lundi 1 octobre 2018

BESTIARIUS – TOME 1


BESTIARIUS – TOME 1

En l'an 70 après Jésus-Christ, l'Empire romain continue de s'étendre et de soumettre les territoires que son armée traverse. Humains et monstres sont capturés et deviennent des esclaves ou des gladiateurs. Lors d'une mission, une wyverne vient à bout de toute une légion. L'un des combattants, dans son dernier souffle, demande à la créature qui l'a battu de dire à son fils qu'il est mort avec les honneurs... 15 ans plus tard, dans l'arène, des combats ont lieu tous les jours, opposant des humains aux monstres. Orphelin, Finn fait fureur et remporte ses matchs les uns après les autres. Le jeune homme tient ses conseils et ses techniques de combat d'un autre prisonnier : Durandal la wyverne. Cela fait maintenant tellement d'années qu'il connaît le monstre que Finn le considère comme son père. Désirant pousser le populaire gladiateur dans ses retranchements, César pense envoyer dans l'arène la wyverne en face de Finn. Le vainqueur aura droit à la liberté...


Bestiarius – Tome 1
Scénariste : Masasumi Kakizaki
Dessinateur : Masasumi Kakizaki
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre en vo : Bestiarius – vol 1
Parution en vo : 18 décembre 2013
Parution en vf : 07 octobre 2015
Langue d'origine : Japon
Editeur : Kazé Manga
Nombre de pages : 208

Mon avis : Même s’il m’aura fallut un certain temps avant de me décider a me plonger dans ce Bestiarius, œuvre du sieur Masasumi Kakizaki, un mangaka qui fait de plus en plus parler de lui ces dernières années, surtout que la version française date tout de même de fin 2015, je n’aurai absolument pas regretter ma toute première incursion dans cet univers pour le moins original qui nous plonge dans une antiquité où, sous l’Empire Romain, vivent également des créatures mythologiques comme le Minotaure mais également des monstres comme des wyvernes, des orcs ou des manticores. Bref, un mélange pour le moins détonnant car s’il existe bien des œuvres mettant en scène des créatures mythologiques dans la Grèce antique, pour ce qui est de Rome, il est clair que cela est beaucoup plus rare. Et donc, cet Empire Romain nous est présenté comme étant oppresseur au possible, sans la moindre pitié pour les divers peuples qu’ils ont conquis et, par la force des choses, envers ces fameux monstres qui n’ont d’autre choix que, s’ils veulent survivent, combattre dans l’arène face a des gladiateurs. Bien évidement, le lecteur attentif aura remarqué immédiatement un certain simplisme scénaristique, bref, que les véritables monstres ne sont pas ceux que l’on croit. De même, pour cette entrée en matière, on n’échappera pas a quelques lieux communs habituels, particulièrement pour ce qui est des quelques protagonistes principaux qui nous sont présentés : élevés par des monstres qui sont pour eux leur seule famille, ceux-ci se rebellent très rapidement face a cet Empire Romain qui est un digne représentant d’un empire du mal… Cependant, malgré ces quelques faiblesses narratives, on se plait tout de même à apprécier cet univers, ces protagonistes hauts en couleurs et, surtout, a se demander ce que l’auteur leur réserve. Et puis, reconnaissons qu’il y a un énorme point positif qui fait qu’il est difficile de ne pas accrocher a ce Bestiarius, je veux parler des dessins de Masasumi Kakizaki : tout simplement excellents, voir magnifiques sur certaines planches, il est clair qu’ils sont pour beaucoup pour l’intérêt que l’on peut avoir pour ce manga qui, ma foi, démarre plutôt bien !


Points Positifs :
- Les dessins de Masasumi Kakizaki. Il faut dire que le mangaka est un excellent artiste et que certaines planches sont tout simplement magnifiques. Ajoutons a cela le design des diverses créatures et des combats dynamiques et vous comprendrez ce qui fait la grande force de ce premier volume de Bestiarius.
- Un Empire Romain surpuissant et limite maléfique, des créatures mythologiques et divers monstres de Fantasy qui existent dans cet univers, bref, un mélange pour le moins singulier mais assez efficace.
- Une entrée en matière plutôt simple avec la présentation de quelques uns des protagonistes principaux mais qui n’en reste pas moins efficace.
- Une couverture assez réussie dans son genre.

Points Négatifs :
- Quelques faiblesses narratives tout de même avec ces monstres qui s’avèrent finalement être plus humains que les humains, ce qui n’est pas nouveau, ces héros qui ne brillent pas encore par une franche originalité et ces méchants, forcément, très méchants…
- Justement, j’espère que dans les tomes a venir, le manichéisme sera moins présent.

Ma note : 7,5/10

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