vendredi 4 janvier 2019

ON THE BEACH


ON THE BEACH

Neil Young

1 - Walk On (Neil Young) 2:40
2 - See the Sky about to Rain (Neil Young) 5:03
3 - Revolution Blues (Neil Young) 4:02
4 - For the Turnstiles (Neil Young) 3:13
5 - Vampire Blues (Neil Young) 4:11
6 - On the Beach (Neil Young) 6:59
7 - Motion Pictures (For Carrie) (Neil Young) 4:20
8 - Ambulance Blues (Neil Young) 8:57


On the Beach
Musicien : Neil Young
Parution : 16 juillet 1974
Enregistré : 30 novembre 1973 – 07 avril 1974
Durée : 39:40
Genre : Rock, Blues Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs, Mark Harman et Al Schmitt
Label : Reprise Records

Musiciens :
Neil Young : guitare, harmonica, piano, banjo, vibraphone et chant
Ralph Molina : batterie, tambour, voix (1-5-6-7-8)
Billy Talbot : basse (1)
Ben Keith : guitare, piano, orgue, dobro, tambour
Tim Drummond : basse, percussions (2-5-6)
Levon Helm : batterie (2-3)
Joe Yankee : harpe, tambourin électrique (2-8)
David Crosby : guitare (3)
Rick Danko : basse (3)
George Whitsell : guitare (5)
Graham Nash : piano (6)
Rusty Kershaw : guitare slide (7), violon (8)

Mon avis : Après American Stars 'n Bars, dont je vous ai proposé la critique en novembre dernier, je poursuis ma découverte des albums de Neil Young que je ne connaissais avec, ici, un opus d’un tout autre acabit, un certain On the Beach. En effet, si le premier cité possédait, depuis sa sortie, son lot de mauvaises critiques et que, du coup, ce ne fut pas vraiment une surprise pour ma part en constatant que celles-ci étaient justifiées, avec On the Beach, c’était un peu le contraire puisque cet album est considéré, depuis sa parution en 1974 – année faste – comme étant l’un des tous meilleurs de la très longue discographie du Loner, rien que ça ! Mais, au fait, pourquoi, alors que je suis un grand fan de Neil Young depuis des lustres, je n’avais jamais eu l’occasion de m’atteler a l’écoute de ce petit bijou ? Eh bien, tout simplement pour la simple et bonne raison que, pendant des années, de manière incompréhensible, On the Beach n’existait pas en CD, du coup, ce ne fut qu’assez récemment que je me le suis procurer, curieux de savoir si, oui ou non, toutes les louanges que j’avais entendu a son sujet étaient justifiées. Vous imaginez qu’avant ma première écoute, j’étais un peu fébrile, ayant presque un peu peur de ne pas apprécier ce que de nombreux fans du Loner considéraient comme étant un de ses chefs d’œuvres, mais je vous rassure tout de suite : oui, mille fois oui, On the Beach ne m’a pas déçu le moins du monde, bien au contraire, et oui, cet album est un putain de bon disque ! Faisant partie de la fameuse trilogie torturée du sieur Neil – qui débuta par le live Time Fades Away que je ne possède pas et qui s’acheva par l’extraordinaire et sombre Tonight's the NightOn the Beach est un opus déroutant pour les fans de Harvest mais grandiose pour les autres. Moins sombre, en apparence, que Tonight’s the Night, il ne nous en montre pas moins un Neil Young incisif, sans la moindre concession sur le mouvement hippie, le lobby pétrolier (oui), la célébrité et qui nous parle de sa séparation avec la mère de son enfant, de Charles Manson – l’excellent Revolution Blues – et, en règle générale, de sa solitude et de son désespoir… Bref, on ne rigole pas avec On the Beach et, justement, c’est ce qui fait la grande force de cet album, un opus sombre, mélancolique, qui touchera ceux et celles qui, un jour, sont tombé plus bas que terre et qui savent parfaitement que la vie est bien plus dure que toutes ces paillettes du star-system dont on nous rabâche tout le temps les oreilles…


Points Positifs :
- Un album sombre, mélancolique, nostalgique, sans concessions et qui touche l’âme de celui qui l’écoute, surtout si ce dernier à, lui-même, connu des passages a vides au cours de sa vie. Bref, On the Beach est un album spécial, je ne le nie pas, mais c’est aussi la marque des très grands !
- Le monumental On the Beach – la chanson, pas l’album – l’inquiétant Revolution Blues, le cynique Walk On, le très bon For the Turnstiles et la magnifique conclusion qu’est Ambulance Blues, cet opus regorge de titres majeurs, mais le reste n’est pas en reste, loin de là !
- Non seulement Neil Young est au top de sa forme, musicalement parlant, mais le bougre a sut fort bien s’entourer pour cet album : entre une partie du Crazy Horse, la partie rythmique du Band et même David Crosby et Graham Nash, il y a de quoi faire !
- Une pochette franchement singulière mais oh combien réussie.

Points Négatifs :
- Un album à ne pas écouter si vous avez des tendances suicidaires…
- Comment se fait-il que cet opus n’ait pas existé en CD pendant tant d’années ?! Qu’est ce que j’aurais aimé le découvrir à 20 ans !

Ma note : 9/10

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