LE
CYCLE D’ELRIC – LES BUVEURS D'ÂMES
Prince
déchu, dévasté par la mort de son aimée, Elric de Melniboné a juré de ne plus
jamais se servir de Stormbringer, son épée maudite qui boit les âmes et lui
procure sa puissance et sa vitalité. Accompagné de son fidèle compagnon
Tristelune, Elric, abattu et mourant, part en quête de son dernier espoir :
l’Anémone Noire, une plante magique ne fleurissant qu’une fois par siècle, qui
pourrait lui redonner des forces et de grands pouvoirs. Pour la trouver, il
doit gagner les ruines de Soom, une cité perdue au cœur d’une jungle
inhospitalière infestée de créatures maléfiques…
Le Cycle d’Elric – Les Buveurs d'âmes
Auteur
: Michael
Moorcock, Fabrice Colin
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Première
Parution : 02 mai 2011
Edition
Française : 12 mars 2015
Titre en
vo : Les
Buveurs d'âmes
Pays
d’origine : Royaume-Uni, France
Langue
d’origine : anglais,
français
Traduction : Fabrice
Colin
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 320
Mon
avis : Comme je l’annonçais à la fin de
ma critique de Elric
à la fin des temps, neuvième tome du cycle des aventures de notre
albinos préféré, il existait un autre roman narrant les péripéties d’Elric,
bien plus récent puisque datant de 2011, Les
Buveurs d’âmes. Et comme je ne m’en étais pas cacher également, celui-ci, œuvre
a quatre mains de Michael Moorcock, bien sur, et de Fabrice Colin, auteur
français plutôt reconnu, disons que je n’avais jamais eu l’opportunité de le
lire, désirant, avant tout, relire l’intégralité du Cycle
d’Elric avant toute chose, histoire de me remettre parfaitement dans l’ambiance.
Ce fut chose faite, comme vous avez put le remarquer ces dernières semaines sur
ce blog et ce fut donc avec une curiosité certaine que je me plongeait ensuite
dans la lecture de ces Buveurs d’âmes,
œuvre qui m’intriguait au plus haut point. Eh ben ma foi, si je n’attendais pas
monts et merveilles de celle-ci, si je savais par avance que ce roman n’atteindrait
jamais la qualité intrinsèque de titres comme Elric
le nécromancien ou Stormbringer,
et, bien entendu, ce ne fut pas le cas, force est de constater que sans être un
grand roman, sans être un incontournable, Les
Buveurs d’âmes s’avère être plutôt réussit dans son genre, c’est-à-dire que,
sans bouleverser la saga, bien au contraire, il emploi avec réussite les bonnes
grosses ficelles scénaristiques qui nous renvoient des décennies en arrière et
qui ont été a la base du succès de l’œuvre culte de Moorcock… Ainsi, le fan
retrouvera avec plaisir un Elric fidèle à lui-même, quelques têtes connues
comme Tristelune et Dyvim Tvar, un univers et une ambiance qui lui rappellera
bien des souvenirs et où il pourra replonger comme au bon vieux temps. Et
justement, c’est un peu cela qu’est, en fait, Les Buveurs d’âmes, c’est-à-dire, un roman certes pas exceptionnel,
qui n’apporte rien a une œuvre de toutes façons déjà culte mais qui, rien que
pour son coté nostalgique et, il faut le reconnaitre, un style d’écriture plus
mature – merci Fabrice Colin – et une aventure plutôt plaisante, ravira les
vieux fans du Prince albinos, orphelins de ce dernier depuis bien trop
longtemps…
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver un héros, un univers, une ambiance, et ce, alors que le
pari était loin d’être gagner d’avance. Or, Les
Buveurs d’âmes, sans être exceptionnel, s’avère être plutôt plaisant dans l’ensemble
et ravira, sans nul doute, les fans.
-
L’aventure, en elle-même, est loin d’être déplaisante et tout cela se lit bien,
surtout que les incursions d’Elric en pleine jungle sont plutôt rares ; et
puis, comme ici, nous avons droit à un véritable roman et non à une nouvelle, l’intrigue
est davantage détaillée en profondeur.
-
Un effet nostalgique qui fonctionne franchement bien.
-
Un travail a quatre mains de Michael Moorcock et Fabrice Colin plutôt réussi,
le second apportant un style narratif qui nous évite certains délires propres
au père d’Elric.
-
Plutôt pas mal cette idée de fleur censée éclore une fois par siècle et qui en
fait, se nourri de sang humain.
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que Les Buveurs d’âmes
ne révolutionnera guère le genre et qu’il est surtout plaisant de par son coté
nostalgique, ce qui laissera totalement de marbre les néophytes et ceux qui n’ont
jamais vraiment apprécié Elric.
-
L’idée qu’Elric ne veuille plus utiliser Stormbringer se comprend et n’est pas
mauvaise, loin de là, sauf que, du coup, notre héros passe quasiment tout le
bouquin dans un état d’épuisement inquiétant et on ne comprend pas comment il
réussit, malgré tout, a se battre ou invoquer certaines entités primordiales
par moments.
-
Je l’aime bien Dyvim Tvar, cependant, en l’utilisant dans ce roman, les auteurs
ne nous réécrivent-ils pas le passé ? Oui, Elric ne le retrouvait que bien
plus tard normalement !
Ma
note : 7/10
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