les évènements incroyables qui se produisent aujourd’hui. En effet, la cosmonaute russe Elena Chevtchenko, isolée sur la planète Mars, vient d’entrer en contact avec un humanoïde robot qui l’a sauvée d’une nuée de drones au pied du mont Olympe. En quelques minutes, la machine a appris à parler russe et répond à toutes ses questions…


Olympus Mons – Dans l'Ombre du Soleil
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 09 janvier 2019
Nombre de pages : 56

Mon avis : Christophe Bec, auteur oh combien présent sur ce blog depuis des années, revient donc, en ce mois de janvier, faire un petit tour dans Le Journal de Feanor par le biais de Olympus Mons, une de ses deux séries de science-fiction – l’autre étant, bien entendu, Prométhée, plus ancienne mais toujours en cours. Bon, je ne vous le cache pas, si j’ai put grandement apprécier Prométhée pendant longtemps, cela fait déjà quelques tomes que, pour ma part, je n’en n’attends plus ni monts ni merveilles, quand a Olympus Mons, comment dire… disons que les ressemblances avec sa devancière sont tellement nombreuses – déjà, quand on part avec une thématique plus ou moins identique – que, forcément, au bout d’un moment, on a du mal a ne pas ressentir un certain sentiment de lassitude… Pourtant, c’est plutôt dommage car, a bien y regarder, Olympus Mons est loin d’être mauvais ou inintéressant, d’ailleurs, si je devrais être totalement objectif, actuellement, cette série a dépassé en intérêt Prométhée – le départ de Stefano Raffaele aux dessins étant peut-être même un constat supplémentaire de cet état de fait. Ainsi, prenons donc ce cinquième tome qui, sans être génial, n’en reste pas moins assez réussi, surtout si vous êtes familiers des scénarii du sieur Bec et de son gout pour le paranormal, les ovnis et autres joyeusetés du même genre. Scénaristiquement, l’intrigue poursuit tranquillement son court, on a droit a quelques surprises inattendues comme ce conflit ouvert entre les forces de l’Otan et la Russie, pour ce qui est de la menace qui plane sur l’humanité, celle-ci se précise et l’on se rend compte que, dans quelques heures, la messe sera dite, quand aux deux protagonistes principaux – la cosmonaute russe et le médium américain – eh bien, disons que sans être charismatiques, on suit tout de même avec attention leur sort, surtout que l’on comprend bien que celui de toute la planète repose sur les épaules. Certes, tout cela est franchement tiré par les cheveux – dans le même genre, finalement, Prométhée est plus crédible – cela sent le déjà vu a plein nez et on est même loin des meilleurs titres du genre, mais bon, si vous êtes fans de Christophe Bec et si vous souhaitez connaitre le fin mot de l’histoire, abandonner en court de route serait fort dommage…


Points Positifs :
- Une fois de plus, en faisant du neuf avec du vieux, en usant jusqu’à la corde des mêmes vieilles grosses ficelles, Christophe Bec réussit son pari de nous donner envie de découvrir le fin mot de l’histoire de son Olympus Mons. Alors oui, ce n’est pas génial, cependant, on est tout de même curieux de découvrir si oui ou non, la planète va  être détruite ?
- L’intrigue poursuit tranquillement son court, il y a quelques surprises – comme le conflit ouvert entre la Russie et les forces de l’Otan – on connait désormais le temps qu’il reste a la Terre pour être sauvée et, ma foi, la rencontre entre Elena et le robot est plutôt sympa.
- Une œuvre qui, bien entendu, est avant toute chose destinée aux fans les plus ultras de Christophe Bec ainsi qu’aux amateurs d’ufologie et de paranormal.

Points Négatifs :
- Actuellement mieux maitrisé que Prométhée, Olympus Mons souffre tout de même de la comparaison avec son ainé. Il faut dire que Christophe Bec a probablement commis une erreur en nous pondant Olympus Mons sans avoir finit Prométhée qui, a la base, possédait un postulat de départ autrement plus intéressant et réussi.
- Stefano Raffaele a abandonner Prométhée lors du dix-septième tome et l’on aurait put croire qu’il pouvait, ainsi, mieux se consacrer aux dessins de Olympus Mons, or, il apparait que ce n’est pas vraiment le cas, son travail sur ce cinquième volume étant, pour le moins, trop moyen a mes yeux.
- Le combat naval est quasiment incompréhensible ! Il faut dire que les dessins de Raffaele n’aident pas vu que, sur certaines planches, on ne sait même pas qui est qui…

Ma note : 6/10

Aucun commentaire: