10000
10000
ans avant notre ère, au cœur des montagnes... Le jeune chasseur D'Leh aime
d'amour tendre la belle Evolet, une orpheline que sa tribu recueillit quelques
années plus tôt. Lorsque celle-ci est enlevée par une bande de pillards, D'Leh
se lance à sa rescousse à la tête d'une poignée de chasseurs de mammouths. Le
groupe, franchissant pour la première fois les limites de son territoire,
entame un long périple à travers des terres infestées de monstres, et découvre
des civilisations dont il ne soupçonnait pas l'existence. Au fil de ces
rencontres, d'autres tribus, spoliées et asservies, se joignent à D'Leh et ses
hommes, finissant par constituer une petite armée. Au terme de leur voyage,
D'Leh et les siens découvrent un empire inconnu, hérissé d'immenses pyramides
dédiées à un dieu vivant, tyrannique et sanguinaire. Le jeune chasseur comprend
alors que sa mission n'est pas seulement de sauver Evolet, mais la civilisation
tout entière...
10000
Réalisation : Roland
Emmerich
Scénario : Roland
Emmerich et Harald Kloser
Musique : Harald
Kloser et Thomas Wander
Production : Warner
Bros., Legendary Pictures, Centropolis Entertainment et The Mark Gordon Company
Genre : Aventure,
Préhistorique
Titre
en vo : 10,000 BC
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 07 mars 2008
Durée : 109
mn
Casting
:
Steven
Strait : D'Leh, un jeune homme,
chasseur de mammouths
Camilla
Belle : Evolet, l'amour de D'Leh
Cliff
Curtis : Tic'Tic le vaillant
guerrier
Omar
Sharif : le narrateur
Tim
Barlow : le dieu de la pyramide
Affif
Ben Badra : Warlord
Nathanael
Baring : Baku
Joel
Fry : Lu'kibu
Joel
Virgel : Nakudu
Mo
Zinal : Ka'Ren
Mon
avis : Bon, avant d’aller
plus loin, je dois reconnaître que je n’en attendais pas grand-chose de ce film
; après tout, 10000 étant une œuvre de l’inimitable
réalisateur allemand Roland Emmerich, déjà coupable des dérangeants Stargate, Independance
Day et autre 2012,
l’amateur de cinéma un temps soit peu sain d’esprit savait forcement a quoi
s’attendre. Cependant, d’un autre coté, j’ai toujours gardé une sympathie toute
particulière, tout en reconnaissant la faiblesse de ce film, pour Stargate, mais
cela était dut plus a son univers et a ce que son synopsis laissait sous
entendre, que pour les qualités totalement absentes de cette œuvre
cinématographique. Et comme l’amateur éclairé de paléocontact et d’histoire
oubliée le sait parfaitement, 10000 étant une espèce de
préquelle de ce même Stargate, il était, en quelque sorte, de mon
devoir, de regarder ce film. Après, advienne qui pourra… Car avant toute chose,
si 10000 et Roland Emmerich méritent largement d’être
critiqués a leur juste valeur, il y a au moins une chose sur laquelle j’estime
qu’il n’y a rien a dire, c’est ce fameux univers qui sert de base au synopsis
de cette œuvre (ainsi que de Stargate), c'est-à-dire, toutes ces
histoires plus ou moins sérieuses ou farfelues – suivant que l’on y croit ou
pas – au sujet d’anciennes civilisations disparues, voir de paléocontact avec
des extraterrestres. Ainsi, si la plupart des gens vont trouver saugrenues la
présence de navires dans 10000, ainsi que les fameuses pyramides
égyptiennes, construites officiellement environ sept mille ans plus tard que
dans le film, pour certains, tout cela n’a rien de totalement extravagant, ou
presque. En effet, depuis des décennies, certains ont put avancer l’idée que
certaines civilisations ont put, dans notre passé, atteindre un certain degré
de perfectionnement avant de disparaître, laissant de ci de la certains
témoignages de leur présences comme, bien évidement, les fameuses pyramides, le
Sphinx – dont certains géologues estiment, au vu de son érosion, qu’il pourrait
avoir dans les… 10000 ans et être donc largement antérieur a la civilisation
égyptienne – mais également certains sites précolombiens de l’autre coté de
l’Atlantique. Pour ces mêmes personnes, le nom qui revient le plus souvent est
bien évidement celui de l’Atlantide, légendaire ile et empire engloutie… il y
environ 10000 ans et qui aurait disséminée sa culture aux quatre coins du
monde. D’autres ont été encore plus loin puisqu’ils estiment que les anciens
ont été en contact avec des extraterrestres, les fameux Dieux descendus du ciel
et qui auraient servis de professeurs à l’humanité. Ces théories, forcement
très critiquées et, critiquables surtout pour la deuxième, servent donc de
toile de fond a des films comme Stargate et donc, 10000.
Ainsi, que l’on y croit ou pas – chacun est libre après tout de croire en ce
qu’il veut et, personnellement, j’ai toujours eu une attirance non dissimulée
pour celle d’anciennes civilisations perdues – force est de constater que, du
coup, on ne peut critiquer un film comme 10000 pour de
prétendues anachronisme tout bonnement en raison du fait que ce n’est
absolument pas un film historique puisqu’il se contente d’être représentatif
d’une certaine croyance de notre passé. Ceci étant dit, car j’estime que cela
avait son importance, il est temps maintenant de s’intéresser au nœud du
problème du jour, c'est-à-dire, le film en lui-même. Et là, c’est un tout autre
problème. Car bon, comment dire… même les vieux amateurs de civilisations
oubliés ou de paléocontact seront dubitatifs devant le résultat final, car, une
fois passé les multiples références qui plairont probablement aux initiés – je
pense par exemple à la cicatrice d’Evolet qui forme la constellation d’Orion –
une fois l’émerveillement devant la reconstitution des sublimes – mais beaucoup
trop grands – Mammouths, mes animaux préhistoriques préférés, et autres Tigres
a dents de sabres et Phorusrhacos (les oiseaux géants) passé, et bien, force
est de constater qu’il ne reste décidément pas grand-chose. Ainsi, même si je
n’attendais pas grand-chose de 10000, je dois avouer que je ne
m’attendais pas a aussi peux, car bon, je ne veux pas être méchant mais il n’y
a pas grand-chose à tirer de ce film qui, sans nul doute, peut être qualifié de
grosse déception. Déjà, l’on retrouve tous les défauts habituels de notre ami
Roland Emmerich qui a toujours le plus grand mal a réaliser des films
convenables et au scénario digne de ce nom : synopsis un peu bancal et pas
original pour un sou – après tout, cela reste une banale intrigue ou un jeune
homme par sauver sa belle dulcinée des griffes des grands méchants –
protagonistes possédant un charisme proche de celui d’une huitre, situations
convenues voir tout bonnement soporifiques ainsi que cette idéologie un peu
curieuse avec ces deux hommes blancs qui deviennent les messies des tribus
noires qui sont en esclavages. Tenez, puisque je parle des tribus noires, voila
l’une des plus grosses incohérences du film : l’action se déroulant a la fin de
la dernière période glaciaire, nous avons, au début, une tribu européenne
typique comme on peut, éventuellement, se l’imaginer a l’époque. Sauf que,
ceux-ci franchissent une montagne, puis une forêt avant de débarquer… en pleine
Afrique noire !? Et là, j’ai beau retourner le problème dans tous les sens,
j’ai beau analyser une mappemonde, je ne vois pas comment on peut passer de
l’Europe glaciaire a l’Afrique noire en franchissant une montagne ? Du coup,
j’ai beau ne rien à voir contre nos amis africains, Roland Emmerich aurait
mieux fait de remplacer ceux-ci par des tribus sémites, cela aurait crédibilisé
un petit peu son film. Surtout que celui en avait bien besoin ; et, par pitié
et surtout parce que je suis dans un bon jour, j’éviterais d’aborder le sujet
des Tigres a dents de sabres et des Phorusrhacos qui étaient originaires
d’autres parties du monde voir tout bonnement éteints a cette période de la
préhistoire. Mais bon, ce n’est plus qu’un détail. Selon moi, il était
parfaitement possible de réaliser un bon film qui aurait traité des
civilisations disparues ou de paléocontact (après tout, les films de SF
existent bien, non ?) ; le sujet, que l’on y adhère ou pas, est suffisamment
vaste pour que l’on en tire d’excellents scénarios. Hélas, mille fois hélas,
c’est Roland Emmerich qui si est attelé ce qui fait qu’au final, on se retrouve
avec un film incohérent pour la plupart du public, et fortement décevant pour
les connaisseurs. 10000 ne possède pas, du coup, un scénario a
la hauteur, ses acteurs ne sont franchement pas terribles, le souffle épique
auquel on aurait put s’attendre est aux abonnés absents et les incohérences et
les situations convenues sont bien trop présentes pour qu’on puisse l’apprécier.
Après, cela se regarde tout de même, tout n’est pas a jeter non plus pour passé
une soirée sans prise de tête, et puis, les Mammouths sont vraiment superbes.
Cependant, cela fait peu, trop peu pour que 10000 puisse être
qualifié de bon film, d’où, forcement, une déception plus que compréhensible
vis-à-vis de ce dernier.
Points
Positifs :
-
L’univers du film rappellera tout un tas de souvenirs aux amateurs de
paléocontact et de civilisations disparues du type Atlantide. Car oui, 10000 est plus un film de
science-fiction qu’une œuvre historique, du coup, énormément de critiques ne
sont pas vraiment justifiées, du moins, de ce point de vu.
-
Malgré tous ses défauts, 10000 se
laisse regarder pour peu que l’on met son cerveau au repos et que l’on souhaite
passer une soirée sans la moindre prise de tête.
-
Les mammouths.
-
C’est Omar Sharif le narrateur ! Enfin, pour ceux qui ont regarder ce film
en VO.
Points
Négatifs :
-
Une intrigue sans la moindre surprise, archi-convenue, par moments niaise et
auquel il manque un souffle épique indéniable. Ajoutons à cela tout un tas d’incohérences
et l’on obtient… oh surprise, un film de Roland Emmerich !
-
Aucun, mais je dis bien aucun des protagonistes ne dispose d’un charisme plus élevé
que celui d’une huitre – et encore, je suis désobligeant pour ces dernières. Du
coup, forcément, cela n’aide pas…
-
Une ribambelle de mauvais acteurs avec, en tête de liste, Camilla Belle et son
légendaire jeu soporifique et son regard bovin.
-
Roland Emmerich devrait réviser sa géographie car bon, comment dire, lorsque l’on
franchit une montagne, on ne passe pas de l’Europe a l’Afrique noire !
-
On se dit que l’espèce de Pharaon va apporter un peu de charisme a l’ensemble,
or, le bougre n’apparait pas plus de cinq minutes et a le visage toujours
recouvert d’un voile. Ridicule…
-
Un final absurde où l’héroïne meure puis ressuscite aussitôt grâce au sacrifice
de la vieille restée au village de l’autre coté de la montagne, en Europe donc.
-
Les mammouths sont sympas mais beaucoup trop grands ; il en va de même
pour le tigre a dents de sabres ainsi que pour les Phorusrhacos. Accessoirement, ces derniers étaient éteints à cette époque
et, de plus, n’ont jamais vécu en Afrique.
- Si vous n’êtes pas familier du paléocontact et des
anciennes civilisations disparues, alors là, la liste de défauts s’allongera de
fort belle manière.
Ma
note : 3,5/10
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