STARGATE
Le
docteur Daniel Jackson est rejeté par la communauté des autres égyptologues en
raison de ses théories controversées sur la fonction des pyramides d'Égypte qui
seraient des lieux d'atterrissage de vaisseaux spatiaux. Cependant, à la sortie
d'une conférence, il est recruté par Catherine Langford pour travailler sur un
projet secret de l’armée américaine. Arrivé dans la base de Creek Mountain, il
découvre une dalle mise au jour en 1928 à Gizeh, en Égypte, puis en traduit les
écritures du cercle intérieur. Après des recherches infructueuses, il trouve
finalement que six des autres symboles sont des constellations servant de
coordonnées pour un emplacement dans l'espace et le septième serait un point
d'origine. L’armée lui révèle alors l’existence de la porte des étoiles trouvée
sous la dalle qu'il étudiait. Daniel trouve alors le septième symbole sur la
porte et la composition de l'adresse est alors lancée. Le vortex formé, un
robot est envoyé à travers, les données renvoyées montrent que l'atmosphère est
respirable et que les symboles de la porte d'arrivée sont différents. Le
général West, convaincu par Daniel qui dit être capable de trouver les coordonnées
de retour, accepte le principe d'une mission d'exploration. Le colonel Jack
O'Neil, Daniel Jackson et une équipe de militaires sont envoyés sur la planète
grâce à la porte des étoiles.
Stargate
Réalisation : Roland
Emmerich
Scénario : Roland
Emmerich et Dean Devlin
Musique : David
Arnold
Production : StudioCanal,
Centropolis Film Productions et Carolco Pictures
Genre : Science-Fiction
Titre
en vo : Stargate
Pays
d'origine : États-Unis, France
Langue
d'origine : anglais, norvégien, suédois,
égyptien ancien
Date
de sortie : 28 octobre 1994
Durée : 121
mn
Casting
:
Kurt
Russell : Colonel Jonathan « Jack » O'Neil
James
Spader : Dr Daniel Jackson
Jaye
Davidson : Râ
Mili
Avital : Sha'uri
John
Diehl : Lieutenant Charles
Kawalsky
Erick
Avari : Kasuf
Carlos
Lauchu : Anubis
Djimon
Hounsou : Horus
Viveca
Lindfors : Catherine
Langford
Alexis
Cruz : Skaara
Leon
Rippy : Général W.O. West
French
Stewart : Lieutenant Ferretti
Gianin
Loffler : Nabeh
Christopher
John Fields : Lieutenant
Freeman
Derek
Webster : Lieutenant Brown
Jack
Moore : Lieutenant Reilly
Steve
Giannelli : Lieutenant
Porro
Cecil
Hoffman : Sarah O'Neil
Rae
Allen : Dr Barbara Shore
Richard
Kind : Dr Gary Meyers
John
Storey : Mitch
Lee
Taylor-Allan : Jenny
Kelly
Vint : Catherine Langford
Erik
Holland : Professeur Langford
Dax
Biagas : Râ (jeune)
Frank
Welker : Mastadge (voix)
Mon
avis : Revoir 10000, dont
je vous ai parlé hier sur ce blog, m’aura donné envie de me replonger dans une œuvre
plus ancienne et, accessoirement, plus réussie de Roland Emmerich, je veux bien
évidement parler de Stargate, connue
également sous le nom de La Porte des Étoiles
lors de sa sortie en France, il y a de cela un peu plus de deux décennies. Car
avant d’être une série télé, Stargate SG1
qui connu un succès certain au tournant des années 2000 – au point même d’avoir
droit a des séries annexes comme Atlantis
– il faut se rappeler que Stargate
fut avant toute chose un film de science-fiction et, par ailleurs, loin d’être
aussi mauvais que certains peuvent encore le dire de nos jours. Alors certes,
ce n’est pas un chef d’œuvre et, par ailleurs, on peut, d’entrée de jeu,
pointer du doigt quelques facilitées scénaristiques plutôt navrantes comme cet
américanisme primaire – ah, les petits gars de l’Oncle Sam qui s’en vont rendre
la liberté a une peuplade lointaine qui est sous le jouc d’un tyran – cet égyptologue
tellement doué, le Dr Jackson, qu’il traduit n’importe quel texte ou peut
converser avec des individus a l’autre bout de l’univers, individus qui, par
ailleurs, n’ont pas le droit de savoir lire mais dont l’une d’entre elle le
sait quand même un peu, voir même, histoire d’enfoncer le clou, les troupes de
Râ, franchement faméliques et dont on se demande comment elles ont put
maintenir un peuple sous sa domination pendant des millénaires ?! Mais
bon, en dehors de tous ces défauts qui empêchent Stargate d’être un grand film, comment ne pas lui reconnaitre tout
un tas de qualités qui en font tout de même un bon film ? Déjà, pour son
postulat de départ, qui ravira les amateurs de paléocontact et qui, ici, et
contrairement a 10000, fonctionne plutôt
bien : les fameux dieux égyptiens n’étant que des extraterrestres allant
de planète en planète par le biais de Portes des Etoiles, asservissant les
locaux. Ensuite, pour son intrigue qui sans révolutionner le genre, reste tout
de même un fort bon divertissement surtout que certaines scènes, certaines
idées, sont loin d’être inintéressantes. Et puis, pour finir, il y a Râ, le
grand méchant du jour, interprété par le singulier Jaye Davidson, créature
androgyne et charismatique en diable et qui, avouons le, est pour beaucoup dans
le succès du film. Bref, avec du recul et sans nier ses défauts, il apparait que
ce Stargate s’avère être un assez bon
film de science-fiction qui ravira les amateurs du genre. Bien sur, il n’est
pas parfait, mais bon, quelque part, vu que son univers assez riche inspira une
série qui connu le succès pendant bien des années, il est évidant que ce film
mérite tout de même le coup d’œil, ne serais-ce que pour voir un Roland
Emmerich, pour une fois, plus ou moins inspiré… et pour Râ !
Points
Positifs :
-
Une intrigue loin d’être exceptionnelle mais qui n’en reste pas moins plaisante
a regarder et qui possède quelques bonnes idées qui plairont aux amateurs du
genre. Stargate est avant toute chose
un agréable divertissement, sans prise de tête, ce qui n’a rien de
désobligeant.
-
Un postulat de départ qui, en liant la civilisation égyptienne aux
extraterrestres, rappellera bien des souvenirs aux amateurs de paléocontact qui
connaissent fort bien la théorie des anciens astronautes.
-
Si dans l’ensemble, le casting est plutôt de qualité, force est de constater
que c’est Jaye Davidson, dans le rôle de Râ, qui marque le plus les esprits :
créature androgyne et charismatique, notre pharaon alien est nettement au
dessus des sympathiques Kurt Russell et James Spader.
-
Décors, effets spéciaux, costumes des dieux égyptiens, bande original, mine de
rien, Stargate possède quelques
petits atouts.
Points
Négatifs :
-
Un nombre trop importants de petits défauts et de lieux communs, familier du
genre, qui empêchent Stargate d’être
un grand film.
-
Qu’est ce qu’il est doué le Dr Jackson ! Il déchiffre n’importe quelle
inscription sur lequel butent les meilleurs spécialistes, il réussi a communiqué
avec des individus dont les ancêtres, quelques milliers d’années auparavant,
ont vécu dans l’Egypte antique et dont la langue, pour rappel, a forcément
évoluée.
-
Un américanisme traditionnel dans ce genre de films et oppressant par moments :
d’ailleurs, l’idée général qu’il en ressort et que les petits gars de chez l’Oncle
Sam sont toujours prêts a libérer de l’oppression n’importe quel peuple victime
d’un quelconque tyran, y compris a l’autre bout de l’univers.
-
Elles ne sont pas très nombreuses les troupes de Râ, au point que l’on se
demande comment ils tenaient en respect la population locale.
-
Les locaux n’ont pas le droit de lire et écrire depuis des milliers d’années,
or, la copine de Jackson connait ses bases, comme quoi, logique quant tu nous
tiens…
Ma
note : 7/10
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