mardi 29 janvier 2019

BERSERK – TOME 6


BERSERK – TOME 6

Les exploits de la troupe du Faucon ont fini d'installer Griffith parmi l'entourage du Roi. Les nobles et autres personnes de haut rang ne voient pas d'un bon œil l'arrivée de cet homme du peuple. Dans le château, Griffith croise la princesse Charlotte et tous les deux sympathisent. Julius, le général des armées royales, n'apprécie vraiment pas le chef de la troupe du Faucon et fomente, sous les conseils du secrétaire Foss, d'assassiner lors d'une partie de chasse cet ennemi de la cours. Alors que le Roi et ses proches parcourent la forêt à la recherche de gibier, une flèche perdue et empoisonnée atteint Griffith. Grâce à la chance, elle se plante dans la Béhérit que porte le jeune homme autour du cou. Pour le chef de la troupe du Faucon, il est temps d'éliminer certaines personnes et, pour cela, il a une arme redoutable : Guts...


Berserk – Tome 6
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 6
Parution en vo : 29 septembre 1993
Parution en vf : 16 mars 2005
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

Mon avis : Après quelques jours d’absences – ma critique du cinquième tome remontait à une bonne semaine et demi – Berserk revient faire un petit tour sur ce blog et, la première chose qui saute aux yeux, après lecture de ce sixième volume, c’est que c’est toujours aussi bon ! Certes, désormais familier de l’univers et des personnages crées par le sieur Kentaro Miura, ce n’est pas vraiment une surprise pour ma part, cependant, volumes après volumes, je découvre tout de même, avec grand plaisir, au demeurant, que ce manga justifie amplement tout le bien que j’ai put lire a son sujet depuis des années. Ainsi, prenons donc ce sixième tome de la saga : moins d’affrontements que dans les volumes précédents, davantage de blabla, mais, en aucune façon, l’intérêt a baissé, bien au contraire. Ainsi, l’auteur, dans cet album, poursuit fort habilement l’évolution de ses trois protagonistes principaux : Guts, Griffith et Casca, ce, pour notre plus grand plaisir. Ainsi, prenons la dernière citée : véritable garçon manqué jusque là, si l’on se doutait bien qu’elle éprouvait bien un petit je ne sais quoi pour ses deux compères – fascination pour l’un, amour/haine pour l’autre – c’est dans ce sixième tome que Kentaro Miura commence a la féminisé une bonne fois pour toute, ce, en approfondissant ses liens avec Guts et en nous laissant entrevoir qu’il se passera bel et bien quelque chose entre ces deux là. Guts, lui, s’il commence à ne plus être insensible aux charmes de sa camarade, va encore pas mal en baver dans ce tome, en raison d’un assassinat qui tourne mal. Quant à Griffith… ah, lui, excellant a merveille dans ce jeu de cours, flirtant allègrement avec une princesse, il laisse entrevoir, de plus en plus, une part d’ombre que l’on connait depuis ici. Bref, vous l’avez compris, pour ma part, ce sixième tome de Berserk fut, comme ses prédécesseurs, une belle réussite et il confirme fort bien tout le bien que ce pense de cette saga ; bref, vivement la suite !


Points Positifs :
- Un tome plus intimiste, plus centré sur les relations entre les trois protagonistes principaux – Guts, Griffith et Casca – mais qui n’en reste pas moins excellent. Il faut dire que l’auteur maitrise ses personnages et son intrigue d’une main de maitre et que, entre des affrontements dantesques ou des scènes plus intimes, on ne s’ennui pas une seule seconde !
- Casca est enfin mise en avant, ce, au moment où Kentaro Miura se décide enfin à la féminisé davantage : non seulement on connait enfin son passé et comment elle a rejoint la Troupe du Faucon, mais aussi, son sauvetage par Guts laisse présager, de plus en plus, ce que l’on se doute sur une future relation entre ces deux là.
- Un Griffith égal a lui-même, qui excelle dans les relations de court, qui flirte avec une princesse et qui, ma foi, entre deux grands discours, laisse de plus en plus entrevoir une part d’ombre fort intéressante.
- Guts a encore matière a se lamenter : cette fois ci, il tue, dans le feu de l’action, un gamin…
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, c’est de mieux en mieux et, sur ce point, c’est indéniablement un des gros points positifs de cette saga !

Points Négatifs :
- Un tome un peu plus intimiste – ce qui n’est pas forcément un mal, certes – mais où l’on parle tout de même pas mal, peut-être au détriment de l’action et d’une narration plus captivante.
- Une couverture plus que bof, il faut le reconnaitre…

Ma note : 7,5/10

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