dimanche 2 septembre 2018

LA MORT VIVANTE


LA MORT VIVANTE

Lors d'une exploration dans une ville ravagée de la planète Terre, Alex trouve d'anciens livres dans les ruines d'une immense tour, de la lointaine époque où les ouvrages étaient encore faits de papier. Mais la découverte est balayée par un drame lorsque la petite Lise tombe du haut du bâtiment. Son corps sans vie est remonté par les immenses tentacules de poulpes tripodes. Un accident qui conduira sa mère Martha à faire appel aux services de Joachim, jeune médecin expert en nanobiologie, mais également amateur des livres anciens exhumés par Alex. Martha a l'ambition folle de réaliser un clone de sa fille morte, dont elle a soigneusement conservé la dépouille. Joachim quitte Mars, où la plupart des humains vivent désormais, pour la rejoindre dans un superbe château proche des Pyrénées. Il y croise des araignées géantes apparemment apprivoisées, et se voit proposer les services d'un cyborg nommé Ugo. Il se prend au jeu de cette ambition folle et découvre à travers les souvenirs numériques d'Ugo des centaines d'années d'Histoire. Il se prépare à une expérience inédite aux côtés d'une femme très belle, pleine d'espoir, mais au comportement étrange...


La Mort Vivante
Scénario : Olivier Vatine
Dessins : Alberto Varanda
Encrage : Alberto Varanda
Couleurs : Olivier Vatine
Couverture : Alberto Varanda
Editeur : Glénat
Genre : Science-Fiction
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 22 août 2018
Nombre de pages : 72

Mon avis : Je dois reconnaitre que c’était avec un certain enthousiasme que je m’étais lancer dans la lecture de La Mort Vivante, œuvre d’Olivier Vatine et d’Alberto Varanda et tirée d’un ouvrage de science-fiction de Stefan Wul – comme, en son temps, put l’être Niourk. Pourtant, a la base, je ne connaissais ni le roman original, ni les auteurs engagés dans ce projets – ou plutôt, a peine – mais dès la couverture, dès les courts extraits que j’avais put découvrir, sans oublier, bien entendu, le postulat de cette œuvre, je m’étais convaincu que celle-ci ne pouvait qu’être un des événements de cet été finissant… Et, ma foi, force est de constater que l’on n’est pas passé loin de ce que l’on appelle un incontournable ! Déjà, et surtout, en raison de la partie graphique, gros point fort de cette bande dessinée : avec un découpage et des couleurs de Vatine et des dessins magnifiques de Varanda, l’ensemble est tout simplement un régal pour les yeux. De plus, le choix des couleurs ou, plutôt, le peu de couleurs choisis apportent une touche fort agréable à l’ensemble. Ensuite, il y a le scénario, plutôt simple mais néanmoins efficace : une petite fille perd la vie, sa mère, désespérée, souhaite la clonée et fait donc appel a un chercheur en rupture de banc de la société, tout cela, on s’en doute, ne pourra pas bien finir… Bref, rien de grandiose mais un synopsis réussi et qui fait la part belle au développement des protagonistes, surtout que l’on finit par s’attacher à ses derniers. Reste, malheureusement, la fin, auquel je n’ai guère adhérée : les multiples transformations de la créature, étant, de mon point de vu, fortement exagérées. Mais bon, malgré ce final qui m’aura déplut, La Mort Vivante reste néanmoins une BD plutôt réussie et qui, a défaut d’être un chef d’œuvre, nous démontre deux choses : qu’Olivier Vatine et Alberto Varanda sont de grands noms de la bande dessinée européenne, mais aussi, que l’on peut encore, du coté de la BD franco-belge, réalisé de beaux albums de SF. Bref, il serait tout de même dommage de passer a coté de La Mort Vivante


Points Positifs :
- Artistiquement, La Mort Vivante est tout simplement superbe. Il faut dire que le duo Vatine et Varanda réalise des planches de toutes beautés et, entre des dessins tout en finesses, des traits parfois à peine esquissés mais fort agréables, un choix de couleurs intelligent, nous obtenons un résultat qui est un vrai régal pour les yeux.
- Un synopsis simple mais qui n’en reste pas moins efficace, surtout que Vatine réussi la gageure, en un one-shot, de développer suffisamment ses protagonistes pour que l’on s’y attache – et n’oublions pas cet univers, post-apocalyptique, qui donne envie d’en connaitre davantage a son sujet.
- Cet univers, justement : une Terre dévastée, une population qui vit sur Mars, des hommes et des femmes qui effectuent des fouilles sur leur planète d’origine, au mépris des lois, des créatures pour le moins singulières comme ces araignées géantes et inoffensives, ces poulpes singuliers. Bref, un sacré background !
- Une fort belle couverture.

Points Négatifs :
- Je n’ai pas trop accroché au final avec cette créature qui, a chaque fois qu’elle dévore une proie, grandit de plus en plus : le souci, c’est que d’une taille plus ou moins humaine, elle passe a la catégorie colossale en quelques moins d’une heure… et là, c’est un peu trop pour moi…
- D’ailleurs, pour ce qui est des dessins, je les ai trouvés un peu brouillon vers la fin, Varanda ayant visiblement plus de mal sur les scènes d’actions.

Ma note : 7,5/10

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