JUNE
1, 1974
Kevin
Ayers, John Cale, Brian Eno et Nico
1
- Driving Me Backwards (Eno) 6:07
2
- Baby's on Fire (Eno) 3:52
3
- Heartbreak Hotel (Axton, Durden, Presley) 5:19
4
- The End (Densmore, Krieger, Manzarek, Morrison) 9:14
5
- May I? (Ayers) 5:30
6
- Shouting in a Bucket Blues (Ayers) 5:07
7
- Stranger in Blue Suede Shoes (Ayers) 3:27
8
- Everybody's Sometime and Some People's All the Time Blues (Ayers)
4:35
9
- Two Goes into Four (Ayers) 2:38
June 1, 1974
Musicien
: Kevin
Ayers, John Cale, Brian Eno et Nico
Parution
: 28 juin 1974
Enregistré : 01
juin 1974
Durée : 45:54
Genre
: Rock,
Avant-garde
Producteur : Richard
Williams
Label
: Island
Musiciens :
Kevin
Ayers : chant (5-9), guitare
(5-9), basse (1-2)
Brian
Eno : chant (1-2), synthétiseur
(1-4, 9)
John
Cale : chant (3), piano (2), alto
(1, 9)
Nico
: chant (4), harmonium (4)
Mike
Oldfield : guitare solo
(8), guitare acoustique (9)
Ollie
Halsall : piano (1), guitare (2-3,
8), guitare solo (5-7), guitare acoustique (9)
John
Bundrick : orgue (1-3,
5-9), piano, piano électrique (5-7)
Robert
Wyatt : percussions : (1-3, 5-7,
9)
Archie
Leggett : basse (1-3, 5-7, 9)
Eddie
Sparrow : batterie (2, 3, 5-7),
grosse caisse (1), timbales (9)
Doreen
Chanter : chœurs (3)
Liza
Strike : chœurs (3)
Irene
Chanter : chœurs (3)
Mon
avis : Depuis sa sortie, il y a plus de
quatre décennies, June 1, 1974,
occupe une place particulière aux yeux de certains amateurs de musique rock ;
après tout, un album live où l’on retrouve Brian Eno, John Cale et Nico, ça ne
court pas les rues et rien que pour retrouver ces trois-là ensemble, dans un
opus, le jeu en valait la chandelle. Bien évidement, il y avait aussi le cas de
Kevin Ayers, cofondateur de Soft Machine et qui était loin d’être un second
couteau, loin de là – d’ailleurs, le bougre, dans ce live, se taille la part du
lion avec ni plus ni moins que cinq titres a son actif – mais bon, pour ma
part, lorsque je m’étais procurer cet album, il y a belle lurette, c’était
avant tout pour le trio magique : Eno, Cale et Nico. Alors bien entendu,
il ne faut pas se leurrer ou se tromper sur la marchandise, d’ailleurs, je n’essaierai
même pas de vendre ce produit, loin de là : June 1, 1974 n’est pas un grand album ni même un incontournable.
Voilà, la chose est dite, sauf que… si vous êtes fan, comme moi, de certains
des musiciens ici présent (ou de tous), alors là, c’est une toute autre
histoire et il serait dommage de passer à coté de cet opus : pour Brian
Eno, bien sur, car bon, avoir droit a deux chansons du sieur Brian Peter George
St. John le Baptiste de la Salle Eno en live, c’est un luxe dont on ne peut pas
se passer, pour John Cale tout simplement excellent avec cette reprise d’un
titre d’Elvis, pour Nico, toujours trop rare même si l’on est en droit a de
préféré la version originale des Doors de The
End, et même pour Kevin Ayers, musicien doué et plutôt méconnu de nos jours
mais qui, dans ce live, démontre plutôt bien que du talent, il en avait aussi,
et pas qu’un peu. Alors oui, June 1, 1974
n’est pas un indispensable, loin de là, mais pour certains, ce serait dommage
de s’en priver…
Points
Positifs :
- Brian
Eno, John Cale, Nico et Kevin Ayers ensemble dans le même album, le jeu en vaut
la chandelle, surtout pour les fans de ces artistes hors-normes, certes moins
connus du grand public mais oh combien talentueux.
-
Je peux me tromper mais je pense que c’est la seul fois où l’on retrouve Brian
Eno dans un album live. Alors, si le jeu n’en vaut pas la chandelle !?
-
Excellente reprise du Heartbreak Hotel
d’Elvis par un John Cale égal à lui-même.
-
Je l’aime bien May I ? de Kevin
Ayers.
-
Les connaisseurs auront noté la présence de Mike Oldfield et de Robert Wyatt.
Points
Négatifs :
- Il
est sympathique Kevin Ayers, je ne le nie pas, mais tandis qu’il a droit a cinq
chansons, Brian Eno n’en n’a que deux, quant a John Cale et Nico, un petit tour
et puis s’en va…
-
Il est évidant que June 1, 1974 est
un album destiné a un certain public de fan et qu’il laissera complètement de
marbre tous les autres.
Ma
note : 7/10
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