INFINITY
8 – RETOUR VERS LE FÜHRER
A
bord du vaisseau Infinity 8, la première trame temporelle qui a permis de
neutraliser des extraterrestres nécrophages a été remise à zéro. Le capitaine
s’apprête à lancer une seconde trame, une nouvelle fois en envoyant une de ses
agents humaines à l’extérieur du vaisseau pour enquêter sur le gigantesque amas
d’artéfacts morbides qui flottent dans ce coin du cosmos. Cela tombe sur
l’agent Moonkicker, accro aux réseaux sociaux et accompagnée par un robot de
probation. Elle est en train de vérifier la sécurité d’une conférence sur l’art
de vivre de gentils nazis, lorsque la convocation urgente tombe sur son
terminal personnel. Avec l’aide express de son robot, elle se retrouve très
vite dans le poste de commande, où le lieutenant Ruffo lui expose la situation.
Elle en profite évidemment pour faire un selfie avec l’impressionnant capitaine
flottant dans un aquarium géant, une race extraterrestre tentaculaire rare
capable d’enclencher les trames temporelles. Quelques explications plus tard,
Moonkicker s’équipe pour une sortie dans l’espace à des fins d’exploration de
la zone. En suivant un astronef non autorisé, elle découvre que les nazis sont
en train de récupérer la tête congelée d’Adolf Hitler à bord de l’épave d’un V4
jadis envoyé par Von Braun…
Infinity 8 – Retour vers le Führer
Scénario : Lewis Trondheim, Olivier Vatine
Dessins : Olivier Vatine
Couleurs : Olivier Vatine
Couverture : Olivier Vatine
Editeur
: Rue de Sèvres
Genre : Science-Fiction
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 18
janvier 2017
Nombre
de pages : 96
Mon
avis : Peu enthousiasmer, c’est le cas de
le dire, par le premier volet de Infinity
8, le fameux Romance
et Maccabées, je dois reconnaitre que je n’étais pas très motivé pour
me plonger dans sa suite, même si, en lisant certaines critiques sur le net, je
m’étais rendu compte que celui-ci avait meilleur presse. Puis, l’occasion s’étant
présentée de pouvoir le lire, je me suis dit, pourquoi pas ? Après tout,
je pourrais toujours juger par moi-même si cette histoire loufoque où, sur le
vaisseau Infinity, de gentils nazis (si, si) retrouvent la tête congelée d’un
certain Adolf Hitler, mériterait le détour… Et, ma foi, si nous sommes, une
fois de plus, a des années lumières de ce qu’est une excellente BD, force est
de constater que ce Retour vers le Führer
est bougrement plus intéressant que son prédécesseur ; oh, de peu, certes,
et puis, il faut reconnaitre que tout cela reste un gros délire et que si vous
n’êtes pas fan du genre, vous risquez de ne pas accrocher a ce second volet de Infinity 8, mais bon, dans l’ensemble,
ne serais-ce que pour cette idée de sympathiques nazis qui se réunissent pour
parler de déco, qui vendent des mugs, et qui, tout heureux de retrouver la tête
du légendaire fondateur de leur ordre, finissent par provoquer leur mort et, accessoirement,
celle de quasiment tous les membres du vaisseau est, ma foi, plutôt amusante. Bref,
c’est un grand n’importe quoi, on nage en pleine série B, on retrouve une fois
de plus une héroïne sexy en diable, les situations ubuesques se poursuivront
quasiment a chaque pages quant a l’intrigue générale de la série, le pourquoi
du comment de ce fameux cimetière spatial, eh bien, on n’en sait pas plus mais
cela est normal puisque seul la lecture des huit volumes de la série apportera
les réponses aux questions qu’on se pose. Mais bon, je ne veux pas être méchant
mais encore faut-il être motivé pour lire la suite, et franchement, cela se
fera sans moi…
Points
Positifs :
-
L’idée de départ est tellement débile qu’elle en devient géniale : il faut
dire que ces gentils nazis adeptes de déco et de mode qui retrouvent la tête d’Adolf
Hitler dans un mystérieux cimetière spatial, ce qui, bien entendu, entrainera
tout un tas de catastrophes, il fallait oser et, aussi incroyable que cela
puisse paraitre, cela fonctionne !
-
Je n’ai pas été conquis par les dessins d’Olivier Vatine mais bon, je reconnais
que son trait, plutôt simple, n’en reste pas moins plutôt efficace et illustre
fort bien cet album.
-
Les amateurs de grand guignolesque, de séries B, de nanards et de pulps seront
probablement aux anges.
Points
Négatifs :
-
Reconnaissons que, scénaristiquement, c’est léger, très léger même, mais bon, c’est
le genre qui veut cela.
-
Il faut vraiment accrocher a ce grand n’importe quoi général, alors, si c’est
le cas, tant mieux pour vous, si ce n’est pas le cas, eh bien, tout cela vous
laissera plutôt froid voir dubitatif par moments.
-
Mouais, j’ai été moins convaincu par l’agent Moonkicker que par l’agent Keren,
l’héroïne du premier album, qui, pourtant, n’était pas franchement
charismatique pour être tout à fait franc…
Ma
note : 6,5/10
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