lundi 17 avril 2017

LE CYCLE D’ELRIC – LES BUVEURS D'ÂMES


LE CYCLE D’ELRIC – LES BUVEURS D'ÂMES

Prince déchu, dévasté par la mort de son aimée, Elric de Melniboné a juré de ne plus jamais se servir de Stormbringer, son épée maudite qui boit les âmes et lui procure sa puissance et sa vitalité. Accompagné de son fidèle compagnon Tristelune, Elric, abattu et mourant, part en quête de son dernier espoir : l’Anémone Noire, une plante magique ne fleurissant qu’une fois par siècle, qui pourrait lui redonner des forces et de grands pouvoirs. Pour la trouver, il doit gagner les ruines de Soom, une cité perdue au cœur d’une jungle inhospitalière infestée de créatures maléfiques…


Le Cycle d’Elric – Les Buveurs d'âmes
Auteur : Michael Moorcock, Fabrice Colin
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Première Parution : 02 mai 2011
Edition Française : 12 mars 2015
Titre en vo : Les Buveurs d'âmes
Pays d’origine : Royaume-Uni, France
Langue d’origine : anglais, français
Traduction : Fabrice Colin
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 320

Mon avis : Comme je l’annonçais à la fin de ma critique de Elric à la fin des temps, neuvième tome du cycle des aventures de notre albinos préféré, il existait un autre roman narrant les péripéties d’Elric, bien plus récent puisque datant de 2011, Les Buveurs d’âmes. Et comme je ne m’en étais pas cacher également, celui-ci, œuvre a quatre mains de Michael Moorcock, bien sur, et de Fabrice Colin, auteur français plutôt reconnu, disons que je n’avais jamais eu l’opportunité de le lire, désirant, avant tout, relire l’intégralité du Cycle d’Elric avant toute chose, histoire de me remettre parfaitement dans l’ambiance. Ce fut chose faite, comme vous avez put le remarquer ces dernières semaines sur ce blog et ce fut donc avec une curiosité certaine que je me plongeait ensuite dans la lecture de ces Buveurs d’âmes, œuvre qui m’intriguait au plus haut point. Eh ben ma foi, si je n’attendais pas monts et merveilles de celle-ci, si je savais par avance que ce roman n’atteindrait jamais la qualité intrinsèque de titres comme Elric le nécromancien ou Stormbringer, et, bien entendu, ce ne fut pas le cas, force est de constater que sans être un grand roman, sans être un incontournable, Les Buveurs d’âmes s’avère être plutôt réussit dans son genre, c’est-à-dire que, sans bouleverser la saga, bien au contraire, il emploi avec réussite les bonnes grosses ficelles scénaristiques qui nous renvoient des décennies en arrière et qui ont été a la base du succès de l’œuvre culte de Moorcock… Ainsi, le fan retrouvera avec plaisir un Elric fidèle à lui-même, quelques têtes connues comme Tristelune et Dyvim Tvar, un univers et une ambiance qui lui rappellera bien des souvenirs et où il pourra replonger comme au bon vieux temps. Et justement, c’est un peu cela qu’est, en fait, Les Buveurs d’âmes, c’est-à-dire, un roman certes pas exceptionnel, qui n’apporte rien a une œuvre de toutes façons déjà culte mais qui, rien que pour son coté nostalgique et, il faut le reconnaitre, un style d’écriture plus mature – merci Fabrice Colin – et une aventure plutôt plaisante, ravira les vieux fans du Prince albinos, orphelins de ce dernier depuis bien trop longtemps…


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver un héros, un univers, une ambiance, et ce, alors que le pari était loin d’être gagner d’avance. Or, Les Buveurs d’âmes, sans être exceptionnel, s’avère être plutôt plaisant dans l’ensemble et ravira, sans nul doute, les fans.
- L’aventure, en elle-même, est loin d’être déplaisante et tout cela se lit bien, surtout que les incursions d’Elric en pleine jungle sont plutôt rares ; et puis, comme ici, nous avons droit à un véritable roman et non à une nouvelle, l’intrigue est davantage détaillée en profondeur.
- Un effet nostalgique qui fonctionne franchement bien.
- Un travail a quatre mains de Michael Moorcock et Fabrice Colin plutôt réussi, le second apportant un style narratif qui nous évite certains délires propres au père d’Elric.
- Plutôt pas mal cette idée de fleur censée éclore une fois par siècle et qui en fait, se nourri de sang humain.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que Les Buveurs d’âmes ne révolutionnera guère le genre et qu’il est surtout plaisant de par son coté nostalgique, ce qui laissera totalement de marbre les néophytes et ceux qui n’ont jamais vraiment apprécié Elric.
- L’idée qu’Elric ne veuille plus utiliser Stormbringer se comprend et n’est pas mauvaise, loin de là, sauf que, du coup, notre héros passe quasiment tout le bouquin dans un état d’épuisement inquiétant et on ne comprend pas comment il réussit, malgré tout, a se battre ou invoquer certaines entités primordiales par moments.
- Je l’aime bien Dyvim Tvar, cependant, en l’utilisant dans ce roman, les auteurs ne nous réécrivent-ils pas le passé ? Oui, Elric ne le retrouvait que bien plus tard normalement !

Ma note : 7/10

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