ALIEN
En
2122, le remorqueur interstellaire Nostromo
retourne vers la Terre lorsque l'ordinateur de bord — appelé Maman — interrompt le trajet et réveille
l'équipage maintenu en biostase. Surpris de ne pas être arrivés à destination,
les sept astronautes apprennent qu'un signal sonore inconnu a été capté à
mi-chemin, émis depuis un planétoïde du système Binaire Zeta Réticuli. Leur
contrat stipulant qu'ils sont tenus d'enquêter sur toute possibilité de vie
extraterrestre, ils décrochent la remorque du vaisseau et se rendent sur la
petite planète LV-426. L'atterrissage, rendu difficile par le relief, provoque
des avaries. Pendant que le lieutenant Ripley, l'officier scientifique Ash,
l'ingénieur Parker et le technicien Brett restent à bord pour effectuer les
réparations et guider leurs coéquipiers, le capitaine Dallas, l'officier en
second Kane et la navigatrice Lambert s'aventurent vers la source du signal. Ils
y découvrent un vaisseau extraterrestre à l'intérieur duquel repose le cadavre
fossilisé d'un gigantesque humanoïde. En l'examinant, ils remarquent que des os
de son thorax sont éclatés, comme s'ils avaient explosé de l'intérieur.
Alien
Réalisation : Ridley
Scott
Scénario : Dan
O'Bannon, Walter Hill
Musique : Jerry
Goldsmith
Production : Brandywine
Productions, Twentieth Century Fox Film Corporation
Genre : Horreur,
Science-Fiction
Titre
en vo : Alien
Pays
d'origine : États-Unis, Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 25 mai 1979
Durée : 117
mn
Casting
:
Tom
Skerritt : le capitaine
A. J. Dallas, commandant de bord du Nostromo
Sigourney
Weaver : le lieutenant Ellen L.
Ripley
John
Hurt : l'officier en second G. W.
Kane
Ian
Holm : l'officier scientifique
Ash
Veronica
Cartwright : la navigatrice
J. M. Lambert
Yaphet
Kotto : l'ingénieur J. T. Parker
Harry
Dean Stanton : le technicien
S. E. Brett
Bolaji
Badejo : l'alien
Helen
Horton : « Maman », l'ordinateur de bord (voix)
Mon
avis : Ici, il n’y a
même pas besoin de tourner autour du pot puisque tout le monde conviendra que Alien, œuvre de Ridley Scott, est une œuvre
culte du cinéma fantastique voir même du cinéma tout court. Un film connu de
tous et dont les grandes lignes – la créature trouvée sur une planète
inquiétante et qui se met à décimer l’équipage d’un vaisseau cargo – sont, depuis
longtemps, entrées dans la culture populaire au point même que même ceux qui n’ont
jamais vu Alien le connaissent. Alors
bien sur, ici, on pourrait parler de chef d’œuvre, tout simplement, et, quelque
part, force est de constater que, lors de sa sortie, en 1979, le film de Ridley
Scott était un formidable huit-clos qui brillait particulièrement par son
esthétisme qui aura émerveillé une génération de fans – et là, rendons a César
ce qui lui appartient et donc a l’artiste suisse H.R. Giger de nous avoir pondu
une créature et un vaisseau spatial tout bonnement exceptionnels – mais aussi,
par sa crédibilité : aux antipodes d’un Star Wars qui tient davantage de la Fantasy que de la SF pure et
dure, Alien nous offrait un univers
crédible, finalement bien plus proche du notre, du moins, dans le futur. Bref,
un chef d’œuvre donc ? En fait, comme souvent, les choses sont un poil
plus compliquées car s’il est incontestable que, dans son genre, Alien en est un, si effectivement, ce
film aura marqué son époque, il est difficile de ne pas reconnaitre que le
passage du temps – presque quatre décennies – n’a pas forcément été tendre avec…
Car oui, depuis, la technologie a fait un bon en avant flagrant et il est difficile,
avec un œil plus âgé et moins complaisant, de ne pas pointer du doigt certaines
facilitées qui permettaient a l’époque de masquer des moyens qui étaient tout
autre – comme, bien entendu, cette pénombre quasiment omniprésente et qui était
bien pratique. Mais bon, il faut savoir aussi être indulgent, remettre les
choses dans leur contexte et se souvenir que Alien date de 1979 et que s’il est moins spectaculaire que sa
vrai-fausse préquelle qu’est Prometheus
– film sympathique au demeurant – il n’en reste pas moins supérieur, ne
serais-ce que pour sa place, gagnée et méritée, dans l’Histoire du septième art…
Points
Positifs :
-
Sans nul doute l’un des meilleurs films de SF, tout simplement, car si, depuis,
la technologie a fait un bond en avant et si oui, le synopsis de Alien peut paraitre simpliste, il faut
se souvenir qu’a l’époque, celui-ci avait fait l’effet d’une bombe et avait été
oh combien novateur.
-
Quand un film, son histoire, ses personnages, sa créature et son esthétique
rentrent dans l’Histoire du cinéma et sont connus même par ceux qui n’ont
jamais vus ce film, c’est que celui-ci ne peut pas être mauvais.
-
Le plus fascinant, selon moi, c’est l’esthétique de la planète où les
astronautes font la connaissance du fameux Alien : entre ce vaisseau aux
formes courbes et fascinantes, cette salle de pilotage avec cette créature
morte depuis une éternité, celles des œufs et, bien entendu, la fameuse
créature, force est de constater que H.R.
Giger à livrer, pour ce film, un travail remarquable.
- Alien
est davantage un huit-clos horrifique – qui reprend les canons du genre – qu’un
véritable film de SF, cependant, cette fameuse Science-Fiction n’est pas
absente, étant au contraire crédible, ce qui nous change grandement de Star Wars.
- Une Sigourney Weaver encore toute jeune et qui
lança sa carrière grâce a son rôle de Ripley.
- Le chat fait partit des survivants !
Points
Négatifs :
- Force
est de constater que le passage du temps a tout de même accompli son œuvre et
que, par moments, il est difficile de ne pas remarquer certains défauts propres
aux productions du genre de l’époque.
-
Dans le même genre, je ne suis pas sur que les jeunes générations soient
franchement époustouflés par ce film comme les plus agés ont put l’être ;
il faut dire que, depuis, ils ont vu tellement de superproductions
spectaculaires que, à coté, Alien
peut apparaitre bien gentillet – et si je dis cela, c’est que j’en ai fait l’expérience…
-
Mais pourquoi se séparent-ils tous pour affronter la créature !? Fameuse
question que l’on peut se poser en regardant bien des films…
Ma
note : 8/10
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