lundi 22 juin 2020

RESIDENT EVIL 7 – BIOHAZARD


RESIDENT EVIL 7 – BIOHAZARD

Juillet 2017, dans la ville de Dulvey, en Louisiane, au sud des Etats-Unis, un homme nommé Ethan Winters est à la recherche de sa femme, Mia, disparue maintenant depuis plus de trois ans. Ses recherches le conduisent vers une plantation abandonnée, où il finit par retrouver sa femme retenue prisonnière dans une maison apparemment abandonnée elle aussi. Cependant, Ethan va très vite être attaqué, et il fera la rencontre de la famille Baker, une famille étrange et dangereuse, pratiquant le cannibalisme.


Resident Evil 7 – Biohazard
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom
Concepteur : Koshi Nakanishi
Musique : Miwako Chinone, Satoshi Hori, Akiyuki Morimoto
Date de sortie : 24 janvier 2017
Pays d’origine : Japon
Genre : Survival Horror, FPS
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4

Mon avis : Je dois reconnaitre que j’ai longuement hésiter avant de, finalement, il y a quelques temps, me procurer le septième volet de Resident Evil, sans nul doute une des franchises les plus célèbres du petit monde des jeux vidéos, une franchise qui connu ses heures de gloire dans la seconde moitié des années 90 et qui, au fil du temps, était un peu tombée en désuétude, chaque nouvel épisode ne faisant que regretter, aux vieux fans de la saga, les premiers volets de celle-ci qui, eux, flirtaient allègrement avec la perfection et furent les précurseurs d’un genre a part entière, le Survival Horror. Bien entendu, le fait que les derniers épisodes en date étaient pour le moins médiocres avait fait que je n’étais plus attirer par Resident Evil : a mes yeux, la franchise s’était définitivement perdue en court de route, un peu comme Silent Hill, autre maitre étalon du genre horrifique. Pourtant, avec ce septième volet, les critiques furent nettement plus enthousiastes et, dans l’ensemble, les médias spécialisés n’hésitaient pas à comparer cet épisode avec les premiers… Mais alors, pourquoi ais-je tant hésiter ? Eh ben, en fait, tout simplement en raison du changement principal de ce septième épisode, ce fameux choix de Capcom de passer à la vue subjective et de faire de Resident Evil un… FPS !? A mes yeux, une hérésie, tout simplement ! Il faut dire que je ne suis pas fan des jeux en vue subjective, que je préfère voir les personnages et que jamais, oh grand jamais, je n’ai jamais eu le courage d’achever ce genre de jeux. Etait-ce dut a ma traditionnelle maladresse, au fait que je n’étais pas habituer a ce style de jeux ? Oui, probablement… Mais bon, ayant un peu de temps à tuer en attendant la sortie de The Last of Us – Part 2, je me suis finalement, après moult hésitations, a tenter l’expérience Resident Evil 7 : après tout, pour une somme modique, désormais, qu’avais-je à perdre ? Et puis, qui sait, peut-être même allais avoir une bonne surprise ? Et, ma foi, après des débuts pour le moins hésitants avec cette fameuse vue subjective, oui, j’ai été surpris, oui, j’ai été fort agréablement surpris même et oui, mille fois oui, pour la toute première fois depuis longtemps, j’ai retrouver avec plaisir cette ambiance à la fois malsaine et terrifiante qui m’avait tant attirer avec les premiers volets de la saga de Capcom ! Pourtant, les différences sont nombreuses avec les bons vieux Resident Evil : pas de zombis au programme, pas de Umbrella a l’horizon – enfin presque – et, a la place, une famille de ploucs dégénérés dans un trou perdu de la Louisiane qui va nous donner bien du fil à retordre. Cependant, d’un autre coté, les références sont nombreuses également : les fameux coffres, les sauvegardes dans des magnétophones, les herbes à utiliser pour se soigner, etc. Bref, la saga réussi à sortir des sentiers battus, a prendre des risques, ce, tout en gardant tout un tas de petites choses qui ont fait sa saveur – de quoi ravir les vieux de la vieille, ravis de retrouver, enfin, un Resident Evil digne de ce nom ! Quand à la vue subjective, cette fameuse hérésie selon moi !? Eh bien, comment dire, disons que j’ai achevé le jeu et que, si j’ai eu, effectivement, des difficultés au début, celles-ci étaient davantage dues a mon manque d’expérience dans ce genre de jeu… Bref, vous l’avez compris, j’ai plutôt apprécié ce septième volet de Resident Evil et même si je ne le considère nullement comme étant un chef d’œuvre, il m’aura, a la fois, fait passer de bons moments, mais aussi, et surtout, rappeler a quel point, en son temps, cette saga fut excellente. Au point de me laisser tenter par le huitième épisode, sur PS5 ? Ma foi, pourquoi pas !?


Points Positifs :
- Le meilleur épisode de Resident Evil depuis… oh, facilement le troisième volet au moins, c’est pour dire ! Il faut dire que, après moult errances, Capcom a su totalement revitaliser sa franchise phare en gardant une bonne partie de tout ce qui faisait le sel de la saga mais en la renouvelant totalement. Comme quoi, c’est une bonne chose de prendre des risques !
- Le choix de la vue subjective, a priori osé, s’est avéré être une très bonne chose et cela a permis une meilleure immersion pour les joueurs, surtout au vu de l’ambiance, oh combien malsaine et terrifiante – et c’est quelqu’un de réfracteur au style qui vous dit ça !
- La famille Baker, bandes de ploucs d’un trou paumé de l’Amérique profonde, s’est avérée être une belle réussite.
- Un bestiaire peu varié mais intéressant, des énigmes plutôt retorses, une intrigue acceptable pour le genre et un casting, ma foi, correct. Bref, que demander de plus !?
- Le plaisir de retrouver les herbes, les magnétophones pour les sauvegardes, les coffres, les munitions qui sont rarissimes. Bref, c’est du Resident Evil !

Points Négatifs :
- Bon, il faut tout de même s’y faire a la vue subjective et quand on n’y est pas habituer, cela peut poser quelques difficultés au début – surtout que l’on est rapidement mis dans le bain !
- Certains pourront regretter l’absence des fameux zombis, ce qui est compréhensible même s’il est logique qu’ils n’apparaissent pas dans cet épisode.
- Scénaristiquement, cela reste un peu léger, il faut le reconnaitre. Mais bon, Resident Evil n’a jamais brillé par ses scénarios époustouflants…
- Le final – attention au spoiler, Chris Redfield apparait et fait partit d’une organisation nommée… Umbrella – est un peu couillon quand on y pense. Mouais, attendons la suite pour voir…

Ma note : 7,5/10

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