ANNABELLE
John
Form revient un soir avec un cadeau pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il
s'agit d'une poupée ancienne, Annabelle, très rare, habillée dans une robe de
mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite
déchanter. Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur
maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. En mourant, le sang de la
femme sataniste coule dans la poupée qu'elle voulait voler. Et dès lors, des
phénomènes étranges commencent... Un jour, alors que Mia devait rester au lit
suite aux blessures causées par l'agression, toutes les plaques de la gazinière
s'allument subitement alors qu'une poêle à Pop-corn était posée dessus. La
cuisine prend feu et Mia, enceinte, essaye de sortir et tombe au sol. Mais une
force surnaturelle essaye de la tirer vers les flammes. Les Form décidèrent
donc de déménager, sans savoir qu'Annabelle est hantée.
Annabelle
Réalisation : John
R. Leonetti
Scénario : Gary
Dauberman
Musique : Joseph
Bishara
Production : New
Line Cinema, Evergreen Media Group, Creepy Puppet Productions et The Safran Company
Genre : Horreur
Titre
en vo : Annabelle
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 3 octobre 2014
Durée : 98
mn
Casting
:
Annabelle
Wallis : Mia
Ward
Horton : John Gordon
Tony
Amendola : le père Perez
Alfre
Woodard : Evelyn
Kerry
O'Malley : Sharon Higgins
Brian
Howe : Pete Higgins
Eric
Ladin : le détective Clarkin
Mon avis : Il
y a de cela deux semaines, j’avais eu l’occasion de voir un sympathique mais
pas génial film d’horreur, Conjuring,
qui, sans révolutionner le genre, se laissait regarder et dans lequel
apparaissait une curieuse poupée prénommée Annabelle
et qui, nous disais-t-on, était hantée par un démon… bah oui, pourquoi pas !?
Du coup, après l’expérience Conjuring,
l’envie me prit de voir la préquelle de ce premier, film où les époux Warren
brillaient par leur absence, avec un autre réalisateur et consacré a cette même
poupée, d’où, bien entendu, le titre, Annabelle.
Bon, je reconnais que j’avais entendu beaucoup de mal au sujet de cette préquelle :
entre critiques négatives et affirmations lapidaires du genre « c’est une merde », la cause
semblait entendue. Pourtant, comme je suis d’un naturel curieux et que j’aime
me faire mon opinion par moi-même, je me suis dit que je ne risquais pas grand-chose
à regarder ce film ; mouais, a part une perte de temps, ce n’est pas la
mort non plus… Et, ma foi, après coup, je dois reconnaitre qu’en partant sans
grands espoirs et sans attentes particulières, même si je dois admettre qu’Annabelle est tout sauf un bon film d’horreur,
j’ai trouver que celui-ci n’était pas si mauvais, en tous cas, que ce n’était
pas la bonne grosse bouse annoncée… Certes, on retrouve les habituels poncifs
du genre horrifique avec un couple niais qui ne comprends rien a ce qui lui
arrive, une poupée maudite (ce n’est pas comme si c’était la première fois que celles-ci
sont abordées au cinéma) et une histoire de satanisme et de démons en quête d’âmes
humaines. Cependant, l’intrigue n’est pas aussi mauvaise que ce a quoi je m’attendais
et, ma foi, tout cela se laisse regarder un peu comme on materait un bon vieux
film de série B, sans prise de tête… Et puis, par moments, la poupée Annabelle
est tellement moche que l’on vient même à se dire que ce couple mérite ses
ennuis : après tout, viendrait-il a l’esprit de quelqu’un d’offrir a sa
femme enceinte une telle mochetée, mochetée qui, accessoirement, trônera
fièrement dans la chambre du nourrisson !? Quand je vous disais qu’ils méritaient
leurs ennuis ! Enfin bon, ne nous leurrons pas, Annabelle reste moyen, très moyen même et puis, pour un film d’horreur,
on ne peut pas vraiment dire que l’on frissonne énormément… euh, comment dire
jamais !? Alors, si ce film ne mérite peut-être pas d’être qualifier de
merde, du moins, selon moi, il y a beaucoup trop de défauts pour en faire une
réussite, reconnaissons le… et puis, pour un truc appeler Annabelle et centrée sur cette dernière, il est tout de même grave
que cette fichue poupée ait un rôle plus marquant dans Conjuring ; c’est bien qu’il y avait un souci…
Points
Positifs :
- L’intrigue
n’est pas si mauvaise que certains ont put l’affirmer et je persiste et je
signe, oui, le potentiel était bel et bien présent pour accoucher d’un résultat
bien plus intéressant. Certes, c’est plutôt convenu mais même si le couple est
niais, j’ai bien apprécié la lente descente aux enfers de celui-ci aux prises
avec le démon habitant la poupée.
-
Annabelle est moche ! Certes, mais j’aime bien son apparence…
-
Le lien avec les sectes satanistes a la Charles Manson qui pullulaient au
tournant des années 60/70…
-
Ce n’est absolument pas mon genre normalement mais curieusement, j’ai
complètement craqué pour le bébé du couple : la petite était vive et
marante…
Points
Négatifs :
- Hum, comment dire, un film d’horreur, ce n’est
pas censé faire peur ? Car dans le cas présent, ce n’est pas vraiment le
cas voir pas du tout !
- Comme je le disais plus haut, tout cela est plus
que convenu et sans surprises. Bien sur, quand on a vu un film du genre, on les
a tous plus ou moins vus mais là, on finit même par deviner certaines scènes a
l’avance.
- Dans Conjuring, je n’avais pas aimé qu’ils
nous montrent la sorcière (a l’apparence ratée d’ailleurs), ici, j’ai encore
moins aimé le démon hantant la poupée…
- Mine de rien, certaines réactions du couple ne
sont pas très logiques devant les événements… Un exemple tout bête : le
mari jette la poupée dans une poubelle car sa femme n’en veut plus, après l’incendie
et le déménagement, celle-ci apparait dans un carton, le mari est étonné (à
raison) et sa femme ne s’en offusque pas, souhaitant désormais la conserver !?
Mouais, un peu débile…
- Le sacrifice a la fin ? Franchement bof… si
encore cela avait été la mère…
Ma
note : 5,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire