dimanche 21 mars 2021

LES DRUIDES – LES SECRETS D'ORIENT


LES DRUIDES – LES SECRETS D'ORIENT
 
Taran est parti à la recherche de son maître, Gwenc’hlan. Les traces qu’il a laissées mènent à un trou dans lequel Taran s’enfonce, non sans avoir embrassé la belle Liel auparavant. Après une longue descente dans les entrailles de la terre, Taran se retrouve devant une espèce d’immense temple souterrain, dédié au dieu cornu Cernunnos. Intrigué par un trou au milieu de la salle, le jeune apprenti se retrouve face à un charnier. C’est le moment que choisit son maître pour surgir, en lui enjoignant de ne faire aucun bruit. Ils restent immobiles et silencieux près de ce qui ressemble pour eux à un garde-manger. Après un long moment d’attente dans la puanteur pestilentielle, un enfant déguisé en loup débarque et vient grignoter un morceau de doigt. Mais il est tout de suite attiré par un bruit de corbeau et il y répond. Les druides le suivent jusqu’à ce qu’il retrouve ce qui semble être son grand frère déguisé, lui, en corbeau. Ils les suivent de concert jusqu’à un immense et inquiétant château, au milieu des eaux, perdu dans les brumes…
 

Les Druides – Les Secrets d'Orient
Scénario : Jean-Luc Istin
Dessins : Jacques Lamontagne
Couleurs : Jacques Lamontagne
Couverture : Jacques Lamontagne
Editeur : Soleil
Genre : Historique, Aventure, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 10 septembre 2014
Nombre de pages : 48
 
Mon avis : 
J’avais été dur, très dur même à l’encontre des Disparus de Cornouailles, septième volume des Druides, saga celtique des éditions Soleil que ses auteurs, les sieurs Jean-Luc Istin pour ce qui est du scénario et Jacques Lamontagne pour ce qui est des dessins, nous avaient vendus, lors de ses débuts, comme étant une œuvre historique qui s’inspirait du chef d’œuvre d’Umberto Ecco, Le Nom de la Rose. Car bon, comment dire… après moult albums loin d’être enthousiasmants et un premier cycle qui avait mieux finit qu’il n’avait débuté mais qui n’étais pas exceptionnel, il était évidant que l’existence même d’un second cycle ne ce justifiait nullement, qui plus est quand celui-ci débutait par un album aussi… comment dire… mauvais – et je pèse mes mots. Pourtant, après avoir critiqué comme il méritait ce septième volet des Druides et avoir affirmé, haut et fort, que je n’attendais absolument plus rien de cette série, telle ne fut pas ma surprise, que dis-je, mon immense surprise en m’apercevant que ce nouveau volet, Les Secrets d’Orient, était nettement plus aboutit pour ne pas dire bon, franchement bon même ! Déjà, il y a le cas des dessins : depuis les débuts de la saga, j’ai eu l’occasion de vous dire tout le mal que je pensais du style du dessinateur canadien tout en reconnaissant que celui-ci avait un peu évolué dans les derniers albums. Hélas, dans le tome précédent, celui-ci avait touché le fond, principalement en raison d’une colorisation qui n’était pas de son fait. Or, dans ce huitième volet, Lamontagne est de retour à la colorisation et, ma foi, la différence est notable et on retrouve avec plaisir un style qui n’est peut-être pas époustouflant – si l’on n’est pas fan – mais qui reste plus que convenable, surtout en comparaison des débuts. A cela, il faut ajouter un scénario qui, ma foi, était plutôt correct lors des débuts de ce second cycle et qui, ici, a franchement gagner en intérêt : les événements se succèdent et ont de quoi nous surprendre, surtout que les opposants de nos héros sont pour le moins singuliers quand à leurs buts. Alors certes, un bon tome ne suffira pas à sauver une saga bien trop moyenne dans son ensemble, cependant, ce sursaut qualitatif est une bonne chose et nous laisse espérer, au moins, que la conclusion de la saga sera plus réussie qu’on pourrait le penser… du moins, sauf surprise de dernière minute, mais dans le mauvais sens cette fois…
 

Points Positifs
 :
- Un sursaut qualitatif notable qui, s’il ne permet pas de sauver une saga dont on n’attend plus grand-chose depuis longtemps, n’en reste pas moins appréciable. Il faut dire que l’intrigue de ce second cycle est plutôt audacieuse, en comparaison de celle du premier qui restait trop convenue. Attendons de voir si la conclusion sera à la hauteur…
- Pour ce qui est des dessins, Jacques Lamontagne livre, ici, sa meilleure prestation depuis les débuts de la saga, et ce, de très loin ! De retour à la colorisation, le canadien confirme les progrès qu’il avait effectué dans les derniers tomes du premier cycle et c’est une bonne nouvelle !
- Une ambiance lourde, une famille de dégénérés plutôt bien trouvés qui s’opposent à nos héros, une intrigue complexe, ma foi, scénaristiquement, c’est plutôt pas mal…
- Si vous êtes un fanatique des légendes bretonnes et si vous ne jurez que par la bande dessinée franco belge actuelle, alors, se nouveau tome des Druides vous conviendra parfaitement. Ce n’est certes pas un incontournable absolu mais bon, vu que les éléments qui vous plaisent sont au rendez vous…
 
Points Négatifs :
- Même s’il y a un sacré sursaut qualitatif avec ce huitième volet des Druides, force est de constater que celui-ci ne suffit pas a sauver les meubles d’une série qui reste beaucoup trop moyenne et conventionnelle pour être vraiment un incontournable.
- Malheureusement, les personnages restent beaucoup trop conventionnels, stéréotypés et manquent énormément de charisme.
- C’est une production des éditions Soleil typique, c’est-à-dire que tout cela est trop axé grand public pour être honnête…
 
Ma note : 7/10

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