LA
MORT VIVANTE
Lors
d'une exploration dans une ville ravagée de la planète Terre, Alex trouve
d'anciens livres dans les ruines d'une immense tour, de la lointaine époque où
les ouvrages étaient encore faits de papier. Mais la découverte est balayée par
un drame lorsque la petite Lise tombe du haut du bâtiment. Son corps sans vie
est remonté par les immenses tentacules de poulpes tripodes. Un accident qui
conduira sa mère Martha à faire appel aux services de Joachim, jeune médecin
expert en nanobiologie, mais également amateur des livres anciens exhumés par
Alex. Martha a l'ambition folle de réaliser un clone de sa fille morte, dont
elle a soigneusement conservé la dépouille. Joachim quitte Mars, où la plupart
des humains vivent désormais, pour la rejoindre dans un superbe château proche
des Pyrénées. Il y croise des araignées géantes apparemment apprivoisées, et se
voit proposer les services d'un cyborg nommé Ugo. Il se prend au jeu de cette
ambition folle et découvre à travers les souvenirs numériques d'Ugo des
centaines d'années d'Histoire. Il se prépare à une expérience inédite aux côtés
d'une femme très belle, pleine d'espoir, mais au comportement étrange...
La Mort Vivante
Scénario
: Olivier Vatine
Dessins
: Alberto Varanda
Encrage : Alberto
Varanda
Couleurs : Olivier
Vatine
Couverture : Alberto
Varanda
Editeur
: Glénat
Genre : Science-Fiction
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 22 août 2018
Nombre
de pages : 72
Mon
avis : Je dois
reconnaitre que c’était avec un certain enthousiasme que je m’étais lancer dans
la lecture de La Mort Vivante, œuvre d’Olivier
Vatine et d’Alberto Varanda et tirée d’un ouvrage de science-fiction de Stefan
Wul – comme, en son temps, put l’être Niourk.
Pourtant, a la base, je ne connaissais ni le roman original, ni les auteurs
engagés dans ce projets – ou plutôt, a peine – mais dès la couverture, dès les
courts extraits que j’avais put découvrir, sans oublier, bien entendu, le
postulat de cette œuvre, je m’étais convaincu que celle-ci ne pouvait qu’être
un des événements de cet été finissant… Et, ma foi, force est de constater que
l’on n’est pas passé loin de ce que l’on appelle un incontournable ! Déjà,
et surtout, en raison de la partie graphique, gros point fort de cette bande
dessinée : avec un découpage et des couleurs de Vatine et des dessins
magnifiques de Varanda, l’ensemble est tout simplement un régal pour les yeux.
De plus, le choix des couleurs ou, plutôt, le peu de couleurs choisis apportent
une touche fort agréable à l’ensemble. Ensuite, il y a le scénario, plutôt simple
mais néanmoins efficace : une petite fille perd la vie, sa mère,
désespérée, souhaite la clonée et fait donc appel a un chercheur en rupture de
banc de la société, tout cela, on s’en doute, ne pourra pas bien finir… Bref,
rien de grandiose mais un synopsis réussi et qui fait la part belle au développement
des protagonistes, surtout que l’on finit par s’attacher à ses derniers. Reste,
malheureusement, la fin, auquel je n’ai guère adhérée : les multiples
transformations de la créature, étant, de mon point de vu, fortement exagérées.
Mais bon, malgré ce final qui m’aura déplut, La Mort Vivante reste néanmoins une BD plutôt réussie et qui, a
défaut d’être un chef d’œuvre, nous démontre deux choses : qu’Olivier
Vatine et Alberto Varanda sont de grands noms de la bande dessinée européenne,
mais aussi, que l’on peut encore, du coté de la BD franco-belge, réalisé de
beaux albums de SF. Bref, il serait tout de même dommage de passer a coté de La Mort Vivante…
Points
Positifs :
-
Artistiquement, La Mort Vivante est
tout simplement superbe. Il faut dire que le duo Vatine et Varanda réalise des
planches de toutes beautés et, entre des dessins tout en finesses, des traits
parfois à peine esquissés mais fort agréables, un choix de couleurs intelligent,
nous obtenons un résultat qui est un vrai régal pour les yeux.
-
Un synopsis simple mais qui n’en reste pas moins efficace, surtout que Vatine
réussi la gageure, en un one-shot, de développer suffisamment ses protagonistes
pour que l’on s’y attache – et n’oublions pas cet univers, post-apocalyptique,
qui donne envie d’en connaitre davantage a son sujet.
-
Cet univers, justement : une Terre dévastée, une population qui vit sur
Mars, des hommes et des femmes qui effectuent des fouilles sur leur planète d’origine,
au mépris des lois, des créatures pour le moins singulières comme ces araignées
géantes et inoffensives, ces poulpes singuliers. Bref, un sacré background !
-
Une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Je n’ai pas trop accroché au final avec cette créature qui, a chaque fois qu’elle
dévore une proie, grandit de plus en plus : le souci, c’est que d’une
taille plus ou moins humaine, elle passe a la catégorie colossale en quelques
moins d’une heure… et là, c’est un peu trop pour moi…
-
D’ailleurs, pour ce qui est des dessins, je les ai trouvés un peu brouillon
vers la fin, Varanda ayant visiblement plus de mal sur les scènes d’actions.
Ma
note : 7,5/10
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