LES
CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 18
Les
Chevaliers se remettent à peine de leurs blessures qu'une nouvelle bataille se
prépare: Poséidon, l'empereur des mers, s'est réincarné dans le jeune Julian
Solo. Amoureux d'Athéna, il l'enlève, l'emmène dans son royaume sous-marin et
lui révèle ses projets: submerger la surface du globe pour reconstruire un
monde meilleur. Pour empêcher cela, Athéna n'a qu'une solution : se faire
enfermer dans le pilier central et recevoir toute l'eau destinée à la terre.
Seiya et ses compagnons vont devoir affronter sept Généraux pour sauver leur déesse.
Grâce à l'aide des armures empruntées aux Chevaliers d'Or, Seiya parvient à
franchir le temple de Poséidon. Unissant leurs forces, les chevaliers
parviennent également à détruire le pilier central et à sauver leur déesse qui
remet l'âme de Poséidon là où elle aurait dû rester : dans l'urne sacrée
scellée.
Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 18
Scénariste
: Masami
Kurumada
Dessinateur : Masami
Kurumada
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique,
Mythologie
Titre
en vo : Saint Seiya vol 18
Parution
en vo : 08 septembre 1989
Parution
en vf : 12 juin 1999
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre
de pages : 182
Mon
avis : C’est avec ce dix-huitième tome
des Chevaliers
du Zodiaque que, enfin, prend fin l’arc Poséidon et que l’on va enfin,
par la suite, passer aux choses sérieuses, c’est-à-dire, a Hadès et a ses
Spectres ! D’ailleurs, Kurumada lui-même ne s’y trompe pas puisque, dans
un nouveau flashback de Kanon, il fait dire a l’esprit de Poséidon que si
Athéna s’est réincarnée, ce n’est pas pour l’affronter lui mais quelqu’un d’autre,
qui n’est pas nommé, certes, mais que l’on devine d’emblé autrement plus
puissant et dangereux que le pauvre Empereur des Mers… Car bon, comment dire,
si même Poséidon ne croit pas en lui, et par ce biais, l’auteur, pourquoi le
fan de ce manga devrait le faire ? Eh bien, tout simplement parce que,
comme j’avais déjà eu l’occasion de le signaler a quelques reprises au cours
des derniers volumes, tout n’est pas à jeter, loin de là. Alors bien sur,
quelque part, cet ultime tome de l’arc Poséidon est un peu à l’image de ce que
fut ce dernier, c’est-à-dire que les bonnes idées alternent allègrement avec
les mauvaises et si toute la partie où apparait Kanon est passionnante – le jumeau
de Saga étant oh combien charismatique même si, pour le moment, il apparait
juste comme un type jaloux de son frère qui souhaitait conquérir le monde – ne serais-ce
que pour sa confrontation avec Ikki puis Sorrente avant qu’il ne se sacrifie
pour Athéna, il est clair que dès que l’on se coltine Poséidon face a Seiya et
ses compagnons, c’est une toute autre histoire… et pas une bonne ! Ainsi,
notre Chevalier Pégase envoi flèches sur flèches sur Poséidon qui s’en fout
royalement, celles-ci reviennent, les compagnons de notre héros le protègent de
leurs corps, encore et encore, personne ne meurt, et puis, soudainement, une
flèche atteint son but, nos Chevaliers de Bronze partent libérer Athéna,
Poséidon se réveille, il devient plus puissant, d’autres Armures d’Or arrivent
mais ne servent pas a grand-chose puis, de façon ridicule, Seiya sauve Saori, celle-ci
enferme le plus facilement du monde l’âme de Poséidon dans un vase et c’est…
finit ! Mouais, un bof monumental surtout quand on se tape les jérémiades
de Shiryu, Hyoga, Shina et compagnie sur des pages et des pages. Bref, comme je
l’avais dit précédemment, heureusement qu’il y avait Kanon pour sauver un peu
les meubles, mais bon, malgré tout, il ressort tout de même quelque chose de
positif de ce dix-huitième volume... quoi donc ? Bah, c’en est finit de
Poséidon et, enfin, on va pouvoir passer aux choses sérieuses !
Points
Positifs :
-
Heureusement que Kanon est là car bon, sans lui, ce tome aurait vraiment été
catastrophique : ainsi, entre la suite des révélations sur son passé et
sur la manière dont il a réveillé Poséidon, son combat face a Ikki puis face a
Sorrente et, bien sur, son volte face final quand il décide de se sacrifier
afin de sauver Athéna, on prend énormément de plaisir avec notre ambigu Dragon
des Mers – et la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas finit !
-
Depuis la Bataille du Sanctuaire, Kurumada a appris à dessiner de manière
correcte et ce volume est donc dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire
qu’il est plutôt agréable a la vue.
-
Poséidon et Sorrente ne meurent pas et finissent même par s’amender – enfin, le
premier n’est plus habité par un Dieu. D’ailleurs, il y en a un autre mais vous
avez compris de qui je parle…
-
Poséidon, c’est enfin finit et on va pouvoir passer aux choses sérieuses, Hadès !
Points
Négatifs :
-
L’affrontement final contre Poséidon est ridicule et chiant au possible :
Seiya envoi des flèches, elles reviennent, Poséidon est touché, il se réveille
encore plus puissant, il semble invincible, il est à nouveau touché, il se
réveille encore et finit battu comme un couillon, enfermé dans un vase !
-
En parlant de vase, Poséidon est censé être si puissant et se fait enfermé
comme un con alors que cela lui était déjà arrivé. Mouais, pas très logique
tout cela…
-
Les jérémiades incessantes de Seiya, Shiryu, Hyoga, Shina, Shun et qui durent
des plombes, a notre plus grand désespoir.
-
Les Armures d’Or débarquent mais ne servent pas a grand-chose, d’ailleurs, il
est amusant de voir que même a moitié nus, nos héros encaissent aussi bien les
coups d’un Dieu que lorsqu’ils sont protégés…
-
La destruction du dernier pilier est la plus ridicule de toutes !
Ma
note : 6,5/10
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